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Reprise de la végétation sur la coulée de 1977 à Piton Sainte-Rose
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Cliquer sur les triangles…
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Bienvenue
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Nous avons le plaisir de vous souhaiter la bienvenue sur ce site au nom de l’association Rivages et Patrimoine dont la Présidente est Isabelle Huet. Il est également animé par M. Toussaint Brima. Le but de l’association est de mieux faire connaître l’histoire de Sainte-Rose. Site : http://rivagesetpatrimoine.re
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La lave que vous voyez alentour n’est pas la coulée de 1977 mais de la lave reportée ultérieurement.
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Histoire succincte du volcanisme à La Réunion
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La Réunion est issue d’un point chaud profond. Émergée depuis environ trois millions d’années
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« Le volcanisme réunionnais s’est développé sur un plancher océanique datant de 65 à 75 millions d’années »
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sur « Un point chaud [qui] donne naissance à des volcans intraplaques [comme à] Hawaii ».
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il y a 3 millions d’années.
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À la Réunion, on trouve une « … juxtaposition de plusieurs volcans boucliers » à savoir le « Piton des Neiges, massif profondément érodé et inactif depuis 12 000 ans, et [le] Piton de la Fournaise, volcan fréquemment actif (2630 m) ».
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« Mais les données géophysiques ont permis de révéler l’existence d’un autre bouclier dont les formations sont aujourd’hui largement masquées ou détruites, celui du volcan des Alizés. »
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Il existe « deux corps denses profondément enracinés, l’un sous le centre du Piton des Neiges, l’autre sous la côte orientale de l’île… ».
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Cartes et figures (UNESCOV3.pdf)
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Figure 11 Coupe générale de l'ïle de La Réunion
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Figure 14 Carte des formations sous-marines
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Les coulées du Piton de La Fournaise ont habituellement lieu dans l’enclos Fouqué à parir de fissures d’où jaillissent des fontaines de lave et qui vont peu à peu former des pitons, des petits volcans d’où les coulés vont se répandre dans l’enclos, parfois jusqu’à la mer.
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Il arrive que les coulées aient lieu hors de l’enclos. Ce fut le cas en avril 1977.
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Des éruptions hors enclos antérieures à celles de 1977 et 1986 ont été
obsirvées a quatre reprises pendant la période historique : 1708, 1774, 1776
et 1800. A ajouter à ces éruptions hors Enclos la phase qui débute le 30 mars
1943, caractérisée par |'ouverture d'une fissure à l'altitude de 350 m dans le
Grand Brûlé. Volcanologiquement, cette éruption est tout à fait comparable
a celle d’avril 1977.
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Histoire de la coulée
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Frayeur à Piton Sainte Rose avril 1977
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I - Après une brève activité dans l'enclos, le vendredi 8 avril, une faille se forme à 1000 m d'attitude, au-dessus du village de Bois Blanc. Une lave très fluide s'en échappe et commence sa course vers la mer, brûlant la forêt sur son passage. 900 habitants sont évacués d'urgence. La coulée s’arrête heureusement le lendemain.
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Le samedi 9 avril à 2 heures du matin, le front de la coulée était à une distance
d'environ 1 500 m de la N 2. La pluie torrentielle qui s'était abattue depuis la veille
sur la région a provoqué la crue des ravines Constantin et du Bois Blanc. La lave qui
avait emprunte ces deux trajets naturels, sensiblement refroidie, finit par stabiliser son
front vers 9 h 30 à 1 km du village du Bois Blanc.
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II - Ce même jour, 9 avril à 10 heures,
s'est ouvert une nouvelle fissure dans le prolongement NE de la première, à 600 m,
dans les hauts de Piton Sainte-Rose (fig. 69). De même type que la précédente, la coulée
a suivi la ligne de plus grande pente et s'est dirigée vers le village de Piton Sainte-Rose
qui a du être évacué à 17 h. À 18 h, la lave a atteint les plantations de canne à sucre
qui brûlèrent difficilement à cause de la pluie torrentielle qui continuait à tomber. A
20 h la lave a atteint et traversé le CD 57, encore rappelé route des radiers. Elle a
progressé alors à la vitesse de 0,3 ou 0,6 km/h : à 22 h son trajet s'est infléchi pour
se diriger plein Est en suivant le cours de la ravine Lacroix. Entre 22 h et 22 h 30,
le flot incandescent a atteint la N 2, qu'iI a traversé en plein centre du village de Piton
Sainte-Rose.
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Le dimanche 10 avril, la lave qui avait ralenti sa descente par suite de la diminution
de pente, ne progressait plus qu'à la vitesse approximative de 0,250 km/h. Elle est
arrivée à la mer à 2 h 15 sur un front étalé de 500 m de large.
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Le lundi 11 avril, fin de la coulée à 12 heures, seul un trou de dégazage situé
500 m en amont de la route rejetait encore pendant quelques heures des pierres et
des gaz.
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III - À 16 h 30, une troisième fissure s'est ouverte dans l'Enclos Fouqué. L’émission
de lave a été de courte durée. Elle a avorté 4 h 30 après le debut de l’éruption et n’a parcouru
que quelques centaines de mètres (fig. 69)- ,
Le lundi 11 avril à 16 h 30, une troisième fissure s'est ouverte dans l'Enclos Fouqué pour une éruption de courte durée.
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IV - Le mercredi 13 avril. (2 h du matin), une nouvelle phase d’activité a commencé cette
fois par des explosions sourdes. Une quatrième fissure ouverte , une centaine de mètres
au nord de la fissure du 9 avril (fig. 69), a déversé un flot de lave vers Piton Sainte-Rose.
Dans la matinée, la coulée qui a poursuivi sa route vers la côte, a coupé le CD 57 mais
sa progression a été ralentie, par le barrage qu’opposait l’ancienne coulée du 9 et 10 avril
partiellement refroidie. En fin de matinée la coulée émettait des anastomoses dans les
???? en amont du village de Piton Sainte-Rose. 117
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—A 15 h la coulée poursuivait sa descente lentement, malgré un débit rapide à la bouche
d'émission.
—A 17 h dégazage intensif accompagné d'explosions et de projections pyroclastiques
— A 18 h l'activité s'intensifiait, le débit de la lave s’accélérait et le front de la coulée
atteignait la 1ère maison située à 100 m en amont de la N 2, fuite de la population.
— Entre 18 h 30 et 19 h la coulée a englouti plusieurs maisons voisines de la gendarmerie
en plein centre de Piton Sainte-Rose.
— Entre 19 h et 19 h 30, la langue de feu atteignait le parvis de l'église, s'accumulait
un instant sur l'avant de la façade, puis s'incurvait pour passer à droite de l'édifice qu'elle
endommageait fortement sans l'anéantir.
— A 20 h ce flot de lave continu, s'accumulait sur une épaisseur de 4 m sur la façade
de I'église qui a joué le rôle de digue. La gendarmerie également construite en dur,
a servi, elle aussi, de butoir à la lave qui la contourna sans la recouvrir.
— A 21 h le front de la lave atteignait l'océan dans le même secteur que précédemment
(fig. 68 et 69).
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Les jeudi 14 et vendredi 15 avril, la lave se stabilisait dans son trajet et seule la
partie centrale de la coulée conservait sa fluidité alors que les bords étaient jalonnés
de gratons noirs et fumants.
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Vendredi 15 avril, faible activité, à l'intérieur de l'enclos dans la Plaine des Osmondes.
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Le samedi 16 avril, l'activité de la quatrième fissure excentrique ouverte le 13,
faiblissait et l'éruption prenait fin aux environs de 12 h.
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Au total l'activité de la Fournaise d'avril 1977, commencée dans l'enclos
Fouqué vers 2 000 m d'altitude, s'est poursuivie au delà des remparts en
donnant des points de sortie échelonnés sur 10 km jusqu'à l'altitude de 530 m.
L'activité 1977, du volcan essentiellement fissurale a pu être définie comme
étant de type latéral. La plus grande partie des laves a été émise hors de l'Enclos
Fouqué déversoir naturel de la phase IV de la Fournaise. Les points de sortie
se sont disposés le long d'une fissure de plus de 15 km de longueur ouverte
entre 2 000 m et 500 m d'altitude sur le flanc NE du volcan entre la Plaine
des Osmondes et l'agglomération du Piton Sainte-Rose.
Entre le Bois Blanc et Sainte-Rose la route recoupe, comme sur le versant
sud de l'Enclos Fouqué, de nombreuses coulées de la phase lll. A observer au
passage, à droite, le cône excentrique du Gros Piton qui surplombe l'Anse
des Cascades (site touristique apprécié), 2 km avant l'agglomération de Piton
Sainte-Rose, l’église de Piton Sainte-Rose en partie envahie par l'une des
coulées de 1977 et le Piton de Bellevue en bordure de falaise côtière à la sortie
du village de Piton Sainte-Rose.
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Photos
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Marche jusqu’à la coulée - Plantes rencontrées en chemin
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Asystasia gangetica - Herbe le rail - Acanthaceae
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Asystasia gangetica - Herbe le rail - Acanthaceae - Exotique : Afrique tropicale, Arabie, Asie tropicale
Photos
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Descriptifs
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- Nom à La Réunion Herbe le rail.
- Autre nom : Mange-tout, herbe pistache, pistache marron.
- Nom scientifique :
- Asystasia gangetica (L.) T. Anderson.
- Synonyme :
- Asystasia coromandeliana Nees.
- Justicia gangetica L.
- Ordre : Lamiales.
- Famille : Acanthaceae - Acanthacées.
- Sous-famille : Acanthoideae.
- Genre : Asystasia Blume.
- Origine : Afrique tropicale, Arabie, Asie tropicale.
Asystasia gangetica (L.) T. Anderson appartient à la famille des Acanthaceae et au genre Asystasia qui comprend environ 50 espèces.
Origine, répartition Asystasia gangetica.
Asystasia gangetica est une espèce indigène en Afrique tropicale, en Arabie et en Asie tropicale, introduite dans de nombreuses autres régions tropicales, elle s'est naturalisée dans le Sud-Est asiatique, dans l'Océanie, en Amérique du sud et aux Mascareignes.
Asystasia gangetica à La Réunion.
Herbe le rail, Asystasia gangetica, est une espèce assez commune à La Réunion. Elle se trouve aussi bien sur le littoral humide qu'en altitude moyenne.
Sous-espèce : Deux sous-espèces présente à La Réunion sont distinguées au sein de Asystasia gangetica (L.) T. Anderson :
- Asystasia gangetica (L.) T. Anderson subsp. gangetica. originaire : Asie. Corolle de plus de 2.5 cm de long, crème ou blanche.
- Asystasia gangetica (L.) T. Anderson subsp. micrantha (Nees) Ensermu. originaire : Afrique. Madagascar. Comores. Malaisie. Corolle de moins de 2.5 cm de long, bleue, mauve ou violette.
Nuisibilité Asystasia gangetica.
Du fait de son caractère envahissant, de son absorption élevée d’éléments nutritifs du sol et de sa faculté d’étouffer les autres espèces, Asystasia gangetica est considérée comme adventice, une mauvaise herbe dans les plantations. Asystasia gangetica est aussi inscrite dans la liste des espèces envahissantes de La Réunion, niveau 4 sur 5, niveau 4 : Taxon exotique (ou cryptogène) envahissant se propageant dans les milieux naturels ou semi-naturels avec une densité plus ou moins importante sans toutefois dominer ou codominer la végétation.
Description Asystasia gangetica.
Herbe-le-rail est une plante herbacée pérenne, peu ramifiée, haute de 20 à 50 cm.
La tige généralement ascendante couverte de petits poils, est ramifiée à la base. Elle est quadrangulaire, à 2 faces opposées en gouttières larges, les 2 autres côtés sont arrondis. Elle est épaissie et violacée au niveau des nœuds.
Les feuilles opposées entières, portées par un pétiole long de 1 à 5 cm sont recouvertes des deux côtés de poils ras clairsemés. Le limbe est de forme ovale à lancéolé avec une base en coin large à arrondie et un sommet aigu ou brusquement acuminé. Il mesure jusqu'à 9 cm de long et 5 cm de large ; bord entier, glabre ou à pubescence clairsemée, avec 4 à 6 nervures latérales de chaque côté de la nervure centrale.
Les fleurs bisexuées sont en épis au sommet de la plante. La corolle est blanche mais elle peut aussi avoir des tons jaunâtres et même parfois du rouge. Elle mesure 3 à 4 cm de long et son diamètre est de 1,5 à 3 cm. La corolle est formée d'un long tube présentant au sommet 5 lobes irréguliers arrondis, étalés avec le lobe inférieur tacheté ou strié de violet. Les 4 étamines sont soudées sur environ 3,5 mm et ont une longueur totale de 8 à 10 mm, 2 courtes et 2 longues . Le pistil est long de 2 à 3 cm et l'ovaire est densément pubescent.
Le fruit est une capsule en massue longue de 2 - 3 cm, avec un renflement sur la partie supérieure et un sommet en coin. La capsule renferme généralement 4 graines ovoïdes, aplaties, de 4–5 mm de long, grises à brunes, avec un bord crénelé, tuberculées, portées par un rétinacle. Les graines peuvent être projetées jusqu’à 6 mètres du pied par un mécanisme d’ouverture explosive des fruits.
Multiplication Asystasia gangetica.
L'Herbe le rail est une plante pérenne. Elle se multiplie principalement par graines. Parfois elle se multiplie aussi végétativement par marcottage de tiges et racines.
Utilisation Asystasia gangetica.
Asystasia gangetica (L.) T. Anderson est un légume populaire au Kenya et en Ouganda, que l'on mélange avec des haricots et des arachides ou de la pâte de sésame. On la prépare aussi avec d'autres légumes feuilles. En raison de sa valeur nutritive élevée l'espèce est utilisée dans le Sud-Est asiatique comme fourrage pour les bovins, les moutons et les chèvres.
Utilisation médicinale Asystasia gangetica.
En Afrique, on utilise une infusion de la plante pour soulager les douleurs de l'accouchement, le jus sert à soigner les plaies et les blessures. Les racines réduites en poudre sont considérées comme analgésiques et sont utilisées pour traiter les maux d'estomac et les morsures de serpents.
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Commelina diffusa Burm. f. - Petite-Herbe-de-l'eau - Commelinaceae
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Commelina diffusa Burm. f. - Petite-Herbe-de-l'eau - Commelinaceae - Pantropicale
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Descriptifs
mi-aime-a-ou
- Nom à La Réunion : Petite-Herbe-de-l'eau.
- Autre nom : Herbe-cochon, Traînasse.
- Nom scientifique : Commelina diffusa Burm. f.
- Synonyme :
- Commelina agraria Kunth.
- Commelina aquatica J.K.Morton.
- Commelina caespitosa Roxb.
- Commelina canariensis C.Sm.
- Commelina cayennensis Rich.
- Commelina formosa Graham.
- Commelina glabra G.Mey.
- Commelina gracilis Ruiz & Pav.
- Commelina longicaulis Jacq.
- Commelina obtusifolia Vahl.
- Commelina ochreata Schauer.
- Commelina pacifica Vahl.
- Commelina pilosa Pers.
- Commelina pilosula Rich.
- Commelina prostrata Poepp. ex Kunth.
- Commelina prostrata Kunth.
- Commelina sellowiana Kunth.
- Commelina werneana Hassk.
- Ordre : Commelinales.
- Famille : Commelinaceae - Commélinacées.
- Sous-famille : Commelinoideae.
- Genre : Commelina L.
- Origine : Pantropicale.
Commelina diffusa Burm. f., appartient à la famille des Commelinaceae à la sous-famille des Commelinoideae et au genre Commelina qui compte environ 170 espèces. Le genre Commelina est nommé par Carl von Linné botaniste suédois en l'honneur des deux botanistes néerlandais Jan Commelijn et son neveu Caspar.
Origine et répartition de Commelina diffusa.
Commelina diffusa est une plante herbacée à répartition pantropicale. L'espèce a été largement introduite en dehors de son aire de répartition naturelle présente dans les régions tropicales et subtropicales du monde entier, elle s'est très souvent naturalisée.
Commelina diffusa à La Réunion.
Commelina diffusa est nommée à La Réunion petite herbe de l'eau. Naturalisée l'espèce est localisée généralement dans les zones littorales ou d'altitude moyenne, elle se développe de préférence en situation ombragée et fraîche.
Nuisibilité de Commelina diffusa à La Réunion.
Commelina diffusa est une adventice, elle infeste à la fois les champs de canne à sucre et les cultures maraîchères. Très difficile à détruire, en partie à cause de sa grande capacité à prendre racine à partir de petits fragments aériens ou racinaires. L’arrachage manuel nécessite de prélever du sol l’ensemble du système racinaire.
Description de Commelina diffusa.
Commelina diffusa est une plante herbacée annuelle ou vivace, elle se propage de façon diffuse, soit s'étalant sur le sol, où soit dressée, se développant en tache et se ramifiant fortement et l'enracinement dans les noeuds.
Ses racines sont blanches fibreuses, fasciculées à la base de la plante. Elle apparaissent également au niveau des noeuds.
La tige rampante ou dressée peut atteindre un mètre, elle est cylindrique, crassulescente et pubescente de couleur rougeâtre.
Les feuilles sont subsessiles, c'est à dire ayant un très petit pétiole, elles sont insérées presque directement sur la gaine entourant la tige. Elles sont alternes, simples, presque charnues de couleur vert-vif. La forme est relativement variable, allant de lancéolée à ovale, la base est arrondie, le sommet graduellement acuminé ou en coin aigu, les faces sont glabres ou hispides. Les nervures parallèles sont nombreuses mais peu visibles.
Inflorescences de 2 à 4 fleurs, insérées dans une spathe pliée cordiforme, arrondie à la base, longuement atténuée au sommet, dont les bords sont libres à la base.
Les fleurs sont hermaphrodites, le périanthe est composé de 2 verticilles, 5 sépales dont 3 libres, de couleur verte, et 2 reliés à la base, 3 pétales libres, de couleur bleu vif. Pétales latéraux arrondis au sommet et filiformes à la base, pétale inférieur plus petit. 5 à 6 étamines glabres dont 3 fertiles et 2 ou 3 stériles.
Le fruit est une capsule à trois loges. Les graines brunâtres, réticulées sont longues de 2 à 3 mm, réniformes ou oblongues.
Utilisation médicinale Commelina benghalensis.
En Malaisie les feuilles sont couramment utilisées en cataplasme sur les plaies. En Indonésie, les feuilles et les tiges écrasées sont employées contre les règles irrégulières. En Chine, Commelina diffusa est utilisé comme plante médicinale avec des effets fébrifuges et diurétiques. Dans certaines régions, les feuilles sont utilisées comme pommade et comme absorbant.
Utilisation alimentaire Commelina benghalensis.
En Indonésie, les feuilles sont consommées comme légumes.
Autre utilisation Commelina benghalensis.
Un colorant est également obtenu à partir du jus des pétales pour une utilisation dans la peinture.
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Drymaria cordata - Pilipili - CARYOPHYLLAC.
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Drymaria cordata - Pilipili - CARYOPHYLLAC. Am.
essentiel du phénome
Photos
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Descriptifs
mi-aime-a-ou
- Nom : Drymaire cordée.
- Nom à La Réunion : Pilipili.
- Nom scientifique : Drymaria cordata (L.) Willd. ex Schult.
- Synonyme :
- Holosteum cordatum L.
- Holosteum diandrum Sw.
- Stellaria adenophora León.
- Ordre : Caryophyllales.
- Famille : Caryophyllaceae - Caryophyllacées.
- Sous-famille : Paronychioideae.
- Tribu : Polycarpeae.
- Genre : Drymaria Willd. ex Schult.
- Origine : Amérique tropicale.
Drymaria cordata (L.) Willd. ex Schult., appartient à la famille des Caryophyllaceae à la sous-famille des Paronychioideae et au genre Drymaria Willd. ex Schult., qui comprend une cinquantaine d'espèces
Origine, répartition de Drymaria cordata.
Drymaria cordata (L.) Willd. ex Schult., est originaire d'Amérique tropicale, l'espèce est aujourd'hui à répartition pantropicale et pansubtropicale, très souvent naturalisée, elle est classée comme l'une des mauvaises herbes les plus agressives qui envahit les habitats humides des régions tropicales et subtropicales du monde.
Drymaria cordata à La Réunion.
Drymaria cordata, le pilipili est une herbe naturalisée à La Réunion, l'espèce assez commune est une mauvaise herbe présente dans les pâturages, les pelouses, les jardins, les berges, fossés, long des routes et chemins.
Nuisibilité Drymaria cordata à La Réunion.
Drymaria cordata est une espèce adventice dans les champs de canne à sucre, plus particulièrement entre 400 et 600 mètres d'altitude. Elle préfère les sols humides et les lieux ensoleillés ou partiellement ombragés. Drymaria cordata est considéré à La Réunion comme une espèce potentiellement envahissante.
Description de Drymaria cordata.
Le Pilipili est une herbe annuelle ou vivace qui se reproduit par graines ou par fractionnement des tiges qui s'enracinent au niveau des noeuds.
Drymaria cordata présente un polymorphisme important souvent en relation avec l'altitude d'implantation. Elle possède des tiges grêles, fines, cylindriques, rampantes, puis ascendantes, pouvant atteindre 50 cm de longueur. Abondamment ramifiée, elle se développe en taches denses. La tige en contact avec le sol développe des racines fasciculées au niveau des noeuds.
Les feuilles courtement pétiolées ou sessiles sont simples et opposées de taille identique.
La marge de la feuille est lisse. Le limbe large de 0,8 à 1,5 cm est orbiculaire à ovale parfois réniforme sa base est arrondie à cordée et le sommet en coin large. Il est glabre, de couleur vert-clair, présentant 3 à 5 nervures principales arquées palmées.
Les inflorescences sont en cymes terminales ou axillaires longuement pédonculées et courtement pédicellées. Pédoncules et pédicelles parsemés de poils glanduleux et visqueux.
La fleur est blanche, le calice est formé de 5 sépales lancéolés et acuminés, la corolle présente 5 pétales obovaux bilobés blancs,
Le fruit est une capsule ovoïde ou elliptique de 3 à 4 mm de long, déhiscente par 3 valves. Les sépales sont persistants autour du fruit.
La capsule contient 5 à 7 graines orbiculaires de couleur noire.
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Lagenaria sphaerica - Calebasse sauvage - Cucurbitaceae - Afrique
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Lagenaria sphaerica - Calebasse sauvage - Cucurbitaceae - Afrique
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Photos
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voir site sentier littoral > anse des cascades
Descriptifs
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- Nom commun : Lagénaire sphérique.
- Nom à La Réunion : Calebasse sauvage ou melon sauvage.
- Nom scientifique : Lagenaria sphaerica (Sond.) Naudin.
- Synonyme :
- Lagenaria mascarena Naudin.
- Luffa sphaerica Sond.
- Sphaerosicyos sphaericus (Sond.) Cogn.
- Ordre : Cucurbitales.
- Famille : Cucurbitaceae - Cucurbitacées.
- Genre : Lagenaria Ser.
- Origine : Afrique.
Lagenaria sphaerica (Sond.) Naudin appartient à la famille des Cucurbitaceae et au genre Lagenaria qui comprend 6 espèces. Lagenaria sphaerica se trouve naturellement dans l'Afrique tropicale et australe, il pousse aussi à Madagascar aux Comores et à La Réunion.
Lagenaria sphaerica à La Réunion.
Lagenaria sphaerica est une plante grimpante herbacée commune à la réunion, principalement dans le Sud de l'île. L'espèce naturalisée est nommée calebasse sauvage ou melon sauvage. Proche parent de la calebasse, le melon sauvage se trouve sur le littoral, dans les broussailles maritimes, le long des chemins, dans le lit des ravines, il aime le soleil les sols sableux et caillouteux.
Nuisibilité de Lagenaria sphaerica à La Réunion.
Lagenaria sphaerica est inscrit dans la liste des espèces envahissantes de La Réunion, niveau 3 sur 5 : taxon exotique (ou cryptogène) envahissant se propageant uniquement dans les milieux régulièrement perturbés par les activités humaines (bords de route, cultures, pâturages...) avec une densité plus ou moins forte.
Description de Lagenaria sphaerica.
La calebasse sauvage est une plante herbacée dioïque, vivace, prostrée ou grimpante ; la tige annuelle, de 10 m de long ou plus possède des vrilles.
Les feuilles simples sont alternes palmatilobées en 5 lobes, légèrement velues, bords dentés, de couleur vert foncé sur la surface supérieure, plus pâle sur la surface inférieure. Pétiole de 1 à 12 cm de long.
Fleurs mâles et femelles sur des plants séparés (dioïque).
Fleurs mâles en grappe à pédoncule atteignant 20 cm de long, rarement solitaires.
Fleurs femelles solitaires odorantes, à pédoncule atteignant 8,5 cm de long, ovaire infère, ellipsoïde, densément tomenteux, corolles en forme de soucoupe, velouté blanc ou de couleur crème avec des veines vertes, pétales arrondis, 22 - 60 mm de long. Les abeilles et les papillons sont les principaux pollinisateurs de la calebasse sauvage.
Le fruit, le nom de l'espèce sphaerica vient du mot grec pour une sphère, se référant aux fruits de cette espèce particulière.
Le fruit suspendu à un pédoncule de 3 à 10 cm de long est une baie subglobuleuse de 60 à 100 mm de diamètre, lisse, vert foncé à taches et zones plus pâles, avec une coque dure et une chair blanchâtre, odeur fétide quand il est mûr.
Graines blanchâtres ou jaunâtres, oblongs-triangulaires dans ses grandes lignes, aplatie, 8 à 15 mm de long, faces munies de 2 crêtes submarginales.
Utilisation de Lagenaria sphaerica.
On récolte les feuilles dans la nature et on les utilise comme légume au Malawi et au Zimbabwe ; elles ne sont pas amères. Les jeunes fruits sont également consommés comme légume au Zimbabwe.
Les fruits sont utilisés comme substitut au savon. Les Kambas au Kenya utilisent les fruits comme poison contre les cafards et les rats. Les fruits contiennent des saponines. Les graines sont riches en huile.
Toxicité Lagenaria sphaerica.
Les fruits mûrs sont toxiques, amers et libèrent des composés volatiles fortement odorants.
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Lantana camara - Galabert ou Corbeille d'or - Verbenaceae
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Lantana camara - Galabert ou Corbeille d'or - Verbenaceae
Photos
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Lantana camara- Verbénacée - exoPhoto de G. FONTAINE
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Descriptifs
Mi—aime-a-ou
Nom commun : Camara.
- Non à La Réunion : Galabert.
- Autre nom à La Réunion : Corbeille d'or. Caca martin.
- Nom scientifique : Lantana camara L.
- Synonyme : Lantana aculeata L.
- Ordre : Lamiales.
- Famille : Verbenaceae
- Genre : Lantana L.
- Origine : Amérique. Antilles.
Lantana camara, Le Camara fut introduit à La Réunion par l'abbé Galabert comme plante ornementale du nom donné à La Réunion à cette verbénacée aromatique Galabert, elle est aussi connue sous les noms de Corbeille d'or ou de caca martin.
Le Camara est devenu sur notre île une des plantes invasives des réserves biologiques, les invasions par les plantes introduites constituent la plus grave menace à long terme pour les acosystèmes indigènes de l'île de La Réunion. Lantana camara est inscrit dans la liste des espèces envahissantes de La Réunion niveau 5 sur 5 : taxon exotique (ou cryptogène) très envahissant, dominant ou co-dominant dans les milieux naturels ou semi-naturels, ayant un impact direct fort sur la composition, la structure et le fonctionnement des écosystèmes.
Lantana camara est présent à La Réunion de basse à moyenne altitude sur l'ensemble de l'île.
Le Camara aime le soleil. Cet arbrisseau est toujours vert. D'une hauteur de un mètre à un mètre cinquante environ, son tronc est tortueux, son écorce grise tirant sur le brun.
Du tronc se dressent des rameaux à section quadrangulaire, pourvues de courtes épines courbes. Les rameaux sont très feuillés.
Les feuilles sont opposées et pétiolées. Elles sont ovales, pointues et ridées. La marge est dentelée. Elles sont d'un vert profond ressemblant aux feuilles de mélisse mais sont plus petites.
Aux extrémités des rameaux, les fleurs naissent dans les aisselles des feuilles. Elles forment un bouquets nus, portés par de longs pédoncules. D'abord jaune jonquille, elles deviennent en s'épanouissant d'un très beau rouge écarlate. Se succédant sans interruption les unes aux autres, l'arbuste reste fleuri une grande partie de l'année. Le calice en forme de tube est très petit et possède quatre dents. La corolle comme le calice est un tube et est monopétale.
Les fruits sont de petites baies noires très appréciés des oiseaux, qui participent ainsi à la prolifération de la plante.
Le Galabert ou camara, Lantana camara est une plante hôte du papillon endémique de La Réunion et de l'île Maurice : La piéride des fleurs, Eurema floricola ceres (Butler, 1886)
V
Litsea glutinosa - Avocat marron - Lauraceae - Exotique
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Litsea glutinosa - Avocat marron - Lauraceae - Exotique
feuilles persistantes alternes,elliptiques lancéolées à obovales de 6 à 14 cm de long sur 3 à 6 cm de large, apex aigu à obtus, et la base cunéiforme, discolores, face inférieure marquée par la nervure médiane proéminente.
Photos
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Photo de J. Vinet
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Descriptif
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Litsea glutinosa (Lour.) C. Rob.
Avocat marron.
avocat_marron_02
Litsea glutinosa (Lour.) C. Rob.
Avocat marron.
- Nom : Litsée glutineuse.
- Nom à La Réunion : Avocat marron.
- Autre nom à La Réunion : Avocat marron à petites feuilles. Litsée.
- Nom scientifique : Litsea glutinosa (Lour.) C. Rob.
- Synonyme :
- Litsea glutinosa (Lour.) C. Rob. var. brideliifolia (Hayata) Merr.
- Litsea glutinosa (Lour.) C. Rob. var. littoralis Blume.
- Litsea laurifolia (Jacq.) F.M. Bailey.
- Litsea laurifolia (Jacq.) F.M. Bailey var. roxburghii (Nees) Cordem.
- Sebifera glutinosa Lour.
- Tetranthera laurifolia Jacq.
- Ordre : Laurales.
- Sous-famille : Lauroidae.
- Tribu : Laureae.
- Genre : Litsea Lam.
- Origine : Voir texte.
Litsea glutinosa (Lour.) C. Rob., appartient à la famille des Lauraceae à la sous-famille des Lauroidae et au genre Litsea Lam., qui comprend environ 150 espèces.
Origine, distribution de Litsea glutinosa (Lour.) C. Rob.
Originaire de l'Inde, du sud de la Chine à la Malaisie, de l'Australie et des îles du Pacifique occidental, Litsea glutinosa (Lour.) C. Rob., a été très largement introduit comme plante ornementale, médicinale, pour stabilisation des sols, le bois de chauffe et pour nourrir le bétail dans de nombreuses régions, souvent naturalisée l'espèce est considérée comme envahissante à La Réunion, Maurice, Rodrigues, Madagascar, aux Comores, en Afrique du Sud et en Nouvelle-Calédonie.
Litsea glutinosa à La Réunion.
Litsea glutinosa (Lour.) C. Rob. est nommé à La Réunion, Avocat marron. Cet arbre introduit avant 1825, naturalisé est très commun sur toute l'île en basse et moyenne altitude dans les forêts sèches ou humides des bas, les zones dégradées, les cultures, les friches et les coulées de lave.
Nuisibilité Litsea glutinosa à La Réunion.
Litsea glutinosa (Lour.) C. Rob est inscrit dans la liste des espèces envahissantes de La Réunion, niveau 5 sur 5, niveau 5 : taxon exotique (ou cryptogène) très envahissant, dominant ou co-dominant dans les milieux naturels ou semi-naturels, ayant un impact direct fort sur la composition, la structure et le fonctionnement des écosystèmes. Très présent dans les jachères, les forêts dégradées et même en culture, Litsea glutinosa est recensé dans 35% des champs de canne à sucre.
De nombreuses facultés favorisent son caractère envahissant, Litsea glutinosa est un arbre à croissance très rapide, ses stratégies de multiplications sont variées :
- Courte période juvénile.
- Longue et abondante période de fructification, avec une forte attractivité des drupes pour les oiseaux frugivores, dissémination par endozoochorie par les oiseaux.
- Fort taux de drageonnage, dormance tégumentaire permettant la survie du stock de graine.
L'Avocat marron à fort potentiel envahissant prend la place des espèces végétales indigènes lors de la régénération de milieux perturbés. Il en résulte une perte drastique de la biodiversité végétale locale.
Description de Litsea glutinosa (Lour.) C. Rob.
Litsea glutinosa est un arbre dioïque, chaque arbre ne porte que des fleurs mâles (staminées), soit femelles (pistillées). Il peut atteindre une hauteur de 15 m, son aspect est dressé et touffu, son écorce est grise et fine et ses rameaux sont brun-jaunâtres et pubescents.
Les feuilles persistantes alternes sont disposées en spirale. Elles sont portées par un pétiole grêle et pubérulent de 15 à 30 mm. Elles sont elliptiques lancéolées à obovales de 6 à 14 cm de long sur 3 à 6 cm de large, apex aigu à obtus, et la base cunéiforme. La face supérieure de la feuille est luisante, glabrescente, la face inférieure est marquée par la nervure médiane proéminente.
Les fleurs sont groupées en panicules d'ombellules. Les fleurs mâles et femelles sont jaune pâle, dépourvues de périanthe, pubérulentes (couvertes de poils fins, mous et peu serrés) et mesurent environ 4 mm de long.
Les fleurs mâles avec environ 15 étamines de 5 mm de long.
Les fleurs femelles avec 15 staminodes et un style de 5 mm de long, avec 4 à 5 bractées de 5 mm de long à la base de chaque ombellule.
Les fruits globuleux de 7 à 8 mm, d'abord verts deviennent, noirs luisant à maturité ils renferment une seule graine. Les fruits sont très appréciés des oiseaux frugivores et même consommés par l’homme, notamment en Thaïlande.
Utilisation médicinale Litsea glutinosa (Lour.) C. Rob.
L'écorce des racines et les feuilles de Litsea glutinosa sont utilisées en médecine pour réduire la fièvre, réduire l'enflure, et traiter la diarrhée, également utilisées pour le traitement de la furonculose. Les feuilles et le mucilage dans la gomme de l'écorce, ont été utilisés pour la fabrication de cataplasmes. L'écorce agit également comme un astringent émollient dans le traitement de la diarrhée et la dysenterie. Les graines pilées sont appliquées extérieurement contre les furoncles.
Utilisation Litsea glutinosa (Lour.) C. Rob.
L'écorce et le bois contiennent du gluten et peuvent être utilisés comme liants. Le noyau de la graine contient environ 50% d'huile, il est utilisé pour fabriquer du savon. Les fibres des racines sont utilisées pour la fabrication de corde et de la pâte à papier. Le bois est utilisé pour la fabrication de meubles.
V
Ludwigia octovalvis - Herbe bourrique - Onagraceae - exotique
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Ludwigia octovalvis - Herbe bourrique - Onagraceae - exotique
4 pétales
Photos
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Descriptifs
mi-aime-a-ou
Herbe bourrique flore de La Réunion
Herbe bourrique .
- Nom : Herbe bourrique.
- Autres noms : Herbe à pique, Manger mouton, Herbe Joséphine,
- Gandia marron, Girofle d’eau, Poivre sauvage.
- Nom scientifique : Ludwigia octovalvis (Jacq.) P.H.Raven.
- Synonymes :
- Jussiaea angustifolia Lam.
- Jussiaea scabra Willd.
- Jussiaea suffruticosa L.
- Jussiaea villosa Lam.
- Ludwigia suffruticosa L.
- origine : Régions tropicales et subtropicales du monde.
Ludwigia est un genre de plantes de la famille des Onagraceae, originaires des régions tempérées et chaudes d'Europe et d'Amérique du Nord. Ce genre comprend environ 80 espèces.
Ludwigia octovalvis, nommé à La Réunion Herbe bourrique est une plante buissonnante, pérenne, qui peut mesurer plus d'un mètre de hauteur. Elle est présente dans les lieux perturbés, sur les bords des chemins, en cultures, elle affectionne les sols humides poussant en bordure d'étangs : à l'Étang du Gol à Saint-Louis, à l'Étang de Saint-Paul, à Grand Étang, à l'étang de Cambuston...
Herbe bourrique est une plante ligneuse, ses racines sont fasciculées, elle développe de nombreuses racines adventives. Elle peut pousser sur terre ou dans l'eau.
Les jeunes tiges vert bordeaux sont pubescentes et cannelées.
Les feuilles portées par un court pétiole sont alternes, simples, à marge entière, velues sur les deux faces. Elles mesurent de 5 à 10 cm de long. Le limbe est ovale à lancéolé se terminant en coin aigu. Les nervures sont très marquées.
Les fleurs axillaires sont solitaires, avec un court pédoncule. Le calice est velu, cannelé linéaire. Chaque fleur comporte 4 sépales triangulaires, 4 pétales jaunes à base étroite, 8 étamines, le style a un stigmate divisé en 4 petits lobes. Floraison pratiquement toute l'année à La Réunion.
Le fruit est une capsule velue, déhiscente, linéaire, presque cylindrique, à huit côtes, d'où le nom d'espèce, octovalvis, terminé par les 4 sépales de l’ancienne fleur. Il renferme un très grand nombre de petites graines qui sont dispersées par l’eau et le vent.
V
Manihot esculenta Crantz - Manioc - Euphorbiaceae
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Manihot esculenta Crantz - Manioc - Euphorbiaceae - Amérique centrale. Amérique du Sud.
essentiel du phénome
Photos
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Descriptifs
mi-aime-a-ou
xxxxx
- Nom commun : Manioc.
- Nom scientifique : Manihot esculenta Crantz.
- Synonyme :
- Janipha aipi (Pohl) J.Presl.
- Janipha manihot (L.) Kunth.
- Jatropha aipi (Pohl) A.Moller.
- Jatropha diffusa (Pohl) Steud.
- Jatropha digitiformis (Pohl) Steud.
- Jatropha dulcis J.F.Gmel.
- Jatropha flabellifolia (Pohl) Steud.
- Jatropha manihot L.
- Mandioca aipi (Pohl) Link.
- Manihot aipi Pohl.
- Manihot edule A.Rich.
- Manihot flabellifolia Pohl.
- Manihot sprucei Pax.
- Manihot utilissima Pohl.
- Ordre : Malpighiales.
- Famille : Euphorbiaceae - Euphorbiacées.
- Sous-famille : Crotonoideae.
- Tribu : Manihoteae.
- Genre : Manihot Mill.
- Origine : Amérique centrale. Amérique du Sud.
Manihot esculenta Crantz., le manioc appartient à la famille des Euphorbiaceae à la sous-famille des Crotonoideae au genre Manihot qui comprend plus de 100 espèces. Il existe un grand nombre de cultivars ou de variétés cultivés de manioc. Ils se distinguent par des attributs morphologiques, tels que la taille et la forme des feuilles, la taille de la plante, le mode de ramification, la couleur des tiges et des pétioles, la forme des tubercules, la durée du cycle de rendement.
Origine, distribution Manihot esculenta.
Manihot esculenta Crantz est originaire d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud. Aujourd'hui le manioc est très largement cultivé et récolté comme plante alimentaire dans les régions tropicales et subtropicales. Le manioc est une culture majeure, il représente en effet la quatrième source de calories dans les pays tropicaux où plus de 700 millions de personnes en dépendent pour leur sécurité alimentaire.
Manihot esculenta à La Réunion.
C'est Mahé de la Bourdonnais qui du Brésil, en 1735 transporta les premières boutures de Manioc à l'île de France (Maurice). Trois ans plus tard La Compagnie des Indes en 1738 par le voilier Griffon envoya des boutures à l'île de La Réunion. Le manioc est toujours cultivé à La Réunion, en petite quantité, mais il n'est pas rare d'en trouver pour la consommation personnelle dans les jardins créoles.
Description Manihot esculenta Crantz.
Le manioc se développe par un système de racines traçantes d'environ 100 cm de long, les racines par la suite entament un processus de gonflement qui marque le début de la tubérisation. Ce phénomène se caractérise par l'épaississement secondaire des racines traçantes. 4 à 8 tubercules sont généralement produits.
Les rameaux de manioc peuvent atteindre une hauteur de 4 m. Les vielles parties des rameaux portent des cicatrices saillantes en forme de bouton qui sont les anciens points d'attache des pétioles aux noeuds. Généralement la tige principale produit deux types de ramification :
- Une ramification trichotomique, division successive en trois rameaux.
- Une ramification latérale caractérisée par la production d'un rameau au niveau de n'importe qu'elle partie de la tige principale.
Les feuilles sont disposées en spirale autour de la tige. Chaque feuille est sous-tendue par 3 à 5 stipules d'environ 1 cm de longueur. Le pétiole mesure de 5 à 30 cm de longueur. La feuille est palmée ou lobée, le nombre des lobes foliaires varie entre trois et neuf.
Le manioc est une plante monoïque, alors que la floraison est fréquente et régulière chez certains cultivars, elle est rare ou non existante chez d'autres. Les fleurs sont portées en panicules terminales. Les fleurs mâles se trouvent au sommet, les fleurs femelles à la base. Les fleurs mâles et femelles possèdent 5 périanthes de couleur jaunâtre ou rougeâtre. La fleur mâle possède 10 étamines disposées en 2 verticilles de 5 étamines. Les filets sont libres et les anthères petites. La fleur femelle se compose d'un ovaire monté sur un disque glandulaire à 10 lobes. D'une longueur de 3 à 4 cm, l'ovaire possède trois locules et six ailes. Chaque locule renferme un ovule simple. Le stigmate est constitué de 3 lobes s'unissant en un style simple. Les fleurs femelles s'ouvrent en premier lieu, elles sont suivies, environ une semaine plus tard, des fleurs mâles. Le manioc est généralement allogame.
Après la pollinisation et la fécondation, l'ovaire se développe en un jeune fruit qui arrivera à maturité 70 à 90 jours plus tard. Le fruit est une capsule globulaire de 1 à 1.5 cm de diamètre. Il possède 6 fines ailes longitudinales. L'endocarpe ligneux renferme trois loges d'une graine. Lorsque le fruit est sec, l'endocarpe éclate et disperse son contenu.
Toxicité Manihot esculenta Crantz.
Les tubercules et les feuilles de manioc contiennent du cyanure pouvant s'avérer toxique. Par conséquent, il importe d'éliminer cet élément ou d'en réduire substantiellement la quantité présente dans les tubercules et les feuilles afin de les rendre propres à la consommation humaine.
Utilisation Manihot esculenta Crantz.
On consomme généralement ses racines tubérifiées riches en amidon, mais aussi ses feuilles.
- manihot esculenta, le manioc amer, le plus cultivé car son rendement est supérieur; il est non consommable sans prétraitement. Il contient des glucosides cyanurés toxiques qui sous l'effet d'une enzyme se transforment en acide cyanhydrique. Ce poison, en quantité plus importante dans l'écorce, est éliminé par épluchage, lavage ou cuisson, ou séchage au soleil, ou fermentation. Les racines séchées sont transformées en tapioca, en cassave ou en farine. Le tapioca est une fécule de manioc amer qui est utilisé pour épaissir les soupes, les puddings, les crèmes ou les flans. On le retrouve dans les perles du Japon, ajoutées dans les potages. Le terme tapioca signifie résidu séché en langue indienne.
- manihot opi, le manioc doux, aux racines et aux feuilles consommables directement. Les feuilles du manioc doux se préparent comme les épinards. Épluchée, lavée et coupée en morceaux, la racine du manioc doux peut être cuite à l'eau salée et cuisinée comme la pomme de terre pour accompagner viandes ou poissons.
V
Mimosa pudica L. - Sensitive - Fabaceae (Mimosoideae)
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Mimosa pudica L. - Sensitive - Fabaceae (Mimosoideae) - Amérique du Sud
essentiel du phénome
Photos
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Descriptifs
mi-aime-a-ou
- Nom : Mimosa pudique.
- Nom à La Réunion : Sensitive. Trompe la mort.
- Nom scientifique : Mimosa pudica L.
- Ordre : Fabales.
- Famille : Fabaceae - Fabacées.
- Sous-famille : Mimosoideae.
- Tribu : Mimoseae.
- Genre : Mimosa L.
- Origine : Amérique du Sud.
Mimosa pudica L., appartient à la famille des Fabaceae à la sous-famille des Mimosoideae et au genre Mimosa L., qui comprend environ 400 espèces.
Origine, répartition Mimosa pudica L.
Mimosa pudica, le mimosa pudique ou la sensitive serait originaire d'Amérique du sud puisqu'elle a tout d'abord été décrite au Brésil. Elle est maintenant distribuée de façon pantropicale, elle est très fréquente en zones tropicales et sub-tropicales. L'espèce est largement naturalisée à travers le monde.
Mimosa pudica à La Réunion.
Mimosa pudica porte le nom de Sensitive ou Trompe la mort à La Réunion, en effet les feuilles sont sensitives, folioles et pétioles se referment lorsqu'on les touche en cas de vent ou de pluie.
Ce phénomène est la thigmonastie, il s'agit de l'un des mouvements les plus spectaculaires du règne végétal. Ce mouvement de repli est défensif, il permet à la plante de se protéger des intempéries, des prédateurs. Une fois le calme revenu, les feuilles reprennent leur port. Des cellules spécialisées motrices sont responsables du repli, dans le cas de Mimosa pudica, ces cellules sont situées dans le pulvinus à la base des folioles et des feuilles de la plante, par un phénomène de migration d'eau : la cellule stimulée chasse l'eau engendrant le repli.
La sensitive est commune à La Réunion, la plante est amphinaturalisée, assimilée comme indigène. Elle se développe sur des types de sols très divers. Elle est présente en basse altitude sur tout le pourtour de l'île.
Nuisibilité de Mimosa pudica.
Mimosa pudica, la sensitive est une mauvaise herbe, une adventice des champs de canne à sucre surtout dans certaines régions de la zone humide où elle peut présenter un caractère dominant. Elle pousse dans les milieux anthropisés ou perturbés. Mimosa pudica est inscrit dans la liste des espèces envahissantes de La Réunion, niveau 3 sur 5, niveau 3 : taxon exotique (ou cryptogène) envahissant se propageant uniquement dans les milieux régulièrement perturbés par les activités humaines (bords de route, cultures, pâturages...) avec une densité plus ou moins forte.
Mimosa pudica L se décline à La Réunion en deux variétés :
-Mimosa pudica L. var. hispida Brenan.
- Mimosa pudica L. var. unijuga (Duchass. et Walp.) Griseb.
Description de Mimosa pudica.
Mimosa pudica est une petite plante généralement étalée sur le sol rampante ou ascendante d'une hauteur de 20 à 50 cm, parfois grimpante jusqu'à 1 m de hauteur. Son système racinaire consiste en une racine pivot, profonde et robuste, et en de vastes racines fibreuses avec des modules.
Sa tige cylindrique, pleine est rapidement lignifiée à la base, lâchement hispide et pourvue d'épines éparses faiblement recourbées. La plante se révèle très épineuse au stade adulte. Les rameaux de couleur pourpre peuvent atteindre 2 m de long.
Les feuilles sont portées par un pétiole long de 2 à 6 cm, pubescent, portant quelques épines ou inerme, à la base du pétiole se trouvent deux stipules linéaires de 5 à 10 mm de long, à nervation parallèle.
Les feuilles sont alternes, composées, avec un limbe composé de 1 à 2 paires de pennes presque digitées. Chaque penne porte 10 à 28 paires de folioles linéaires oblongues et sessiles. Les folioles sont asymétriques à la base et apiculées au sommet, la marge verte virant au pourpre est bordée de poils appliqués et raides.
Les inflorescences sont axillaires ou terminales. Chaque inflorescence est formée de 1 à 4 glomérules de couleur rose à pourpre, de 1 à 1,5 cm de diamètre, portés par un pédoncule de 12 à 25 mm de long.
Chaque glomérule est composée de nombreuses fleurs. Les fleurs sont constituées d'un calice minuscule, d'une corolle de 4 pétales soudés, campanulée de 2 à 3 mm et de 4 étamines roses à anthères blanches de 7 à 8 mm de long, forment l'androcée. Au milieu des étamines se trouve le style blanc filiforme.
Le fruit est une petite gousse plate composée de 3 à 4 articles, longue de 1 à 1,5 cm, à marge armée de longs poils raides.
Chaque article de la gousse contient une seule graine lisse de forme ovale à orbiculaire, de couleur brune.
Multiplication Mimosa pudica.
La Sensitive est une plante pérenne. Elle se propage uniquement par graines.
Toxicité Mimosa pudica.
La présence de ces nombreux alcaloïdes rend cette plante potentiellement toxique. Parmi les alcaloïdes : la mimosine, norépinéphrine, bufoténine, tryptamine.
Utilisation médicinale Mimosa pudica.
Les Mayas connaissaient les vertus relaxantes et antidépressives des feuilles. C'était une plante médico-magique pour les anciennes populations amérindiennes des Caraïbes. Aux Antilles françaises, la racine est traditionnellement utilisée en décoction contre le mal de gorge et la coqueluche. Elle est utilisée en médecine traditionnelle en Afrique, en Inde et en Chine.
V
Momordica charantia L - Margose ou margoze - Cucurbitaceae - exotique
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Momordica charantia L - Margose ou margoze - Cucurbitaceae - exotique
Synonymes :
- Momordica muricata Willd.
- Momordica senegalensis Lam.
- Momordica indica L.
Photos
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Descriptifs
mi-aime-a-ou
Momordica charantia L Margose margoze Momordique à Feuilles de vigne fruit flore
Margose ou margoze.
- Nom : Margose ou margoze.
- Autre nom : Momordique à feuilles de vigne.
- Fruit : Margose.
- Nom scientifique : Momordica charantia L.
- Synonymes :
- Momordica muricata Willd.
- Momordica senegalensis Lam.
- Momordica indica L.
- Origine : Asie.
Momordica charantia L. est une espèce très commune à La Réunion, elle est nommée margose ou margoze. Elle est très courante sur le bord des chemins dans les zones ensoleillées ou en bordure des champs et surtout dans les haies. On la retrouve parfois dans les parcelles de canne à sucre. Elle est considée comme une espèce adventice cette liane étouffe les plantes cultivées.
La margose est une plante herbacée rampante ou grimpante de la famille des Cucurbitacées cette liane peut grimper sur plus de deux mètres de hauteur. Principalement annuelle elle se multiplie par graines ou de façon végétative à partir de bourgeons issus du rhizome.
Les tiges, munies de vrilles s'accrochent aux arbres quand elles le peuvent, sinon elles rampent sur le sol. Elles sont frêles menues, sarmenteuses, rameuses et feuillées. Leur surface extérieure est striée, parsemée de très petits poils.
Sur toute la longueur des tiges, de longs pétioles portent les feuilles. Ils sont accompagnés d'une longue vrille velue, latérale et filiforme, enroulée en spirale.
Les feuilles alternes, ressemblent aux feuilles de vigne, minces, molles et velues. Ce sont de grands cœurs divisés jusqu'au-delà de leur milieu en cinq ou sept lobes inégaux. Les bords des lobes sont dentelés. Les feuilles ont une odeur forte et une saveur amère. On les utilise dans la confection de la bière à la place du houblon.
Des pédoncules frêles mais plus longs que les pétioles soutiennent les fleurs axillaires et solitaires. Ils ont à leur base une petite bractée sessile, arrondie ou en forme de rein, avec des bords très entiers. Les fleurs sont petites inodores et jaunâtres.
L'ovaire se transforme en fruit semblable à un cornichon. Verdâtre en naissant, il devient jaune safran à maturité. Sa surface extérieure est parsemée d'énormes verrues. Il peut prendre différentes formes. Sa pulpe jaunâtre, douce et comestible enferme des semences recouvertes d'une membrane rouge sang.
A la réunion le fruit, la margose est préparée cuite en carry, crue en rougail et dans des salades pimentées. La liane est très commune dans l'île. Sur le site : recette de cuisine - Rougail margose.
V
Oxalis latifolia - Gros trèfle - OXALIDAC. -
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Oxalis latifolia - Gros trèfle - OXALIDAC. - S. Am.
Scientifique - vernaculaire - Famille - Origine
essentiel du phénome
Photos
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Descriptifs
mi-aime-a-ou
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Oxalis latifolia Kunth.
Oxalis à feuilles larges.
- Nom : Oxalis à feuilles larges.
- Nom à La Réunion : Gros trèfle, Oseille.
- Nom scientifique : Oxalis latifolia Kunth.
- Synonyme :
- Ionoxalis attenuata Petit.
- Ionoxalis bipartita Rose.
- Ionoxalis buchtienii Rusby.
- Ionoxalis Calcaria Petit.
- Ionoxalis tenuiloba Rose.
- Oxalis acromelaena Diels.
- Oxalis araucana Reiche.
- Oxalis buchtienii (Rusby) R. Knuth.
- Oxalis tenuiloba (Rose) R. Knuth.
- Oxalis vallicola (Rose) R. Knuth.
- Ordre : Oxalidales.
- Genre : Oxalis L.
- Origine : Mexique. Amérique centrale et du Sud.
Oxalis latifolia Kunth, appartient à la famille des Oxalidaceae et au genre Oxalis L., le plus grand de la famille avec plus de 800 espèces présentes dans le monde entier, la diversité des espèces est particulièrement riche dans les régions tropicales du Brésil, au Mexique et en Afrique du Sud. Oxalis vient du grec oxys, qui signifie aigre, et tetraphylla du latin tetraphyllus qui signifie à quatre feuilles.
Origine Oxalis latifolia.
Oxalis latifolia Kunth est originaire du Mexique, de l'Amérique centrale et du Sud, l'espèce a été introduite sur la plupart des continents, souvent naturalisée, elle est devenue dans de nombreuse régions une adventice, une mauvaise herbe infectant de nombreux types de cultures, elle est aussi considérée comme une espèce envahissante.
Oxalis latifolia à La Réunion.
Oxalis latifolia Kunth porte le nom vernaculaire à La Réunion de Gros trèfle, cette plante herbacée est largement naturalisée dans l'île, très commune, on la trouve de basse altitude jusqu'à 1500 m.
A La Réunion le genre Oxalis est représenté par les espèces et sous-espèces suivantes :
- Oxalis corniculata L.
- Oxalis corniculata L. var. corniculata.
- Oxalis corniculata L. var. villosa (M. Bieb.) Hohen.
- Oxalis debilis Kunth.
- Oxalis debilis Kunth var. corymbosa (DC.) Lourteig.
- Oxalis latifolia Kunth.
- Oxalis tetraphylla Cav.
Nuisibilité de Oxalis latifolia à La Réunion.
Oxalis latifolia Kunth est une espèce adventice, une mauvaise herbe présente dans les cultures maraîchères et dans les champs de canne à sucre. Très difficile à éradiquer, elle se propage essentiellement par voie végétative, bulbes, bulbilles, lorsqu'on déterre un pied, il est très fréquent de trouver une douzaine de petits bulbes autour du bulbe principal, les germinations sont exceptionnelles. Oxalis latifolia Kunth est inscrit dans la liste des espèces envahissantes de La Réunion, niveau 3 sur 5, niveau 3 : taxon exotique (ou cryptogène) envahissant se propageant uniquement dans les milieux régulièrement perturbés par les activités humaines (bords de route, cultures, pâturages...) avec une densité plus ou moins forte.
Description de Oxalis latifolia.
Oxalis latifolia, le Gros-trèfle est sans tige externe. Il apparaît sous la forme d'une touffe de feuilles longuement pétiolées. La plante est possède une racine pivotante, de couleur blanc cireux, à formations secondaires très développées, ainsi que quelques radicelles. Elle développe un bulbe ovoïde ou globuleux, atteignant 2,5 cm de long et 2 cm de large, entouré d'écailles protectrices. Les rhizomes issus de la base du bulbe, portant des bulbilles blanches à l’extrémité.
Les feuilles portées par un pétiole vertical long de 5 à 20 cm sont composées de trois grandes folioles terminales, vertes, violacées, étalées, de forme triangulaire ou en cœur. Elles sont parfois repliées au niveau de la nervure centrale.
Les fleurs, de couleur mauve à cœur blanc-jaunâtre, sont réunies par petits groupes à l'extrémité d'un pédoncule plus long que les feuilles. La fleur est composée d'un calice de 5 sépales libres, glabres, inégaux, d'une corolle à 5 pétales libres à sommet largement arrondi et de 10 étamines poilues.
Le fruit, une capsule déhiscente contenant plusieurs graines. Le fruit se développe très rarement.
Les graines sont de forme ellipsoïde de 1 mm de long, de couleur brunâtre à tégument rugueux.
Multiplication de Oxalis latifolia.
La reproduction d'Oxalis latifolia se fait essentiellement de façon végétative par les petits bulbes se trouvant à l’extrémité des tiges souterraines.
Toxicité de Oxalis latifolia.
Oxalis latifolia contient de l'acide oxalique qui est toxique pour le bétail.
V
Pycreus intactus   (Vhal) J. Raynal - Ø - Cyperaceae -
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Pycreus intactus   (Vhal) J. Raynal - Ø - Cyperaceae - ?
essentiel du phénome
Photos
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Descriptifs
Tufted leafy perennial (or annual depending on habitat conditions), culms erect. Inflorescence anthelate, spikelets lanceolate, not linear at base.
“The general facies is of a species of Cyperus rather than Pycreus, but style branches are always two” Gordon-Gray
V
Solanum torvum Sw.- Bringellier - Solanaceae
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Solanum torvum Sw.- Bringellier - Solanaceae - Exotique
(n’est pas le Bringellier marron)
- Synonymes :
- Solanum ficifolium Ortega.
- Solanum mayanum Lundell.
Photos
Solanum_torvum_2
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Descriptifs
mi-aime-a-ou
Solanum torvum Sw.
Fausse aubergine, aubergine sauvage.
- Nom : Fausse aubergine, aubergine sauvage.
- Autre nom : Bélangère bâtard. Mélongène-diable. Graine magotte.
- Nom scientifique : Solanum torvum Sw.
- Synonyme :
- Solanum ficifolium Ortega.
- Solanum mayanum Lundell.
- Ordre : Solanales.
- Sous-famille : Solanoideae.
- Tribu : Solaneae.
- Genre : Solanum L.
- Sous-genre : Leptostemonum.
- Origine : Amérique centrale et Amérique du Sud.
Solanum torvum Sw., appartient à la famille des Solanaceae à la sous-famille des Solanoideae et au genre Solanum L., l'un des genres les plus vastes du règne végétal, entre 1 000 et 1 100 espèces, recensées. Les taxinomistes ont subdivisé le genre Solanum en 7 sous-genres : Archaesolanum, Bassovia, Leptostemonum, Lyciosolanum, Minon, Potatoe, Solarium. Solanum torvum Sw., est classé dans le sous-genre Leptostemonum qui comprend environ 40 espèces, toutes originaires d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud.
Origine, répartition de Solanum torvum Sw.
Solanum torvum Sw., est originaire d'Amérique centrale et d’Amérique du Sud, largement distribué il est devenu une adventice pantropicale. L'espèce est cultivée comme légume en Afrique de l'Ouest, en Afrique centrale, dans le sud et l'est de l'Asie.
La fausse aubergine ou aubergine sauvage doit tenir son nom commun du fait qu'elle est utilisée comme porte-greffe pour les solanacées comestibles, notamment les aubergines et parfois les Tomates.
Solanum torvum à La Réunion.
Solanum torvum Sw., est une espèce sténonaturalisée (localement naturalisée) à La Réunion, présente en basse altitude principalement dans le Sud de l'Étang-Salé à Saint-Joseph et dans l'Ouest de Bras-Panon à Sainte-Rose, le plus souvent en terrain ouvert sur des sols perturbés, les bords de routes et chemins, les terrains vagues.
Nuisibilité de Solanum torvum à La Réunion.
Solanum torvum Sw., est inscrit dans la liste des espèces envahissantes de La Réunion, niveau 3 sur 5, niveau 3 : taxon exotique (ou cryptogène) envahissant se propageant uniquement dans les milieux régulièrement perturbés par les activités humaines (bords de route, cultures, pâturages...) avec une densité plus ou moins forte.
Description de Solanum torvum Sw.
Solanum torvum SW est une plante arbustive peu ramifiée, pouvant atteindre trois mètres de hauteur. Les tiges pubescentes, étalées ou retombantes sont munies de quelques épines acérées éparses légèrement recourbées.
Les feuilles simples sont alternes, solitaires ou parfois en paires. Le pétiole mesure jusqu'à 5 cm de long, les stipules sont absentes. Le limbe est de forme ovale, lobé jusqu'à 7 lobes plus ou moins triangulaires à l'apex aigu à obtus.
L'inflorescence est un corymbe compact, ramifié pouvant contenir jusqu’à 100 fleurs, terminal au début, devenant ensuite latéral. La fleur blanche est portée par un pédicelle de 5 à 10 mm de long. Le calice persistant est composé de 5 lobes de 3 à 4 mm de long. La corolle étoilée d’environ 2,5 cm de diamètre est composée de cinq lobes lancéolés. Les étamines jaunes sont insérées sur le tube de la corolle.
Le fruit est une baie globuleuse de 1 à 1,5 cm de diamètre, jaunâtre, contenant de nombreuses graines.
Les graines discoïdes, de 1,5 à 2 mm de long sont brunâtres.
Multiplication Solanum torvum Sw.
Solanum torvum Sw., se multiplie par ses graines.
Utilisation médicinale Solanum torvum Sw.
Solanum torvum est utilisé en médecine traditionnelle. Ses fruits et ses feuilles peuvent combattre toute une série d’activités microbiennes.
V
Stachytarpheta urticifolia (Salisb.) Sims. - Queue de rat - Verbenaceae
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Stachytarpheta urticifolia (Salisb.) Sims. - Queue de rat - Verbenaceae - Amérique
essentiel du phénome
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Photo de J.-P. Le Guelte
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- Nom : Herbe bleue.
- Nom à La Réunion : Herbe à chenilles.
- Autre nom : Queue de rat.
- Nom scientifique : Stachytarpheta urticifolia (Salisb.) Sims.
- synonyme :
- Cymburus urticifolius Salisb.
- Verbena salisburii Endl.
- Zappania urticifolia (Salisb.) Poir.
- Ordre : Lamiales.
- Famille : Verbenaceae - Verbénacées.
- Genre : Stachytarpheta Vahl.
- Origine : Amérique.
Stachytarpheta urticifolia (Salisb.) Sims., appartient à la famille des Verbenaceae et au genre Stachytarpheta Vahl., qui comprend environ 130 espèces.
Origine, distribution Stachytarpheta urticifolia.
Originaire des zones tropicales et subtropicales d’Amérique Stachytarpheta urticifolia s'est naturalisé dans de nombreuses régions tropicales, l'espèce est souvent devenue une mauvaise herbe envahissante.
Stachytarpheta urticifolia à La Réunion.
Stachytarpheta urticifolia nommé à La Réunion Herbe à chenilles est une espèce très commune à La Réunion, présente de basse à moyenne altitude sur l'ensemble de l'île. Elle se développe de préférence dans le lieux lumineux et humide le long des chemins, dans les lieux incultes, sur les sols cultivés à la lisière des forêts.
Nuisibilité Stachytarpheta urticifolia à La Réunion.
Stachytarpheta urticifolia est considéré comme une espèce adventice, une mauvaise herbe qui infeste les cultures irriguées. Stachytarpheta urticifolia (Salisb.) Sims est inscrit dans la liste des espèces envahissantes de La Réunion, niveau 3 sur 5, niveau 3 : taxon exotique (ou cryptogène) envahissant se propageant uniquement dans les milieux régulièrement perturbés par les activités humaines (bords de route, cultures, pâturages...) avec une densité plus ou moins forte.
Stachytarpheta urticifolia est très proche de Stachytarpheta jamaicensis Gardn, l'on distingue Stachytarpheta urticifolia par sa taille nettement plus grande jusqu'à 2 m de hauteur et par ses feuilles à sommet et dents plus aiguës et les faces plus crispées.
Description de Stachytarpheta urticifolia.
Stachytarpheta urticifolia est une herbe ou un petit abrisseau robuste à tiges multiples pouvant atteindre 2 m de hauteur. La tige est quadrangulaire, légèrement pubère et très souvent ligneuse à sa base.
Les feuilles pétiolées sont opposées, simples. Le limbe est ovale-lancéolé, de 4 à 8 cm de long et de 2 à 4 cm de large, à apex aigu, avec des zones surélevées distinctes entre les nervures, donnant à la feuille un aspect matelassé. La marge est intensément dentée jusqu'à la base de la feuille.
Inflorescence terminale en long épi dressé de 15 à 50 cm, charnu, portant des fleurs bleues à violettes. Les fleurs fleurissent progressivement le long de l'axe, par petit groupe de 3 à 6 fleurs. La corolle tubulaire est d'une couleur pouvant aller du bleue pâle au violet foncé. Elle est formée de 5 pétales inégaux et mesure 5 à 10 mm de long. Les lobes des deux pétales supérieurs sont plus larges que ceux des 3 pétales inférieurs. Les fleurs sont très attrayantes pour les abeilles, les papillons et les oiseaux.
Les fruits secs enfoncés dans les rainures de la tige florifère, sont coniques, marrons, de 5 mm de long, se divisant en 2 graines à maturité.
Multiplication Stachytarpheta urticifolia.
Stachytarpheta urticifolia se propage par ses graines, qui s’accrochent au pelage des animaux, aux machines agricoles. Les graines germent toute l’année avec de bonne condition d’humidité.
V
Thunbergia laevis Nees. - Bec martin. Liane toupie. - Acanthaceae
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Thunbergia laevis Nees. - Bec martin. Liane toupie. - Acanthaceae - Asie
essentiel du phénome
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- Nom commun à La Réunion : Bec martin. Liane toupie.
- Nom scientifique : Thunbergia laevis Nees.
- Synonymes :
- Thunbergia fragrans Roxb.
- Thunbergia convolvuloides Baker.
- Thunbergia volubilis Pers.
- Ordre : Lamiales.
- Famille : Acanthaceae - Acanthacées.
- Sous-Famille : Thunbergioideae.
- Genre : Thunbergia Retz.
- Origine : Asie.
Thunbergia laevis de la famille des Acanthaceae est une espèce amphinaturalisée (assimilée indigène) à La Réunion. Cette liane porte deux noms vernaculaires dans l'île, la liane toupie et bec martin en référence à son fruit en forme de bec rappelant celui du Martin triste Acridotheres tristis
Nuisibilité de Thunbergia laevis à La Réunion.
Thunbergia laevis est une liane volubile assez fréquente qui pousse à basse et moyenne altitude. Elle se développe principalement dans les haies, au bord des chemins et dans les parcelles cultivées, principalement dans les champs de canne à sucre où elle est difficile à éliminer car elle se reproduit par fragments de racine ou de souche provoqués par le travail du sol et les sarclages. Thunbergia laevis est donc une espéce rudérale et adventice à La Réunion. Thunbergia laevis est une espèce considérée à La Réunion comme potentiellement envahissante.
Description de Thunbergia laevis.
Thunbergia laevis possède comme racine un pivot profond, sa tige simple à peu ramifiée est de forme quadrangulaire, striée longitudinalement, elle peut mesurer plusieurs mètres de long en grimpant et s'enroulant sur tout support.
Les feuilles simples, opposées sont portées par un long pétiole, elles sont de couleur vert clair avec une nervation palmée trinervée nettement visible. La forme de la feuille permet nettement de distinguer cette espèce, la base arrondie est caractérisée par deux lobes latéraux pointus, le limbe est de forme ovale allongé à triangulaire, le sommet se termine en pointe.
De longs pédoncules portent les fleurs solitaires. La fleur formée d’un tube surmonté de cinq lobes étalés est blanche parfois à gorge jaune.
Le fruit est une capsule divisée en deux loges contenant chacune une graine. La capsule est surmontée d’un long bec, d'où son nom local de Bec martin.
V
Tridax procumbens - Casse tout seul ou Herbe aux cailles - ASTERACEE
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Tridax procumbens - Casse tout seul ou Herbe aux cailles - ASTERACEE - Am. c.
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Tridax procumbens L.
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Herbe à lapins. Herbe à cailles.
- Nom commun : Tridax marguerite.
- Nom à La Réunion : Herbe à lapins. Herbe à cailles.
- Autre nom : Casse-tout-seul.
- Nom scientifique : Tridax procumbens L.
- Synonyme : Balbisia divaricata Cass.
- Ordre : Asterales.
- Sous-famille : Asteroideae.
- Tribu : Heliantheae.
- Genre : Tridax L.
- Origine : Amérique centrale et Amérique du Sud tropicale.
Tridax procumbens L., appartient à la famille des Asteraceae à la sous-famille des Asteroideae et au genre Tridax qui comprend une trentaine d'espèces originaires principalement des régions tropicales du Nord et Amérique du Sud. Le nom tridax provient des fleurs ligulées femelles blanches, munies de trois dents à l’extrémité.
Origine de Tridax procumbens.
Tridax procumbens est originaire de l'Amérique centrale et de l'Amérique du Sud tropicale. L'espèce a été introduite dans les régions tropicales, subtropicales et tempérées du monde entier, très souvent naturalisée. Tridax procumbens est considéré dans de nombreux pays comme une espèce adventice et envahissante.
Nuisibilité Tridax procumbens à La Réunion.
A La Réunion cette espèce naturalisée est considérée comme une mauvaise herbe, désignée sous le terme d'espèce adventice. Elle est toutefois peu fréquente dans les parcelles cultivées et généralement peu abondante.
Tridax procumbens nommé dans l'île casse-tout-seul ou parfois herbe à cailles se rencontre aussi dans les habitats perturbés, sur les bors des routes et chemins, il est classé dans la liste des espèces envahissantes de La réunion, niveau 3 sur 5, niveau 3 : Taxon exotique (ou cryptogène) envahissant se propageant uniquement dans les milieux régulièrement perturbés par les activités humaines (bords de route, cultures, pâturages...) avec une densité plus ou moins forte.
Description Tridax procumbens.
Tridax procumbens se maintient au sol grace à un puissant pivot. Cette plante herbacée, vivace, plus ou moins étalée sur le sol, forme des taches de 50 cm de diamètre d'ou dépassent les axes florifères de 20 à 40 cm de hauteur.
La tige est cylindrique, pleine et fortement hispide, couverte de poils blancs pluricellulaires de 1 mm, tuberculés à la base.
Les feuilles sont portées par un pétiole de 1 à 2 cm de long. Elles sont opposées, simples, épaisses, molles et de couleur vert foncé. Le limbe est ovale à lancéolé, à base atténuée en coin et à marge fortement et irrégulièrement dentée. Les deux faces sont couvertes de poils.
Les inflorescences sont des capitules solitaires portés par un pédoncule de 10 à 30 cm de long, abondamment hispide. Le capitule contient de 3 à 6 fleurs ligulées de couleur crème, qui sont uniquement femelles et ont en général 3 dents, parfois que deux. Au centre du capitule 10 à 30 fleurs jaunes, tubulées qui sont hermaphrodites séparées par des écailles membraneuses.
Le fruit est un akène étroitement obconique à cylindrique, conique à sa base de 1.5 à 3 mm de long, pubescent et de couleur marron foncé à noire à maturité. Il est surmonté d’un pappus de soies plumeuses de couleur jaune paille, étalé horizontalement à maturité.
Multiplication Tridax procumbens.
La plante produit un grand nombre d'akène de 50 à 1500. Le pappus persistant permet aux akènes d'être transportés par le vent. Le pouvoir adhérant des aigrettes qui surmontent les graines leur permet également de s’accrocher aux poils des animaux ou aux vêtements.
Utilisation médicinale Tridax procumbens.
Tridax procumbens est connu pour avoir plusieurs activités thérapeutiques : antivirale, antibiotique, cicatrisante, insecticide et anti-inflammatoire. Certaines zones tribales de l'Inde utiliseraient le jus des feuilles pour guérir les blessures fraîches et arrêter les saignements.
V
Urochloa maxima - Fataque - Amaranthaceae - Exotique
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Urochloa maxima - Fataque - Amaranthaceae - Exotique
synonymes nombreux dont
Panicum maximum
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- Nom commun : Urochloé maximal.
- Autre nom : Guinée.
- Nom à La Réunion : Herbe-fataque.
- Autres noms à La Réunion : Fataque.
- Nom scientifique : Urochloa maxima (Jacq.) R.D. Webster..
- Synonyme :
- Megathyrsus maximus (Jacq.) B.K. Simon et S.W.L. Jacobs.
- Panicum jumentorum Pers.
- Panicum laeve Lam.
- Panicum maximum Jacq.
- Panicum polygamum Sw.
- Poales.
- Famille : Poaceae - Poacées.
- Sous-famille : Panicoideae.
- Tribu : Paniceae.
- Sous-tribu : Setariinae.
- Genre : Urochloa P. Beauv.
- Origine : Afrique. Madagascar. Réunion. Maurice.
Urochloa maxima (Jacq.) R.D. Webster., connu aussi sous son ancien nom scientifique Panicum maximum Jacq est une espèce de la famille des Poaceae et du genre Urochloa. Plusieurs travaux phylogéniques récents ont confirmé la place de Panicum maximum Jacq. dans le genre Urochloa P. Beauv. Le genre Urochloa regroupe des plantes herbacées, annuelles ou vivaces, dont certaines espèces sont cultivées comme céréales ou comme plantes fourragères. D'autres sont considérées comme des « mauvaises herbes » des cultures, notamment de maïs et de la canne à sucre.
Origine, répartition de Urochloa maxima.
Urochloa maxima est originaire de l'Afrique, de Madagascar, de l'île Maurice et de La Réunion, l'espèce est largement naturalisée dans les régions tropicales.
Urochloa maxima à La Réunion.
A La Réunion cette espèce indigène nommée Herbe-fataque est très fréquente du littoral jusqu'en moyenne altitude, aussi bien en zone sèche que moyennement humide, présente le long des routes et chemins généralement sous ou près des arbres et des arbustes, dans les prairies et les endroits généralement humides.
Nuisibilité Urochloa maxima à La Réunion.
Urochloa maxima se propage dans les milieux naturels ou semi-naturels avec une densité plus ou moins importante, l'herbe-fataque est inscrite dans la liste des espèces envahissantes de La Réunion, niveau 4 sur 5, niveau 4 : taxon exotique (ou cryptogène) envahissant se propageant dans les milieux naturels ou semi-naturels avec une densité plus ou moins importante sans toutefois dominer ou codominer la végétation. Cette graminée se retrouve aussi dans les sols cultivés, c'est une adventice une mauvaise herbe importante dans les champs de canne à sucre, en raison de sa capacité à se développer dans des conditions ombragées.
Description Urochloa maxima.
Urochloa maxima est une herbe pérenne à annuelle, dressée, ou plus ou moins couchée à la base, s'enracinant aux noeuds inférieurs, de couleur vert-clair pouvant atteindre 3.5 m de hauteur. Son tallage est important, le tallage est une propriété de nombreuses espèces de poacées qui leur permet de produire de multiples tiges à partir de la plantule initiale assurant ainsi la formation de touffes denses.
Le chaume (tige) rapidement ramifié, est cylindrique, creux, les noeuds sont pourvus de poils blancs duveteux.
Les feuilles sont alternes et simples linéaires à étroitement lancéolées, la marge est scabre, la nervure médiane blanchâtre est saillante à la face inférieure. La gaine est glabre, la ligule située à la jonction de la gaine et du limbe est membraneuse ciliée, de de 4 à 6 mm de haut, avec quelques longs cils sur les bords.
L'inflorescence est une panicule oblongue, pyramidale, lâche, longue de 30 à 60 cm et large de 15 à 30 cm avec des ramifications basales bien développées qui sont verticillées. Les épillets sont oblongs, obtus ou aigus, arrondis à l'arrière souvent de couleur vert à pourpre.
Le grain est fusiforme, long de 3 mm et large de 1 mm.
Multiplication Urochloa maxima.
Urochloa maxima se multiplie par ses graines transportées par l’eau ou par les oiseaux. L'espèce se propage aussi par la fragmentation de ses tiges souterraines ou bien par la division des touffes.
Utilisation Urochloa maxima.
Urochloa maxima est un fourrage très répandu en zone tropicale. Il est communément appelé guinée, cette poacée est appréciée pour ses rendements élevées, sa facilité de récolte et ses valeurs nutritives.
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Les étapes de la revégétalisation d’une zone envahie par une coulée
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1) +2 +3 ans Les lichens et les mousses
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Après un ou deux ans, la coulée se recouvre progressivement de lichens [Stereocaulon vulcani - Fleur de roche], adaptés à des conditions de vie extrême. Puis des mousses [] vont s'installer dans les anfractuosités de la roche où l'on trouve un dépôt produit par les lichens et une humidité plus élevée. Ces deux plantes sont apportées par le vent. [plantes anémochores]
V
2) +2, +8 ans Fougères héliophiles
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Aprés six à huit ans, dans les anfractuosités de la roche, là où s'est accumulé un début de sol, des spores de fougères héliophiles ( qui poussent au soleil) vont germer. Le renouvellement fréquent de leur fronde, en se dégradant, contribue à enrichir le sol en matière organique.
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3) +12 +13 ans Bois de rempart, herbacées héliophiles,
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Normalement, aprés 12 à 13 ans, quelques arbustes pionniers comme le Bois de rempart, s'installent sur ces débuts de sol. Les graines légères de cet arbre sont apportées par le vent. C'est aussi à ce stade que vont s'implanter de nombreuses plantes herbacées héliophiles comme la "Paille sabre".
Aujourd'hui, (photo ci-contre) on voit s'installer deux plantes exotiques, le Filaos et le Bois de chapelet au milieu des "Pailles sabres"
V
4) + 2 +3 siècles Forêt de Bois de couleur des Bas
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progressivement le sol va s'épaissir, les arbres et arbustres caractéristiques de la forêt de Bois de couleurs des Bas vont s'installer. Les plantes pionnières héliophiles vont disparaître et les oiseaux forestiers vont coloniser ce milieu apportant avec eux de nouvelles graines.
Il faut normalement 2 à 3 siècles pour reconstituer une forêt de Bois de couleurs des Bas.
V
Plantes anémochores vs. plantes ornithocores http://svt.ac-reunion.fr/ressources/regionales/site_apoi/oiseauxvent/oiseaux_vent.htm D'après Dominique Strasberg dans Ecologie
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Lors de la colonisation des laves, on a vu que dans un premier temps (Etape 2 et 3) s'installent uniquement des lichens, mousses et fougères. Puis lors des étape 3 et 4, s'installent les premiers arbres ou arbustes dont les graines sont soit apportées par le vent, soit apportées par les oiseaux.
Les plantes anémochores,en général des structures légéres, sont transportées au hasard par le vent; elles peuvent franchir de grandes distances.
Les plantes ornithochores sont transportées par les oiseaux (dans les déjections, ou collées sur le plumage). La plupart de ces oiseaux (transportant les graines) ne colonisent que des milieux où ils trouvent des perchoirs, le plus souvent des arbres ou arbustes...
Les deux graphiques ci-dessous donnent le nombre moyen d'individus (arbres ou arbustres), que l'on peut observer sur une surface de 100 m2
D'après Dominique Strasberg dans Ecologie t 26 (3) 1995 p(169-180)
1. 2
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Découverte des plantes sur la coulée
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Abrus precatorius - cascavelle - Fabaceae - Exotique : Inde et Asie
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Abrus precatorius - cascavelle - Fabaceae - Exotique : Inde et Asie
goût de réglisse.
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- Nom : Pois rouge.
- Nom à La Réunion : cascavelle.
- Autre nom à La Réunion : Graine diable, Herbe de diable, liane réglisse, réglisse marron.
- Nom scientifique : Abrus precatorius L.
- Synonyme :
- Abrus abrus (L.) Wright.
- Abrus cyaneus R.Vig.
- Abrus maculatus Noronha.
- Abrus minor Desv.
- Abrus squamulosus E.Mey.
- Abrus tunguensis Lima.
- Glycine abrus L.
- Ordre : Fabales.
- Famille : Fabaceae - Fabacées.
- Sous-famille : Faboideae.
- Tribu : Abreae.
- Genre : Abrus Adans.
- Origine : Inde et Asie.
Abrus precatorius L., appartient à la famille des Fabaceae à la sous-famille des Faboideae et au genre Abrus Adans, qui comprend une quinzaine espèces.
Origine, répartition Abrus precatorius L.
Abrus precatorius est une espèce paléotropicale, introduite et très souvent naturalisée dans les régions néotropicales.
Abrus precatorius à La Réunion.
Pois rouge, Abrus precatorius cette plante est appelée à La Réunion cascavelle, ou parfois : Graine diable, Herbe de diable, liane réglisse, réglisse marron. Elle tapisse agréablement les normes et les bords de mer où elle aime les terrains sablonneux et pierreux.
Deux sous-espèces de Abrus precatorius L., sont présentes à La Réunion :
- Abrus precatorius L. subsp. precatorius.
- Abrus precatorius L. subsp. africanus Verdc.
Utilisation Abrus precatorius à La Réunion.
Ses graines sont utilsées dans le kayamb ou caïambe qui se présente sous la forme d'un caison de 40 X 60 cm en bois léger sur lequel on appose une armature à base de tiges de bambou creux. Le réceptacle ainsi obtenu permet l'utilisation des graines de cascavelle. Secoué en cadence de droite et de gauche, il créé un glissement des graines " la grainée " dont le bruit sert à rythmer le déhanchement des danseurs de Maloya. Ses graines sont aussi utilisées pour faire des chapelets et des bijoux.
Description de Abrus precatorius L.
Cet arbrisseau a des racines traçantes et chevelues. La tige est sarmenteuse, comprimée et l'on a l'impression qu'en fait elle est composée de deux tiges réunies. Haute de trois à quatre mètres cette liane s'enroule sur les arbres qui sont proches d'elle.
Son épiderme est gris mince et son enveloppe cellulaire verte. Elle est remplie d'un suc semblabe à celui de la réglisse d'où le nom de liane réglisse et réglisse marron.
Abrus precatorius lance de manière anarchique des rameaux grêles et alternes.
Les feuilles sont alternes 5 à 13 cm de long arrondies et pennées avec 5 à 15 paires de folioles. Elles sont d'un très beau vert clair.
Les fleurs sont petites, blanches ou rouges et sont disposées en épis. Le calice en forme de cloche est partagé en quatre lobes irréguliers, avec le lobe supérieure bien plus important que les autres. La corolle est en forme de papillon.
Le pistil se transforme en gousse. Les gousses sont petites, elles sont arrondies et grisâtres. Elles sont composées de deux lames membraneuses contenant deux à six graines rondes, dures et luissantes. La couleur des graines est parfois blanche mais le plus souvent elles sont d'un beau rouge vif avec une tache noir près de leur ombilic.
Toxicité de Abrus precatorius L.
La graine est hautement toxique. Elle contient de l'abrine qui est le toxique végétal connu le plus dangereux.
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Aleurites moluccanus (L.) Willd - Bancoulier - Euphorbiaceae
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Aleurites moluccanus (L.) Willd - Bancoulier - Euphorbiaceae - Asie tropicale et Océanie
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- Nom commun : Aleurite des Moluques. Noyer de bancoule. Noyer des Moluques.
- Nom à La Réunion : Bancoul.
- Autre nom : Bancoulier. Bois de cercueil.
- Nom du fruit à La Réunion : Noix de bancoul.
- Nom scientifique : Aleurites moluccanus (L.) Willd.
- Synonyme :
- Aleurites ambinux Pers.
- Aleurites javanicus Gand.
- Aleurites trilobus J.R. Forst. et G. Forst.
- Jatropha moluccana L.
- Ordre : Malpighiales.
- Sous-famille : Crotonoideae.
- Tribu : Aleuritideae.
- Sous-tribu : Aleuritinae.
- Genre : Aleurites J.R. Forst. et G. Forst.
- Espèce : Aleurites moluccanus.
- Origine : Asie tropicale et Océanie.
Aleurites moluccanus (L.) Willd., appartient à la famille des Euphorbiaceae à la sous-famille des Crotonoideae et au genre Aleurites composé de deux espèces :
- Aleurites moluccanus (L.) Willd.
- Aleurites rockinghamensis (Baill.) P.I.Forst.
Origine, distribution de Aleurites moluccanus.
Origine d'Aleurites moluccanus est incertaine, probablement Asie tropicale et Océanie : Inde à Chine, Polynésie, Australie, Nouvelle-Guinée. Cette espèce est largement cultivée dans toutes les régions tropicales et subtropicale et très souvent naturalisée.
Aleurites moluccanus à La Réunion.
Aleurites moluccanus a été introduit à La Réunion juste après son introduction à l'île Maurice depuis l'Inde en 1759 par le comte d'Estang.
Aujourd'hui Aleurites moluccanus, nommé le plus souvent Bancoule, parfois Bancoulier est une espèce naturalisée dans l'île, présente à basse altitude souvent en bordure des ravines et en milieux forestiers perturbés. Aleurites moluccanus est une espèce classée comme potentiellement envahissante à La Réunion.
Description Aleurites moluccanus.
Le bancoule avec ses jeunes feuilles de couleur gris argenté se distingue de loin. C'est un arbre touffu au port arrondi, ample et à croissance rapide pouvant atteindre 20 mètres de hauteur.
Son tronc droit d'un diamètre de 80 cm à 1.20 m est recouvert d'une écorce gris-clair légèrement fissurée longitudinalement. Sève collante, bois blanc et tendre, son bois est utilisé dans certaines régions pour la fabrication de boîtes de thé et des canoës, à La Réunion dans le passé pour la fabrication des barques.
Les feuilles pétiolées sont alternes et entières. Les pétioles canaliculés sur le dessus sont de la longueur des feuilles, ils portent supérieurement, à l'endroit où ils s'unifient à elles, deux corps glanduleux. Les feuilles pouvant mesurer jusqu'à 35 cm de longueur sont palmées en 3 ou 5 lobes. La marge est ondulée parfois irrégulièrement dentée. Les feuilles nettement nervurées sont d'aspect pubescent, de couleur vert-clair et de couleur gis argenté lorsqu'elles sont jeunes.
Inflorescences multiflores, fleurs mâles et femelles sont séparées mais sur la même inflorescence terminale.
- Fleurs mâles à pédicelle grêle, de 3.5 à 13 mm de long, calice cupuliforme, corolle blanche à 5 pétales obovales, 15 à 20 étamines, anthère ellipsoïde, longue de 0.3 à 0.6 mm.
- Fleurs femelles à pédicelle plus robuste et toujours plus court que celui des fleurs mâles.
Les fruits très durs sont globuleux de 3 à 7 cm, distinctement sillonné, souvent un peu asymétrique. Ils contiennent une ou deux graines. Ces graines sont oléagineuses et peuvent contenir 60 % d'huile.
Utilisation Aleurites moluccanus à La Réunion.
- Dans le passé, pendant la grande guerre, faute de pétrole, les graines de bancoulier servaient pour l'éclairage. On fait sécher l'amande au soleil, on fait une mèche en tige de raphia. - Le bois servait pour la construction des barques.
Utilisation médicinale Aleurites moluccanus à La Réunion.
En phytothérapie :
- Les feuilles, chauffés avec un fer à repasser, sont appliquées successivement aux articulations en cas de rhumatisme articulaire aigu.
- Utilisé pour l'estomac et les troubles intestinaux chez les enfants, l'asthme, la mauvaise haleine, des lésions cutanées et des ulcères, par le ventre gonflé, et pour le rajeunissement après l'intoxication.
- L'huile de noix est considéré comme un laxatif puissant, parfois utilisée comme huile de ricin.
Utilisation Dans ses zones d'origines.
- Le Bancoulier est cultivé pour sa noix, qui peut être consommée grillée.
- l'huile de noix sert pour s'éclairer.
- L'huile rentre dans la composition de vernis et de peintures.
- Après séchage, l'amande brûlée fournissait la teinture noire utilisée pour les tatouages.
- Les souches en décomposition du bancoulier abritent des vers comestibles appelés : vers de bancoule.
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Amaranthus viridis L - Brède pariétaire - Amaranthaceae
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Amaranthus viridis L - Brède pariétaire - Amaranthaceae - ???
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- Nom commun : Amarante verte.
- Nom à La Réunion : Amarante.
- Autre nom à La Réunion :
- Brède pariétaire. Paillatère. Pariétaire.
- Nom scientifique : Amaranthus viridis L.
- Synonyme :
- Amaranthus gracilis Desf. ex Poir.
- Amaranthus viridis Hook.f.
- Euxolus viridis (L.) Moq.
- Ordre : Caryophyllales.
- Famille : Amaranthaceae - Amaranthacées.
- Genre : Amaranthus L.
- Origine : Indéterminée.
Amaranthus viridis L, amarante verte appartient à la famille des Amaranthaceae et au genre Amaranthus qui comprend environ 70 espèces. Amaranthus vient du mot grec signifiant impérissable et viridis du latin signifiant vert. L'origine de l'espèce est incertaine, elle est naturalisée dans les régions chaudes et tempérées du monde.
Amaranthus viridis à La Réunion.
A La Réunion Amaranthus viridis est considéré comme une espèce amphinaturalisée (assimilé indigène), elle porte les noms vernaculaires de : Amarante, brède pariétaire, paillatère ou pariétaire. La plante est consommée sous forme de brède dans la cuisine réunionnaise d'où son nom de brède pariétaire.
Nuisibilité de Amaranthus viridis à La Réunion.
Amaranthus viridis est présente à La Réunion sur toute l'île essentiellement à basse et moyenne altitude. C'est une adventice des parcelles cultivées. Elle est peu fréquente dans la canne à sucre, et colonise surtout les cultures maraîchères. Amaranthus viridis est classé au niveau 3 sur 5 (échelle de C. Lavergne) dans la liste des espèces envahissantes de La Réunion. Niveau 3 : taxon exotique (ou cryptogène) envahissant se propageant uniquement dans les milieux régulièrement perturbés par les activités humaines (bords de route, cultures, pâturages...) avec une densité plus ou moins forte.
Description de Amaranthus viridis.
L'amarante verte est une plante herbacée annuelle ou pérenne à vie courte. Elle est ancrée dans le sol par un ou plusieurs forts pivots ramifiés. Son port est dressé ou plus ou moins ascendant, atteignant jusqu'à 1 m de hauteur.
La tige assez mince est cylindrique, striée, glabre à légèrement pubescente dans sa partie supérieure avec des poils multicellulaires, de couleur verte et souvent rougeâtre à sa base.
Les feuilles alternes, simples sont portées par des pétioles atteignant 10 cm de long. Le limbe est deltoïde-ovale à rhomboïde-oblong, à base courtement cunéiforme, apex émarginé avec un petit mucron, face supérieure et inférieure glabre. La marge est entière parfois sinuée. Les nervures latérales, 7 à 8 légèrement arquées sont bien visibles.
Inflorescences constituées de cymes agglomérées disposées en épis fins, axillaires ou le plus souvent terminaux, fréquemment paniculés, atteignant 12 cm de long, ou dans la partie inférieure de la tige souvent disposées en glomérules axillaires dense d'environ 7 mm de diamètre.
Les fleurs sont unisexuées, subsessiles, vertes. Les fleurs mâles et femelles mélangées. Les fleurs femelles sont plus nombreuses : bractées et bractéoles lancéolées-ovales, d'environ 1 mm de long, blanchâtres membraneuses, 3 tépales oblongs à obovales, de 1 à 1.5 mm de long, ovaire supère. Les fleurs mâles possèdent 3 étamines avec un filet blanchâtre et des anthères jaunes en croix.
Le fruit est une capsule indéhiscente, subglobuleuse, d'environ 1.5 mm de diamètre, habituellement fortement ridée, ne dépassant pas ou légèrement le périanthe, terminé par un très court stigmate trifide, contenant une graine.
La graine noir brillant est subglobuleuse, légèrement comprimée, lisse, d'environ 1 mm de diamètre.
Multiplication de Amaranthus viridis.
Amaranthus viridis se reproduit uniquement par ses graines, qui sont dispersées par l'eau et par le vent. Elle produit un grand nombre de graines qui ont une longue viabilité.
Utilisation de Amaranthus viridis.
Les feuilles et les jeunes plantes d'Amaranthus viridis, avant qu'elles ne fleurissent sont parfois consommées comme légume cuit. Les feuilles contiennent des tanins, des sucres réducteurs et des résines.
L'espèce sert également de fourrage pour le bétail et comme engrais vert.
Les cendres de la plante sont riches en soude et elles sont parfois utilisées pour faire du savon.
Utilisation médicinale de Amaranthus viridis.
Les feuilles sont diurétiques et purgatives.
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Bidens pilosa - Piquant - ASTERAC.
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Bidens pilosa - Piquant - ASTERAC. - Amérique
essentiel du phénome
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Bidens pilosa L
Piquant, Herbe à aiguilles
Espèce adventice et envahissante à La Réunion.
- Nom commun : Piquant, Herbe à aiguilles.
- Nom à La Réunion : Sornette. Sornet.
- Nom scientifique : Bidens pilosa L.
- synonyme(s) :
- Bidens leucantha (L.) Willd.
- Coreopsis coronata L.
- Coreopsis leucantha L.
- Coreopsis leucanthema L.
- Ordre : Asterales.
- Famille : Asteraceae - Asteracées :: 71 espèces sur le site.
- Sous-famille : Asteroideae.
- Tribu : Heliantheae.
- Genre : Bidens L.
- Origine : Amérique du Sud.
Bidens pilosa L appartient à la famille des Asteraceae à la sous-famille des Asteroideae et au genre Bidens qui comprend environ 250 espèces présentes dans toutes les régions tropicales et tempérées chaudes du monde. La plupart des espèces sont présentes dans les Amériques, en Afrique, en Polynésie, certaines en Europe et en Asie.
Origine, répartition de Bidens pilosa L.
Bidens pilosa est originaire d'Amérique du Sud, cette espèce introduite est maintenant une adventice cosmopolite à toutes les régions tropicales et subtropicales du monde.
Bidens pilosa à La Réunion.
Bidens pilosa, Piquant ou herbe à aiguilles est présent sur toute La Réunion du littoral jusqu'à 1 000 mètres d'altitude.
Nuisibilité Bidens pilosa à La Réunion.
Cette espèce est considérée comme une mauvaise herbe, une adventice, en effet elle envahit toutes les cultures. Son mode de reproduction rend difficile le contrôle de sa propagation, elle se reproduit uniquement par graines, ces dernières sont disséminées par l'homme et les animaux, l'eau et le vent. Elles s'accrochent aux vêtements ou aux fourrures. C'est de cette manière que la plante est dispersée d'une zone à une autre. Les graines sont capables de germer immédiatement après la dispersion. Bidens pilosa est une espèce très commune qui colonise les milieux perturbés, les bords des routes, les chemins forestiers. Bidens pilosa est inscrit dans la liste des espèces envahissantes de La Réunion, niveau 3 sur 5, niveau 3 : taxon exotique (ou cryptogène) envahissant se propageant uniquement dans les milieux régulièrement perturbés par les activités humaines (bords de route, cultures, pâturages...) avec une densité plus ou moins forte.
Description Bidens pilosa.
Le Piquant est une plante herbacée à port dressé, très ramifiée, haute en général de 20 à 60 cm, pouvant atteindre 1,5 m.
Sa tige creuse est quadrangulaire, elle est colorée en brun-rouge, et striée. Les angles portent de petits poils.
Les feuilles vert-clair, jusqu'à 20 cm de longueur sont opposées, pennées de 3 à 5 folioles, portées par des pétioles longs, bordés de minuscules poils blancs. Les folioles sont portées par des pétiolules courts, le limbe est ovale à ovale-lancéolé, les bords dentés en scie ou crénélés-dentés. La foliole terminale est plus grande que les folioles latérales.
Les fleurs sont regroupées en têtes globuleuses en position terminale ou à la base des feuilles.
Chaque tête se compose de quelques fleurs blanches étalées à la périphérie et de nombreuses fleurs jaunes au centre. L'inflorescence est entourée de deux rangs de petites pièces vertes en forme de spatule.
A maturité, les fruits des akènes forment des boules noires hérissées de piquants.
Multiplication Bidens pilosa.
Bidens pilosa se multiplie par ses graines qui sont dispersées par le vent, transportées par l'eau ou sur les poils de bétail. Les fruits ont de petits crochets barbus qui leur permettent de s'accrocher facilement aux vêtements et à la fourrure des animaux qui passent pour se disséminer.
Utilisation médicinale Bidens pilosa.
Bidens pilosa est utilisé dans la médecine traditionnelle dans de nombreuses régions d'Afrique, d'Asie et d'Amérique tropicale. Les racines, les feuilles et les graines sont utilisée comme : antibactérien, antidysentérique, anti-inflammatoire, antimicrobien, antipaludique, diurétique, hépato-protecteur et activité hypotenseur.
Utilisation culinaire Bidens pilosa.
En Afrique sub-saharienne, les pousses tendres fraîches ou séchées et les jeunes feuilles sont utilisées comme un légume-feuille en particulier en période de pénurie alimentaire.
71 espèce(s) dans la famille des Asteraceae - Asteracées
1 espèce(s) dans le genre Bidens
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Boehmeria penduliflora - Bois de chapelet - Urticaceae
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Boehmeria penduliflora - Bois de chapelet - Urticaceae -Exo. Asie tempérée et Asie tropicale
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Bois de chapelet, Boehmère à fleurs pendantes.
- Nom : Bois de chapelet, Boehmère à fleurs pendantes.
- Nom à La Réunion : Bois de chapelet.
- Nom scientifique : Boehmeria penduliflora Wedd. ex D.G. Long.
- Synonyme :
- Boehmeria macrophylla D. Don.
- Boehmeria penduliflora Wall. ex Wedd.
- Ordre : Rosales.
- Tribu : Boehmerieae.
- Genre : Boehmeria Jacq.
- Origine : Asie tempérée et Asie tropicale.
Boehmeria penduliflora Wedd. ex D.G. Long, appartient à la famille des Urticaceae et au genre Boehmeria Jacq., qui comprend environ 100 espèces originaires de l'Asie, de l'Amérique du Nord, et de l'Afrique, bien que relatif aux orties, le genre n'a pas de poils urticants, en raison de la similitude d'aspect, certaines espèces sont communément appelées fausses orties.
Origine, répartition de Boehmeria penduliflora.
Boehmeria penduliflora Wedd. ex D.G. Long., est une espèce originaire d'Asie tempérée et d'Asie tropicale : Chine, Bhoutan, Nord de l’Inde, Népal, Nord du Laos, Myanmar, Thaïlande, Vietnam. L'espèce vraisemblablement introduite comme plante à fibre à Maurice et à La Réunion s'est naturalisée.
Boehmeria penduliflora à La Réunion.
Boehmeria penduliflora Wedd. ex D.G. Long., a été introduite à La Réunion dans les années 1970, aujourd'hui très largement naturalisée dans l'île, elle est une des premières plantes à faire son apparition sur les coulées de laves récentes. Elle est aussi présente dans l'enclos du Piton de La Fournaise y compris dans la zone volcanique active. On la trouve localement dans la forêts des Hauts et le long des bords de rivières. A La Réunion Boehmeria penduliflora est nommée bois de chapelet, en effet les fleurs groupées en petite sphères sur de longs chatons ressemblent à un chapelet.
Nuisibilité de Boehmeria penduliflora à La Réunion.
Le Bois de chapelet est une espèce pionnière des milieux perturbées, cet abrisseau prend la place des plantes indigènes, empêchant ainsi l’établissement de la succession végétale naturelle. Boehmeria penduliflora occupe la même niche écologique que l'espèce endémique de La Réunion Boehmeria stipularis Wedd., elle représente donc un danger pour cette espèce, de plus on peut craindre des phénomènes d’hybridation avec Boehmeria penduliflora et Boehmeria macrophylla, ceci pourrait entraîner à terme, la disparition de Boehmeria stipularis.
Boehmeria penduliflora Wedd. ex D.G. Long., est inscrite dans la liste des espèces envahissantes de La Réunion, niveau 5 sur 5, niveau 5 : Taxon exotique (ou cryptogène) très envahissant, dominant ou co-dominant dans les milieux naturels ou semi-naturels, ayant un impact direct fort sur la composition, la structure et le fonctionnement des écosystèmes.
Description de Boehmeria penduliflora.
Boehmeria penduliflora est un arbrisseau qui peut atteindre 1,50 m de hauteur, les tiges simples sont dressées, les ramilles grêles sont cylindriques et pubescentes.
Les feuilles opposées, simples sont pétiolées. Le pétiole de 1 à 3 cm est muni à sa base d'une paire de stipules libres, linéaires-deltoïdes, strigueuses, de 6 à 13 mm de long. Le limbe est étroitement elliptique-ovale et parfois falciforme, de 10 à 40 cm de long et de 1 à 7 cm de large, son sommet est atténué-acuminé, sa base en coin. Les deux faces du limbe sont pourvues de poils qui ont tendance à tomber avec l’âge. Les nervures sont nombreuses, imprimées à la face supérieure et saillantes à la face inférieure. Les marges sont dentées.
Les inflorescences sont axillaires, les fleurs sont unisexuées, staminées et pistillées, fleurs mâles et femelles sur une même plante, rarement sur des plantes différentes, ou entassés dans des grappes isolées ou séparées sur la même inflorescence. Les fleurs femelles sont groupées en glomérules successifs formant de longues inflorescences de 5 à 20 cm de long. Les fleurs mâles forment des épis courts denses d'environ 6 cm.
Les fruits sont des akènes sessiles, fruit comprimé latéralement, de forme ovoïde presque orbiculaire, ou ellipsoïde, hermétiquement fermée par périanthe persistant.
Multiplication de Boehmeria penduliflora.
Boehmeria penduliflora se reproduit par ses graines, légères, de petites tailles, elles sont disséminées par le vent, ou involontairement transportées sur des vêtements, dans les chaussures, sur des animaux.
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Casuarina equisetifolia L - Filao - Casuarinaceae - Asie tropicale. Australie. Mélanésie.
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Les nodosités du filao
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Casuarina equisetifolia, C. cunninghamania et C. glauca, sont des arbres tropicaux actinorhiziens de la famille des Casuarinacées qui comprend environ 90 espèces d'arbres et d'arbustes répartis en quatre genres : Casuarina, Allocasuarina, Ceuthostoma et Gymnostoma. En association avec Frankia et des champignons mycorhiziens, les Casuarinacées peuvent croître sur des sols marginaux carencés en azote et en phosphore. La famille des Casuarinacées comprend des essences tropicales, subtropicales ou méditerranéennes, adaptées à différents climats (arides à humides), à différentes altitudes (0 à 3 000 m) et à différents types de sols (acides à alcalins). Elles sont utilisées pour enrichir les sols, fixer les terrains érodés et les dunes mobiles, produire du bois d'oeuvre et de feu, ainsi que de la fibre. Les actinorhizes sont des nodosités fixatrices d'azote qu'on trouve généralement au niveau des racines des plantes angiospermes dites actinorhiziennes. Ces plantes ont la capacité de s'associer avec des bactéries actinomycètes filamenteuses du sol, fixatrices d'azote atmosphérique, du genre Frankia pour produire des actinorhizes. Chez les Casuarina de La Réunion on a observé également des nodules aériens au sein de protubérances sur les troncs.
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Casuarina equisetifolia, C. cunninghamania et C. glauca, sont des arbres tropicaux actinorhiziens de la famille des Casuarinacées qui comprend environ 90 espèces d'arbres et d'arbustes répartis en quatre genres : Casuarina, Allocasuarina, Ceuthostoma et Gymnostoma. En association avec Frankia et des champignons mycorhiziens, les Casuarinacées peuvent croître sur des sols marginaux carencés en azote et en phosphore. La famille des Casuarinacées comprend des essences tropicales, subtropicales ou méditerranéennes, adaptées à différents climats (arides à humides), à différentes altitudes (0 à 3 000 m) et à différents types de sols (acides à alcalins). Elles sont utilisées pour enrichir les sols, fixer les terrains érodés et les dunes mobiles, produire du bois d'oeuvre et de feu, ainsi que de la fibre.
Les actinorhizes sont des  HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Nodosité"nodosités  HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Fixation_de_l'azote" fixatrices d'azote qu'on trouve généralement au niveau des racines des plantes angiospermes dites actinorhiziennes. Ces plantes ont la capacité de s'associer avec des  HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Bactérie"bactéries  HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Actinomycète"actinomycètes filamenteuses du sol, fixatrices d'azote atmosphérique, du genre  HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Frankia"Frankia pour produire des actinorhizes. Chez les Casuarina de La Réunion on a observé également des nodules aériens au sein de protubérances sur les troncs.
   Les angiospermes actinorhiziennes sont essentiellement des arbres ou arbustes adaptés aux stress  HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Édaphique" édaphiques comme la  HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Salinité" salinité élevée, les  HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Métaux_lourds"métaux lourds ou les  HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Potentiel_hydrogène"pH extrêmes. Contrairement à l’unique famille des Fabacées, l’autre groupe de plantes fixatrices d’azote grâce à une symbiose avec des Rhizobium, les plantes nodulées par Frankia sont caractérisées par une large répartition taxonomique. Les espèces actinorhiziennes appartiennent en effet à 4 ordres ( HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Fagales"Fagales,  HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Cucurbitales"Cucurbitales,  HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Rosales"Rosales et Ericales), 8 familles, 24 genres  et environ 260 espèces d’angiospermes dont  les aulnes, des Ericacées, des Myricacées (le myrte des marais, Myrica gale) et des Elaeagnacées (Argousier, olivier de Bohème (Elaeagnus angustifolia). Le caractère actinorhizien est  HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Polyphylétique" polyphylétique, cette capacité symbiotique serait donc apparue indépendamment plusieurs fois au cours de l'évolution. Les plantes actinorhiziennes possèdent cependant un ancêtre commun relativement proche avec les  HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Fabacées"Fabacées, ce qui se traduit par de nombreuses similarités entre les deux systèmes symbiotiques.  Au moins une partie du programme  HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Génétique" génétique requis pour ces deux symbioses proviendrait de celui des associations de type  HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Mycorhize"mycorhizes arbusculaires, beaucoup plus anciennes et répandues.
  De façon générale, les plantes actinorhiziennes sont dotées d’une capacité à fixer l’azote aussi efficace que celle des légumineuses et, bien que moins connues, elles constituent le deuxième groupe de plantes fixatrices d’azote, dominant dans les écosystèmes pauvres en azote des régions tempérées. Les plantes actinorhiziennes sont pour la plupart des arbres et des arbustes. Leur distribution à travers le globe est très vaste ; on les retrouve en effet sur tous les continents, sauf l’Antarctique. Après les périodes de glaciation, ces plantes ont accéléré l’enrichissement des sols par l’apport l’azote et de matière organique, puis elles ont été remplacées par des plantes non fixatrices plus compétitives. Aujourd’hui, on les retrouve dans des environnements perturbés tels que les sols volcaniques ou les sols miniers, et sur les sols pauvres en azote comme les moraines ou les sols sableux. Les plantes actinorhiziennes sont généralement des espèces pionnières adaptées aux sols pauvres ou perturbés. Elles jouent un rôle important dans la colonisation de ces milieux, en préparant l'établissement d'espèces moins robustes. Leur capacité fixatrice d'azote est importante, elles contribuent au niveau global à fixer une quantité d'azote équivalente à celle fixée par les Fabacées.
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Le drame du Filao
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On parle du « drame du filao ».
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Les filaos, grâce à cette symbiose, occupent rapidement les coulées de laves, bien avant les ligneuses indigènes, et il est évident qu’aujourd’hui il est impossible à une forêt du type Mare-Longue de s’installer comme avant 1950. On parle du « drame du filao ». Les semences du filao sont dispersées par le vent puis, lorsque les filaos sont assez grands pour servir de perchoirs, par les oiseaux. Ensuite la litière des filaos, qui se décompose mal, s’oppose à toute colonisation par d’autres essences. Les coulées de laves sont donc condamnées aujourd’hui à ne porter que des peuplements monospécifiques de filaos.
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Casuarina equisetifolia L - Filao - Casuarinaceae - Asie tropicale. Australie. Mélanésie.
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Espèce envahissante à La Réunion.
- Nom : Filao à feuilles de prêle.
- Autre nom : Filao. Pin D'australie.
- Nom à La Réunion : Filao Pays. Filao bord de mer.
- Nom anglais : Australian pine.
- Nom scientifique : Casuarina equisetifolia L.
- Synonymes :
- Casuarina africana Lour.
- Casuarina brunoniana Miq.
- Casuarina excelsa Dehnh. ex Miq.
- Casuarina indica Pers.
- Casuarina lateriflora Poir.
- Casuarina littorea Oken.
- Casuarina mertensiana Rupr. ex Miq.
- Casuarina repens Hoffmanns.
- Casuarina sparsa Tausch.
- Casuarina truncata Willd.
- Ordre : Fagales.
- Famille : Casuarinaceae - Casuarinacées :: 2 espèces sur le site.
- Genre : Casuarina L. 2 espèce(s) dans le genre Casuarina
- Espèce : Casuarina equisetifolia.
- Origine : Asie tropicale. Australie. Mélanésie. Nouvelle-Calédonie.
Casuarina equisetifolia L, appartient à la famille des Casuarinaceae et au genre Casuarina L., qui comprend environ 14 espèces originaires d'Australasie (Australie, Nouvelle-Zélande), du sud-est de l'Asie et des îles de l'ouest de l'océan Pacifique.
Casuarina equisetifolia L.
Origine de Casuarina equisetifolia L.
Casuarina equisetifolia L, est un arbre originaire de l'Asie tropicale : Indonésie, Malaisie, Inde, Sri Lanka, du nord de l'Australie et Mélanésie : Nouvelle-Guinée, Nouvelle-Calédonie, Fidji. Cette espèce a été introduite comme plante ornementale, pour son bois, pour lutter contre l'érosion, dans de nombreuses régions tropicales et s'est parfois naturalisée. Casuarina equisetifolia L., est une espèce envahissante à Hawaii, au Mexique, dans les Caraïbes, en Floride à La Réunion...
Casuarina equisetifolia à La Réunion.
Casuarina equisetifolia L. a été importé de Madagascar en 1768 par l'abbé Rochon, bien acclimaté à La Réunion cet arbre a d'abord été utilisé pour lutter contre l'érosion des plages de sable fin, comme combustible, pour sa fibre et son bois. Bien acclimaté aujourd'hui, il croît spontanément.
Nuisibilité Casuarina equisetifolia à La Réunion.
Les Filao pays sont des arbres dits pionniers, capables de coloniser des sols très pauvres en éléments minéraux, des sols volcaniques par exemple. Il a colonisé les régions côtières de la Réunion où il a été planté. Il croît aujourd'hui en abondance est et devenu une espèce envahissante, il envahit actuellement les laves du Grand-Brûlé et pousse spontanément à Sainte-Rose et à Saint-Benoît. Casuarina equisetifolia remplace la végétation indigène et les habitats naturels, il perturbe les successions végétales et empêche la recolonisation du milieu par la flore indigène. Cette essence assèche les sols et abaisse la nappe phréatique. Elle n'est pas adaptée pour la ponte des tortues de l'île. Casuarina equisetifolia est inscrit dans la liste des espèces envahissantes de La Réunion, niveau 5 sur 5, niveau 5 : Taxon exotique (ou cryptogène) très envahissant, dominant ou co-dominant dans les milieux naturels ou semi-naturels, ayant un impact direct fort sur la composition, la structure et le fonctionnement des écosystèmes.
Description de Casuarina equisetifolia.
Casuarina equisetifolia a l'aspect d'un conifère bien qu'il s'agisse un arbre feuillu, il atteint une hauteur de 20 m, port en colonne, tronc rectiligne à signeux à écorce grise se desquamant par bandes peu épaisses. Les arbres âgés présentent des contreforts.
Les feuilles de Casuarina equisetifolia ressemblent à des aiguilles et sont groupées par verticilles de 9 feuilles sur le rameau.
Les fleurs sont très discrètes. Les fleurs femelles sont disposées en glomérules brun rougeâtre, insérés à l'aisselle des ramilles. Les fleurs mâles sont disposées en épis brun roussâtre, se développant à l'extrémité des ramilles.
Les fruits sont des cônes ligneux et sphériques de 12 mm de diamètre, persistant longtemps sur l'arbre. A maturité, les cônes laissent apparaître de très nombreuses petites ouvertures munies de deux écailles pointues et abritant chacune une graine.
Les graines de 2 mm de diamètre sont légères et ailées. Graine brun rouge dure portant une ailette pour faciliter la dispersion par le vent.
Casuarina equisetifolia L. Filao.
Multiplicaton de Casuarina equisetifolia.
Casuarina equisetifolia se multiplie par ses graines, un arbre produit des milliers de graines qui sont disséminées par le vent.
Culture et entretien de Casuarina equisetifolia.
Casuarina equisetifolia est de culture facile, cet arbre à croissance rapide aime une situation lumineuse, les températures élevées, ses besoins en eau sont très faibles. Il pousse sur des sols sablonneux ou superficiels, résistance exceptionnelle aux embruns et au vent.
Casuarina equisetifolia L. Filao.
Utilisation de Casuarina equisetifolia.
Le bois de Casuarina equisetifolia est utilisé pour les bardeaux, clôtures et comme bois de chauffage. Il est également cultivé pour la prévention de l'érosion.
Casuarina equisetifolia et Celosterna scabrator.
A La Réunion Casuarina equisetifolia, le Filao bord de mer est attaqué par un coléoptère longicorne Coelosterna scabrator, sa larve se développe dans son bois.
Casuarina equisetifolia L. Filao.
Casuarina equisetifolia L. Filao.
Casuarina equisetifolia L. Filao.
2 espèce(s) dans la famille des Casuarinaceae - Casuarinacées
2 espèce(s) dans le genre Casuarina
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Centella asiatica - Cochléaria - Apiaceae
Topic: Centella asiatica - Cochléaria - Apiaceae
Centella asiatica - Cochléaria - Apiaceae - indigène
limbe entier est de forme réniforme à orbiculaire, à base cordée et sommet arrondi. Il est velu ou pubescent ou laineux à la face inférieure, glabre sur la supérieure,
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Centella asiatica (L.) Urb.
Violette marron. Cochlearia.
- Nom : Violette marron. Cochlearia.
- Nom scientifique : Centella asiatica (L.) Urb.
- Synonyme :
- Centella biflora (P.Vell.) Nannf.
- Centella coriacea Nannf.
- Centella dusenii Nannf.
- Centella erecta (L.f.) Fernald.
- Hydrocotyle asiatica L.
- Hydrocotyle erecta L.f.
- Hydrocotyle ficarioides Lam.
- Hydrocotyle nummularioides A. Rich.
- Hydrocotyle sylvicola Cordem.
- Ordre : Apiales.
- Sous-famille : Mackinlayoideae
- Genre : Centella L.
- Origine : Idigène La Réunion.
Centella asiatica (L.) Urb., appartient à la famille des Apiaceae à la sous-famille des Mackinlayoideae et au genre Centella L., qui comprend selon The Plant List 53 espèces.
Origine, répartition de Centella asiatica.
Centella asiatica (L.) Urb., à une large distribution, l'espèce est présente dans les régions pantropicales et les régions subtropicales.
Centella asiatica à La Réunion.
Centella asiatica (L.) Urb., est une espèce indigène à La Réunion, cette plante vivace assez commune porte plusieurs noms vernaculaires : Violette marron. Cochlearia. Cochlearia du pays. Coclaria du pays.
La violette marron ou cochlearia pousse principalement dans les régions Sud et Est de l'île, du niveau de la mer, jusqu'à 2000 m d'altitude. Elle peut être parfois une adventice, mais peu abondante dans les parcelles de canne à sucre et en maraîchage.
Description de Centella asiatica.
Centella asiatica est une plante herbacée vivace, rampante, s'enracinant aux noeuds, elle s'ancre dans le sol par un pivot parfois important.
Elle développe de nombreuses tiges, de couleur pourpre, glabre, horizontales et rampantes qui sont fines, cylindrique, cannelées, à longs entre-noeuds aux racines adventives. Les tiges sont stolonifères, elles s'enracinent de place en place pour produire de nouveaux pieds par marcottage naturel. Centella asiatica se multiplie abondamment par ses stolons.
Les feuilles disposées en petites touffes sont portées par des longs pétioles généralement environ de 20 cm, mais pouvant atteindre parfois 50 cm. Les pétioles sont en forme de gouttières et ils ont une base engainante, ils sont glabres ou pubescents ou laineux.
La feuille est verte à texture douce, son limbe entier est de forme réniforme à orbiculaire, à base cordée et sommet arrondi. Il est velu ou pubescent ou laineux à la face inférieure, glabre sur la supérieure, marqué par une nervation palmée. La marge est crénelée à dentée.
Inflorescence en ombelle, à l'aisselle des feuilles comprenant 1 à 5 fleurs.
Les petites fleurs moins de 3 mm sont hermaphrodites de couleur rose et verte. Chaque fleur est partiellement contenue dans une bractée.
La fleur est formée d'un calice à 5 petites dents, d'une corolle 5 pétales ovales à triangulaires, de 5 étamines et de 2 styles.
Le fruit est un akène de forme circulaire à ellipsoïde, brun jaunâtre et légèrement lobé.
Utilisation de médicinale de Centella asiatica.
Centella asiatica est nommé à Madagascar : Talapetraka, elle a fait l'objet de très nombreuses études notamment à Madagascar dans le cadre de la lutte contre la lèpre par le Dr Ch. Grimes de la léproserie de Manankavely, sur la route de Tamatave et par Pierre Boiteau. Les études cliniques débutent en 1937. C'est le début d'une recherche qui s'achèvera en 1942 par l'identification de l'asiaticoside par Bontems et la mise au point d'un médicament cicatrisant, le Madécassol avec Albert Rakoto Ratsimamanga. Les retombées financières permettront la création de l'IMRA (Institut malgache de recherches appliquées).
Centella asiatica espèce distillée à la Réunion.
Centella asiatica (L.) Urb., est distillée à La Réunion pour la fabrication d'une huile végétale aux nombreuses vertus.
L'huile végétale de Centella asiatica a une action cicatrisante puissante ainsi que vasodilatatrice qui permet la régénération des tissus. Elle améliore la guérison des plaies en augmentant la production de collagène. C'est un réparateur cutané. Elle augmente l'activité anti-oxydante grâce notamment à un composant actif l'asiaticoside. C'est un actif anti-âge. De nombreuses études ont aussi démontré son action sur l'insuffisance veineuse et les varices. Elle aurait aussi des effets anti-psoriasis et une action sur les vergetures chez les femmes enceintes. On peut donc l'utiliser pour les peaux abimées pour les petites coupures car elle permet une meilleure cicatrisation, les brûlures, les plaies les vergetures, les eczémas, psoriasis, la prévention des rides. C'est un tonique de la micro-circulation cutanée : couperose, teint terne. http://www.mi-aime-a-ou.com/centella_asiatica.php
Centella asiatica (Hydrocotyle asiatica), gotu-kola ou herbe du tigre est une plante de la famille des Apiaceaes.
C'est une petite plante de 15 cm de hauteur rampante qui est originaire d'Asie.
Les fleurs sont roses.
Les graines de Gotu-kola sont petites et sphérique de la taille de celles de yerba maté ou de la plante qui danse.
Le Gotu kola est très souvent utilisée comme plante médicinale.
Il fait partie de la médecine ayurvédique indienne et chinoise au même titre que l'ashwagandha ou le malkangini.
En médecine, on utilise les feuilles de Centella asiatica en décoction, cela permet de réduire l'hypertension.
En usage externe, l'herbe du tigre permet d'apaiser les démangeaisons, d'adoucir les brûlures et de cicatriser plus facilement.
Le Centella asiatica est également très connue pour ses propriétés aphrodisiaques et antioxydantes.
Le Gotu kola possède aussi des propriétés nootropiques que l'on retrouve aussi dans l'ololiuqui et dans l'arbre corail.]
V
Clidemia hirta - Tabac boeuf - Melastomataceae
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Clidemia hirta - Tabac boeuf - Melastomataceae - Fruit : bonbon bleu
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Clidemia hirta (L.) D. Don.Clidemia hirta. Tabac Boeuf.
- Nom commun : Clidémie hérissée.
- Nom à La Réunion : Tabac Boeuf.
- Nom scientifique : Clidemia hirta (L.) D. Don.
- Ordre : Myrtales.
- Genre : Clidemia D. Don
- Origine : Amérique tropicale.
Clidemia hirta est une plante invasive de la famille des Melastomataceae. Elle est connue à La Réunion sous le nom de Tabac-bœuf, en Guadeloupe herbe-côtelette, en Martinique herbe cré-cré.
Clidemia hirta (L.) D. Don. originaire d’Amérique tropicale a été introduit dans de nombreuses zones tropicales sèches ou humides, l'espèce est naturalisée dans de nombreuses îles du Pacifique, dans l’océan Indien, Maurice, Réunion, Seychelles, Comores, Madagascar, en Australie, Asie du sud, Inde, Afrique orientale. Clidemia hirta figure sur la liste de l’UICN des 100 espèces parmi les plus envahissantes au monde.
Tabac Boeuf, Clidemia hirta est à La Réunion une peste végétale qui menace l'écosystème, suite à son adaptation notamment dans l'Est de l'île, il devient un agent de perturbation nuisible à la diversité autochtone des écosystèmes naturels ou semi-naturels parmi lesquels il s’est établi.
Tabac Boeuf, Clidemia hirta était absent à La Réunion, il a fait son apparition dans les années 1950. L'espèce tolère les différentes conditions climatiques y compris un large éventail de précipitations, elle est aussi résistante à la sécheresse. Tolérante à l'ombre elle peut en forêt occuper complètement le sous bois, en développant des fourrés très denses. Présente dans les plantations de vanille, elle se rencontre aussi dans les champs de canne à sucre et les plantations d'ananas.
L'espèce se mutiplie par ses graines, chaque plante mature peut produire plus de 500 baies contenant chacune plus de 100 graines. Les graines restent viables pendant 4 ans. En forêt humide une feuille détachée peut s'enraciner. La dispersion de Clidemia hirta est étroitement liée à la dissémination des graines par les oiseaux et plus particulièrement Pycnonotus jocosus le bulbul orphée, plus connu sous le nom Merle de Maurice.
Clidemia hirta est une herbe à base ligneuse ou un arbrisseau qui peut atteindre 1.50 m environ de hauteur. Les rameaux, pétioles et inflorescences sont entièrement garnis de poils roux ou grisâtres.
Les feuilles vertes sont marquées par 5 nervures principales longitudinales arquées parallèles, de la base jusqu'au sommet du limbe très proéminentes sur la face inférieure. Elles sont opposées, ovales, membraneuses, arquées et sont bordées de marges dentées et ciliées. Le limbe est de forme elliptique à largement ovale à oblong, brusquement acuminé au sommet, arrondi à subcordé à la base, lâchement hirsute sur les deux faces.
Inflorescences en cymes axillaires, composées de 5 à 12 fleurs.
Les fleurs blanches comportent un calice couvert de longs poils étalés, cinq pétales blancs, obtus, dix étamines blanches de 7-8 mm. Elle fleurit toute l’année.
Le fruit au goût sucré est une baie elliptique, bleu-noir de 6-8 mm, barbue, à rebord annulaire, contenant une centaine de graines.
Graine de forme obovale, portant une arille, longue de 0,5 mm. Tégument fortement réticulé.
Les Pestes végétales, une vraie menace pour une biodiversité en milieu insulaire comme à La Réunion. Environ 2.000 espèces exotiques ont été importées par l’Homme, 10% de ces plantes sont potentiellement invasives. C’est assez pour porter un coup fatal aux nombreuses espèces endémiques de l’île, c’est-à-dire des espèces uniques au monde, fruits d’une adaptation à notre milieu insulaire depuis des milliers d’années.
La protection de flore de La Réunion, il est interdit d'introduire à la Réunion tout matériel végétal frais : plantes ou parties de plantes, bulbes, rhizomes, fleurs, légumes et fruits frais.
V
Cocculus orbiculatus (L.) DC. - Liane d'amarrage. - Menispermaceae
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Cocculus orbiculatus (L.) DC. -Liane d'amarrage. - Menispermaceae - Asie
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Cocculus orbiculatus (L.) DC.
Liane d'amarrage.
- Nom commun : Liane d'amarrage.
- Nom scientifique : Cocculus orbiculatus (L.) DC.
- Synonymes :
- Cocculus ovalifolius (Vahl ex Pers.) DC.
- Cocculus trilobus (Thunb.) DC.
- Menispermum orbiculatum L.
- Menispermum ovalifolium Vahl ex Pers.
- Menispermum trilobum Thunb.
- Famille : Menispermaceae - Ménispermacées.
- Genre : Cocculus DC.
- Origine : Asie.
Cocculus orbiculatus porte le nom vernaculaire de Liane d'amarrage, cette liane appartient à la Famille des Menispermaceae et au genre Cocculus qui comprend des espèces de lianes et d'arbustes originaire des régions tropicales de l'Amérique du Nord, de l'Asie et de l'Afrique. Cocculus orbiculatus a été décrit et dénommé par Carl Linnaeus, l'espèce a été reclassée dans la classification d'aujourd'hui par Augustin Pyramus de Candolle en 1817.
Cocculus orbiculatus à La Réunion.
Cocculus orbiculatus est une espèce amphinaturalisée (assimilée indigène) à La Réunion, cette liane qui est commune dans l'île est inscrite dans la liste des espèces envahissantes (pestes végétales) niveau 4 sur 5. Elle porte le nom de liane d'amarrage car autrefois ses rameaux servaient de corde.
La liane d'amarrage est une plante grimpante pouvant atteindre une hauteur de 2 à 3 mètres.
Les feuilles caduques sont simples et entières. Elles sont portées par des pétioles pubescents de 1 à 3 cm de longueur. La forme de la feuille est variable, lancéolée ou elliptique à ovale ; parfois subcoriace, à l'apex aigu ou obtus ; et parfois trilobée. La marge des feuilles est entière.
Inflorescences groupées en racèmes pauciflores axillaires ou en thyrses denses axillaires ou terminales. Fleurs blanches unisexuées avec 6 sépales ovales à elliptiques.
Les fruits sont des drupes rondes, rouges ou rouge pourpré sombre.
Utilisation Cocculus orbiculatus.
A la Réunion (autrefois), les rameaux font office de cordes dans les constructions.
Utilisation médicinale Cocculus orbiculatus.
En Asie la tige est utilisée comme diurétique contre la fièvre et l'épilepsie. En Chine, la tige et les feuilles sont prescrites contre les flatulences, les maux d'estomac et les oedèmes
- Asie
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Cocculus orbiculatus (L.) DC.
Liane d'amarrage.
- Nom commun : Liane d'amarrage.
- Nom scientifique : Cocculus orbiculatus (L.) DC.
- Synonymes :
- Cocculus ovalifolius (Vahl ex Pers.) DC.
- Cocculus trilobus (Thunb.) DC.
- Menispermum orbiculatum L.
- Menispermum ovalifolium Vahl ex Pers.
- Menispermum trilobum Thunb.
- Famille : Menispermaceae - Ménispermacées.
- Genre : Cocculus DC.
- Origine : Asie.
Cocculus orbiculatus porte le nom vernaculaire de Liane d'amarrage, cette liane appartient à la Famille des Menispermaceae et au genre Cocculus qui comprend des espèces de lianes et d'arbustes originaire des régions tropicales de l'Amérique du Nord, de l'Asie et de l'Afrique. Cocculus orbiculatus a été décrit et dénommé par Carl Linnaeus, l'espèce a été reclassée dans la classification d'aujourd'hui par Augustin Pyramus de Candolle en 1817.
Cocculus orbiculatus à La Réunion.
Cocculus orbiculatus est une espèce amphinaturalisée (assimilée indigène) à La Réunion, cette liane qui est commune dans l'île est inscrite dans la liste des espèces envahissantes (pestes végétales) niveau 4 sur 5. Elle porte le nom de liane d'amarrage car autrefois ses rameaux servaient de corde.
La liane d'amarrage est une plante grimpante pouvant atteindre une hauteur de 2 à 3 mètres.
Les feuilles caduques sont simples et entières. Elles sont portées par des pétioles pubescents de 1 à 3 cm de longueur. La forme de la feuille est variable, lancéolée ou elliptique à ovale ; parfois subcoriace, à l'apex aigu ou obtus ; et parfois trilobée. La marge des feuilles est entière.
Inflorescences groupées en racèmes pauciflores axillaires ou en thyrses denses axillaires ou terminales. Fleurs blanches unisexuées avec 6 sépales ovales à elliptiques.
Les fruits sont des drupes rondes, rouges ou rouge pourpré sombre.
Utilisation Cocculus orbiculatus.
A la Réunion (autrefois), les rameaux font office de cordes dans les constructions.
Utilisation médicinale Cocculus orbiculatus.
En Asie la tige est utilisée comme diurétique contre la fièvre et l'épilepsie. En Chine, la tige et les feuilles sont prescrites contre les flatulences, les maux d'estomac et les oedèmes
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Cocos nucifera - Cocotier - ARECACACEAE
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Cocos nucifera - Cocotier - ARECACACEAE - pantropical
essentiel du phénome
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- Nom commun : Cocotier.
- Fruit : Noix de coco.
- Nom à La Réunion : Coco. Pied coco.
- Nom scientifique : Cocos nucifera L.
- Ordre : Arecales.
- Sous-famille : Arecoideae.
- Tribu : Cocoseae.
- Sous-tribu : Attaleinae.
- Genre : Cocos L.
- Origine : Incertaine.
Cocos nucifera L., le cocotier appartient à la famille des Arecaceae à la sous-famille des Arecoideae et au genre Cocos qui ne comprend qu'une seule espèces.
Origine, répartition Cocos nucifera L..
L'origine de Cocos nucifera L., est incertaine, le cocotier s'est disséminé par la flottaison des fruits au gré des courants marins, par les introductions volontaires, aujourd'hui sa répartiton est pantropicale, l'espèce sonvent naturalisée est cultivée pour ses fruits dans toutes les régions tropicales.
Cocos nucifera à La Réunion.
Cocos nucifera est un palmier très commun à La Réunion, présent uniquement à l'état cultivé dans les jardins, les parcs, les cocoteraies. Il est nommé tout simplement coco ou pied coco. La date exacte d'introduction du Cocotier à la Réunion est incertaine mais se situe vers la moitié du XVIIème. De nouvelles introductions ont été faites par la suite, notamment de Zanzibar en 1894.
Description Cocos nucifera L.
Le cocotier, Cocos nucifera, est un palmier à fût cylindrique régulier, légèrement plus épais à la base. Il peut atteindre 40 m de hauteur.
Ses amples feuilles, persistantes, pennées, réunies en touffe au sommet du stipe (analogue à un tronc), sont longues de 3 à 5 m. Les pétioles des feuilles sont dépourvus d'épines.
Le cocotier porte à la fois des fleurs mâles et femelles. Les inflorescences, qui naissent à l’aisselle des feuilles, quelquefois d’une spathe carénée sont des spadices ramifiés dont les fleurs femelles sont disposées à la base et les fleurs mâles en hauteur. Les fleurs ont des pétales lancéolés, 6 étamines et l’ovaire formé de 3 carpelles soudés.
Le fruit, appelé noix de coco, est ovoïde ; long de 15 à 30 cm, il a un poids moyen de 1,5 kg. Il se compose d'un épicarpe mince et lisse, verdâtre ou violet, doublé d'une couche fibreuse épaisse de 3 à 4 cm, le mésocarpe, qui enveloppe la noix proprement dite, ou endocarpe. la pulpe, est blanche, charnue et consistante, la partie centrale est occupée par un liquide blanc, auquel sa consistance et sa couleur ont valu le nom de lait. Le fruit de Cocos nucifera la noix de coco est une drupe, un fruit charnu à noyau.
Utilisation de Cocos nucifera L.
Le cocotier est un arbre véritablement providentiel. Toutes les parties peuvent en être utilisées : le fût comme bois de construction, les feuilles pour recouvrir les cabanes et les cases, les fibres des mésocarpes exceptionnellement résistantes pour la fabrication de nattes, de paniers, de cordages. La pulpe du fruit est comestible.
Culture, entretien Cocos nucifera L.
Le cocotier est un palmier purement tropical, qui a besoin d'une température annuelle moyenne d'au moins 20°C pour correctement croître et fructifier.
C'est un palmier qui requiert également une hygrométrie forte et régulière. En zone tropicale, c'est un bel arbre d'ornement, mais il faut faire attention à la chute des noix de coco !
Artisanat créole, tressage traditionnel des feuilles du cocotier.
Bruno vous présente une vannerie issue de son quartier de Grande Fontaine à Saint-Paul. Là la cocoteraie abrite tout le charme d'autrefois. Confections de saladiers, chapeaux, petits poissons ou oiseaux marins, mais aussi instruments de musique traditionnels composent la production de Bruno.
Son engagement à promouvoir ce savoir-faire en perdition est réel : des ateliers sont ainsi proposés pour tous les publics. renseignements : 06.92.89.02.11.
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Dendrolobium umbellatum (L.) Benth - Bois malgache - Fabaceae
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Dendrolobium umbellatum (L.) Benth - Bois malgache - Fabaceae
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41 Bois malgache
FD Sortie Sentier littoral Anse des Cscades
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FD -Sortie Jours de Feu septembre 2018 avec Nicole Crestey
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Euphorbia heterophylla - Herbe de lait- Euphorbiacée
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Ficus reflexa - Affouche à petites feuilles/Affouche rouge/Affouche bâtard - MORACEAE
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Ficus reflexa - Affouche à petites feuilles/Affouche rouge/Affouche bâtard - MORACEAE
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- Nom : Affouche à petites feuilles.
- Nom à La Réunion : Ti l'affouche.
- Autre nom : Affouche bâtard.
- Nom scientifique : Ficus reflexa Thunb.
- Synonyme :
- Ficus aggregata Vahl
- Ficus pertusa auct. non L. f.
- Ficus punctata Lam.
- Ficus pyrifolia auct. non Lam.
- Ficus rubra Vahl var. amblyphylla (Miq.) Baker
- Ficus terebrata Willd.
- Urostigma aggregatum (Vahl) Miq.
- Urostigma reflexum (Thunb.) Miq.
- Urostigma terebratum (Willd.) Miq.
- Ordre : Rosales.
- Famille : Moraceae - Moracées.
- Tribu : Ficeae.
- Genre : Ficus L.
- Origine : Indigène La Réunion.
Ficus reflexa Thunb appartient à la famille des Moraceae et au genre Ficus qui comprend environ 750 espèces. Toutes les espèces du genre Ficus produisent des faux-fruits appelés figues, issus d'un type d'inflorescence très particulier, le sycone. Les fleurs des figuiers, qu'elles soient mâles ou femelles, sont très petites et sont situées à l'intérieur d'un réceptacle creux, ouvert à son extrémité par un ostiole par où peuvent passer les insectes pollinisateurs. L'ovaire monocarpique de chaque fleur produit un akène qui reste incorporé dans le réceptacle. La figue n'est donc pas à proprement parler un fruit mais une infrutescence, les véritables fruits étant les petits grains, les akènes qui se trouvent à l'intérieur et qui contiennent chacun une seule graine.
Les espèces du genre Ficus se trouvent dans les régions tropicales et subtropicales, ainsi que quelques-unes dans les régions tempérées chaudes. On en trouve une centaine en Afrique, 500 en Asie et en Australie, et 150 en Amérique.
Origine, répartition Ficus reflexa Thunb.
Ficus reflexa est indigène des Mascareignes : La Réunion, Maurice, Rodrigues, des Seychelles, de Madagascar et des Seychelles.
Ficus reflexa à La Réunion.
Ficus reflexa nommé à La Réunion, Ti l'affouche est une espèce assez commune sur l'ensemble de l'île du littoral jusqu'à 700 m d'altitude.
Description Ficusreflexa.
Ficus reflexa est un arbre pouvant atteindre plus de 10 m de hauteur, il est parfois un figuier étrangleur, une hémiépiphyte qui vit en épiphyte pendant une partie de son cycle biologique. Une graine peut germer parfois dans une cavité d'un autre arbre, Ficus rubra se développe alors en épiphyte, il produit des racines qui poussent vers le bas et finissent par rencontrer le sol et s'y ancrer, il encercle ensuite l'arbre hôte et l'étrangle littéralement. Cela se traduit généralement par la mort de l'arbre hôte, soit par un effet d'annélation, soit par l'effet de la compétition pour la lumière. Ce figuier souvent très ramifié possède des rameaux feuillus, épais, glabres ou pubérulents.
Les feuilles sont insérées en hélices portées par des pétioles longs de 0.3 à 3 cm, glabres ou pubescents, munis de stipules complètement amplexicaules, membraneuses, longues de 0.4 à 1.5 cm, glabres ou à pubérulente très courte et clairsemée. Le limbe est oblong à largement elliptique, souvent sub-ovale ou obovalen parfois subciculaire de 1.5 à 11 cm de long et de 1.5 à 5 cm de large, à sommet arrondi, aigu à arrondi ou courtement acuminé, parfois rétus, à base arrondie ou subcordée, à marges entières et souvent révolutées. Les deux faces sont glabres à nervures presque planes sauf la nervure médiane, 5 à 11 paires de nervures latérales et nervure médiane souvent n'atteignant pas le sommet du limbe.
Les inflorescences sessiles naissent généralement par paires à l'aisselle des feuilles ou sur les rameaux juste sous la partie feuillée. Les fleurs sont regroupées en une inflorescence d'un type particulier appelée sycone. Les fleurs du figuier ont de nombreuses formes. L'inflorescence forme un conceptacle creux dans lequel les fleurs se développent. Ces fleurs et les fruits qui en dérivent des akènes constituent la chair. La paroi du conceptacle inflorescentiel constitue la paroi de ce faux fruit. La figue globuleuse mesure environ 1 cm de diamètre, elle est pubérulente ou glabre de couleur, rougeâtre, rouge, brunâtre ou pourpre à maturité. Les akènes obovoïdes à subglobuleux, longs d'environ 1 mm sont bicolores.
CIRAD
Arbre atteignant 10 m de haut hemi-épiphyte et étrangleur, souvent très ramifié, rameaux feuillus, glabres ou puberulents. Simples, alternes, insérées en hélices. Limbe entier, oblong à largement elliptique, coriace, aigu à arrondi ou courtement acuminé [?] span class="tooltip" title="acuminé : En forme d’aiguillon mince, effilé et raide."><span>[?] </span></span Stipules : Complètement amplexicaules, membraneuses, habituellement sub-persistantes. Nervures presque planes sauf la nervure médiane sur la face inférieure. Sessiles, par paires généralement à l’aisselle des feuilles, ou sur les rameaux juste sous la partie feuillée. Figues sessiles contenant des akènes bicolores. Cette espèce est indigène des Mascareignes, des Seychelles et de Madagascar. Elle est commune jusqu’à 700 m d’altitude. restauration écologique.
Source inconnue
Feuilles alternes ou insérées en hélice
Rameaux plus ou moins entourés, en plus, par la cicatrice des stipules de chaque feuille
Feuilles jeunes toujours entières
Petites feuilles vertes
Figues sessiles, de la taille d'un Petit Pois.
Ses racines qui enlacent l'arbre support en font un Figuier étrangleur,
Arbuste ou arbre pouvant atteindre 10 m de hauteur.
Affouche à petites feuilles = Affouche bâtard (Ficus reflexa)
MORACEAE indigène des Mascareignes, de Madagascar et des Seycheiles.
Médicinale.
Ses fruits sont des petites Figues de la grosseur d'un Petit Pois, elles ne sont pas pédonculées comme chez le Ficus rubra ; les feuilles de ces deux espèces sont identiques.
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Fimbristylis cymosa - Ø - Cyperaceae - Indigène
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Fimbristylis cymosa - Cyperaceae - Indigène
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/Users/fduban/Pictures/Decouvertes naturalistes people's photos/DUBAN Sentier Pointe-au-Sel – Etang Salé/IMG_1297.JPG
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Fimbristylis cymosa R. Br.
- Nom commun : Aucun.
- Nom scientifique : Fimbristylis cymosa R. Br.
...
- Famille : Cyperaceae - Cypéracées.
- Sous-famille : Cyperoideae.
- Tribu : Cypereae.
- Genre : Fimbristylis Vahl.
- Origine : Indigène.
... Fimbristylis cymosa est présent : Floride, Mexique, Amérique centrale, Amérique du Sud, Australie, Asie, Afrique, Îles de l'océan Indien, Îles du Pacifique.
Fimbristylis cymosa à La Réunion.
Fimbristylis cymosa indigène à La Réunion est une espèce présente en basse altitude, en bord d'océan sur les trottoirs basaltiques de l'ensemble de l'île, où elle pousse entre les rochers et les fissures de lave. L'espèce est probablement représentée à la Réunion par deux taxons distincts, décrits jadis comme des espèces autonomes, mais dont la valeur et la place taxonomique à l'échelle mondiale doivent être réétudiées.
Description de Fimbristylis cymosa.
Fimbristylis cymosa est un taxon extrêmement polymorphe : Qui peut prendre des formes différentes. C'est une espèce vivace, cespiteuse, formant à sa base une touffe compacte de 10 à 60 cm de hauteur.
.... Lire l'intégralité du descriptif sur http://www.mi-aime-a-ou.com/fimbristylis_cymosa.php
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Ipomoea pes- caprae - Patate à Durand - Convolvulaceae - pantropicale
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Ipomoea pes-caprae (L.) - Patate à Durand - Convolvulaceae - pantropicale
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Ipomoea pes-caprae (L.) R. Br
Patate à Durand, Ipomée pied-de-chèvre
Espèce indigène La Réunion.
- Nom commun : Patate à Durand, Ipomée pied-de-chèvre.
- Nom à La Réunion : Patate à Durand - Liane batatran.
- Nom scientifique : Ipomoea pes-caprae (L.) R. Br.
- synonyme(s) :
- Convolvulus bilobatus Roxb.
- Convolvulus brasiliensis L.
- Convolvulus pes-caprae L.
- Ipomoea biloba Forssk.
- Ipomoea brasiliensis (L.) Sweet.
- Ipomoea maritima R. Br.
- Latrienda brasiliensis (L.) Raf.
- Ordre : Solanales.
- Famille : Convolvulaceae - Convolvulacées :: 19 espèces sur le site.
- Sous-famille : Convolvuloideae.
- Tribu : Ipomoeeae.
- Sous-tribu : Ipomoeinae.
- Genre : Ipomoea L.
- Origine : Pantropicale..
Patate à Durand Ipomoea pes-caprae
Patate à Durand Ipomoea pes-caprae
Patate à Durand Ipomoea pes-caprae
Patate à Durand Ipomée pied-de-chèvre Ipomoea pes-caprae
Fruit : Ipomoea pes-caprae
Ipomoea pes-caprae (L.) R. Br appartient à la famille des Convolvulaceae à la sous-famille des Convolvuloideae et au genre Ipomoea L., qui comprend environ 450 espèces originaires des régions chaudes des 2 hémisphères. Initialement décrit par Linné, Ipomoea pes-caprae a été placé dans son genre actuel par Robert Brown en 1818.
Origine, distribution Ipomoea pes-caprae.
Ipomoea pes-caprae est une espèce pantropicale, l'espèce est présente sur les hauts des plages des zones tropicales des océans Atlantique, Indien et Pacifique.
Ipomoea pes-caprae à La Réunion.
La patate à Durand, Ipomoea pes-caprae est une plante angiosperme. Cette liane rampante que l'on rencontre dans toutes les zones tropicales du monde pousse à La Réunion sur les hauts des plages, le long des côtes sur le sable ou les galets.
La patate à Durand est une des rares plantes côtières arrivées à La Réunion par les courants marins. Le nom de patate à Durand est sûrement ancien en créole car on le retrouve dans tous les parlers de l'Océan indien.
La patate à Durand tolère la chaleur et la sécheresse, les sols salés et l'air marin chargé en sel.
Ipomoea pes-caprae est indigène des Mascareignes, cette plante pionnière que l'on rencontre souvent avec le manioc marron stabilise les plages de sable de la côte ouest de La Réunion.
Description Ipomoea pes-caprae.
Cette liane herbacée s'enracine dans le sol grâce à des racines épaisses, et ses longues tiges radicantes qui elle aussi s'enracinent aux nœuds couvrent et protègent le sol.
Les feuilles épaisses, entières, simples, alternes, à bords rougeàtres, sont bilobées au sommet et évoquent l'empreinte d'un sabot de chèvre, d'où le nom de pes-caprae ou Ipomée pied-de-chèvre. Elles réagissent à un fort ensoleillement en se repliant, à partir de la nervure médiane. Cette faculté lui permet de réduire l'évaporation et de mieux résister à la sécheresse.
Les fleurs hermaphrodites de la Patate à Durand ont une corolle rose pourpre et sont en forme d'entonnoir, elles ne vivent qu'une seule journée, s'ouvrent le matin et se referment à la chaleur. Elles sont regroupées en petites inflorescences axillaires de 1 à 3 unités. Les pédoncules sont dressés, longs de 3 à 10 cm. Les pédicelles mesurent de 1 à 3 cm. Les sépales sont ovales ou elliptiques, obtus et mucronés, longs de 5 à 10 mm, les externes un peu plus petits. La corolle est rose mauve, à centre plus sombre, infundibuliforme, longue de 3,5 à 5 cm, le limbe est étalé d'environ 4 cm de diamètre, à lobes peu marqués, triangulaires, obtus. Étamines et style inclus, les filets des étamines sont inégaux, longs de 5 à 10 mm, élargis à la base et pubescents sur leur moitié inférieure. Les anthères sont longues de 3 à 4 mm. Ovaire glabre, style long de 12 à 13 mm.
Le fruit est une capsule déhiscente, globuleuse, mesurant de 12 à 18 mm de diamètre, apiculée par le reste du style, entourée par le calice persistant, s'ouvrant par 4 valves, et renfermant 4 graines brunes munies de courts poils soyeux. Ces graines ont la particularité de flotter dans l'eau de mer sans être altérées, ce qui a permis à cette plante de coloniser toutes les zones tropicales.
La patate à Durand est souvent parasitée par la liane jaune ou liane sans feuille, Cassythe, qui s'enroule autour des tiges et des feuilles et développe, à leur contact, des suçoirs comme elle le fait également avec le manioc marron, Scaevola taccada, ou le tamarin de l'inde, Pithecellobium dulce.
Utilisation Ipomoea pes-caprae à La Réunion.
Ce végétal à La Réunion était autrefois utilisé pour pratiquer la pêche en lagon ; les lianes traînées dans l'eau étaient peu à peu ramenées vers le bord, les poissons effrayés se jetant pour finir sur le sable.
Bory de Saint-Vincent dans un de ses récits relate cette pêche :
" Les noirs, aux endroits où cette plante, qu'on nomme patate à Durand, se trouve en grande quantité, se servent de ses branches entrelacées pour pêcher comme une espèce de seine ".
Utilisation médicinale Ipomoea pes-caprae.
La décoction de feuilles sert contre les enflures, les rhumatismes, les crampes, les jeunes feuilles écrasées permettent de faciliter l'extraction d'épines d'oursins.
19 espèce(s) dans la famille des Convolvulaceae - Convolvulacées
13 espèce(s) dans le genre Ipomoea
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Ipomoea purpurea - Volubilis. Liseron - Convolvulaceae - Exo. Amérique Tropicale
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Ipomoea purpurea (L.) Roth - Volubilis. Liseron - Convolvulaceae - Exo. Amérique Tropicale
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Ipomoea purpurea (L.) Roth. Volubilis. Liseron.
- Nom commun : Ipomée pourpre.
- Nom à La Réunion : Volubilis.
- Autre nom à La Réunion : Liseron.
- Nom scientifique : Ipomoea purpurea (L.) Roth.
- Synonyme :
- Convolvulus purpureus L.
- Pharbitis purpurea (L.) Bojer.
- Ordre : Solanales.
- Sous-famille : Convolvuloideae.
- Tribu : Ipomoeeae.
- Sous-tribu : Ipomoeinae.
- Genre : Ipomoea L.
- Origine : Amérique Tropicale.
Ipomoea purpurea (L.) Roth. est une plante herbacée, lianescente annuelle de la famille des Convolvulaceae et du genre Ipomoea qui comprend qui comprend entre 600 et 700 espèces.
Ipomoea purpurea est une espèce originaire des régions tropicales américaines. Cultivée comme plante ornementale elle et maintenant répandue sous les tropiques des 2 mondes. Son épithète purpurea est dérivé du latin purpureus signifiant pourpre.
Ipomoea purpurea à La Réunion.
Ipomoea purpurea qui porte le nom vernaculaire de Ipomée pourpre est nommé à La Réunion Volubilis, cette espèce introduite pour l'ornement est maintenant naturalisée dans l'île, présente principalement dans le Nord-Ouest, l'Ouest et le Sud, sur les bords des chemins, dans les haies, dans les régions basses et humides et dans les zones irriguées.
Nuisibilité de Ipomoea purpurea à La Réunion.
Ipomoea purpurea est parfois une adventice des cultures de canne à sucre, par sa croissance rapide l'espèce peut en effet envahir rapidement les champs et étouffer les cultures. Ipomoea purpurea est inscrit dans la liste des espèces envahissantes de La Réunion, niveau 3 sur 5 : taxon exotique (ou cryptogène) envahissant se propageant uniquement dans les milieux régulièrement perturbés par les activités humaines (bords de route, cultures, pâturages...) avec une densité plus ou moins forte.
Description de Ipomoea purpurea.
Ipomoea purpurea possède des tiges volubiles, cylindriques, grêles très ramifiées et couvertes de longs poils d'un blanc-jaunâtre. Il peut mesurer jusqu'à 4 m de long. Cette plante grimpante annuelle est impressionnante par la beauté de ses fleurs de grande taille se détachant sur des feuilles en forme de coeur d'un vert très franc.
Les feuilles alternes sont entières. Le limbe est largement ovale à subcirculaire, entier ou plus rarement trilobé, acuminé au sommet, cordé et à lobes arrondis à la base, à pilosité courte plus ou moins apprimée, clairsemée sur la face supérieure, située plutôt sur les nervures sur la face inférieure. Le pétiole est long de 2 à 15 cm portant la même pilosité que les tiges.
Inflorescences axillaires, uni à pauciflores et cymeuse, pédoncules longs de 2 à 5 cm, à pilosité rétorse, bractées linéaires, longues de 4 à 6 mm, pédicelles longs de 8 à 15 mm, récurvés dans le bouton atteignant 20 à 25 mm sur le fruit.
La fleur à corolle en entonnoir, en forme de trompette est de couleurs variées : bleue, pourpre, rose, blanche ou violette. Calice à 5 sépales lancéolés, aigus au sommet, scarieux, hispides à la base et persistants. Corolle campanulée glabre souvent plus pâle à l'intérieure et ornée de bandes plus sombres dans la partie médiane des lobes, de 2,5 à 5 cm de long et 4 à 6 cm de diamètre, à 5 pétales soudés en tube élargi. 5 étamines soudées au tube de la corolle.
Le fruit est une capsule déhiscente. Cette capsule de couleur brune à maturité peut contenir 6 graines. Graines en forme de pépin de raisin, longues de 3 à 5 mm, noires, paraissant glabres mais à surface finement papilleuse, surtout vers le hile.
Multiplication de Ipomoea purpurea.
Le Liseron est une plante annuelle, qui se multiplie uniquement par graines.
Toxicité de Ipomoea purpurea.
Attention, les graines de certains volubilis contiennent de l'ergine, aussi appelé LSA, un alcaloïde hallucinogène proche du LSD.
V
Ipomoea eriocarpa - Ø - Convolvulaceae - pan…
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Ipomoea eriocarpa R. Br - Ø - Convolvulaceae - pan…
essentiel du phénome
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Espèce envahissante à La Réunion.
- Nom commun : Ipomoea eriocarpa.
- Nom scientifique : Ipomoea eriocarpa R. Br.
- synonyme(s) : Ipomoea sessiliflora Roth.
- Ordre : Solanales.
- Famille : Convolvulaceae - Convolvulacées :: 19 espèces sur le site.
- Sous-famille : Convolvuloideae.
- Tribu : Ipomoeeae.
- Sous-tribu : Ipomoeinae.
- Genre : Ipomoea L.
- Origine : Région tropicale.
Ipomoea eriocarpa R. Br appartient à la famille des Convolvulaceae à la sous-famille des Convolvuloideae et au genre Ipomoea L., qui comprend environ 450 espèces originaires des régions chaudes des 2 hémisphères.
Origine, distribution Ipomoea eriocarpa.
Ipomoea eriocarpa est présent en Afrique tropicale, Madagascar, La Réunion, en Afrique du Sud, en Égypte, en Asie tropicale, dans le Nord de l'Australie. L'espèce est cultivée comme plante fourragère au Nord du Nigeria et en Inde.
Ipomoea eriocarpa à La Réunion.
Ipomoea eriocarpa est une espèce sténonaturalisée à La Réunion, présente principalement en petite station dans l'Ouest, le Sud et l'Est de l'île en basse altitude, dans les champs, les haies, la savane herbeuse, en bords de routes et chemins.
Nuisibilité de Ipomoea eriocarpa à La Réunion.
Ipomoea eriocarpa est parfois une espèce adventice (mauvaise herbe) dans les cultures, notamment dans les parcelles de canne à sucre. Ipomoea eriocarpa est inscrit dans la liste des espèces envahissantes de La Réunion, niveau 3 sur 5, niveau 3 : Taxon exotique (ou cryptogène) envahissant se propageant uniquement dans les milieux régulièrement perturbés par les activités humaines (bords de route, cultures, pâturages...) avec une densité plus ou moins forte.
Description Ipomoea eriocarpa.
Ipomoea eriocarpa est une herbe annuelle volubile, prostrée sur le sol ou grimpante dès qu'elle rencontre un support autour duquel elle s'enroule, longue d'environ 2 mètres peu ou pas ramifiée. Elle se développe à partir d'une racine en pivot plus ou moins épaisse, s'enfonçant verticalement dans le sol et d'où se ramifient les racines secondaires, plus fines.
La tige grêle, cylindrique, pleine est pubescente ou hispide à poils longs et courts.
Les feuilles alternes, simples sont portées par des pétioles pileux de 1 à 6 cm de long, les stipules sont absentes. Le limbe à pilosité clairsemée sur les deux faces est ovale-cordé à linéaire-oblong de 2 à 10 cm de long et large de 1 à 7 cm, la base est habituellement hastée à lobes arrondis, l'apex est acuminé à obtus, le bord entier, pileux. Le limbe est parcouru de 7 à 12 nervures latérales arquées.
Les inflorescences sont axillaires, sessiles ou à pédoncule court composées de 1 à 10 fleurs. La fleur bisexuée, régulière est portée par un pédicelle pileux long de 1 à 5 mm. Les bractées pileuses sont linéaires, longues de 3 à 8 mm. Les cinq sépales sont ovales-acuminés, à pointe obtuse, subégaux, longs de 7 à 8 mm, les internes sont plus étroits, pileux, hirsutes sur le dos. La corolle est infundibuliforme à 5 pétales soudés évasés au sommet, de couleur rose violacé ou mauve, parfois blanche à centre mauve, longue de 7 à 9 mm avec 5 bandes poilues à l'extérieur. Les étamines sont insérées à proximité de la base du tube de la corolle, les filets des étamines sont longs de 3 à 5 mm, un peu inégaux, à base pubescente-papilleuse, les anthères sont longues de 1 mm, ovaire supère, longuement poilu, style filiforme d'environ 4 mm de long, stigmate à 2 lobes globuleux.
Les fruits sont des capsules globuleuses déhiscentes d'environ 6 mm de long, couvertes d'une forte pubescence. Le sommet de la capsule est surmonté d'une courte pointe correspondant au style de l'ovaire. La capsule s'ouvre par 4 valves contenant jusqu'à 4 graines.
Les graines sont trigones. La face postérieure est arrondie tandis que les deux faces latérales sont planes. Elles mesurent 2,2 mm de haut et de large. Le tégument est gris foncé, glabre et très finement réticulé.
Multiplication de Ipomoea eriocarpa.
Ipomoea eriocarpa se multiplie par ses graines, la multiplication est possible par bouturage.
Utilisation de Ipomoea eriocarpa.
Ipomoea eriocarpa est cultivé en inde comme fourrage. Les feuilles sont consommées en Afrique et en inde comme légumes.
19 espèce(s) dans la famille des Convolvulaceae - Convolvulacées
13 espèce(s) dans le genre Ipomoea
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Leucaena leucocephala - Cassi ou Moza - Fabacée - exo
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Leucaena leucocephala - Cassi ou Moza - Fabacée - exo
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Leucaena leucocephala (Lam.) de Wit.
Faux mimosa. Faux acacia.
- Nom : Leucéna à têtes blanches.
- Nom : Faux mimosa. Faux acacia. Cassi.
- Autre nom : Cassie, Cassie blanc, Tamarin cheval.
- Nom scientifique : Leucaena leucocephala (Lam.) de Wit.
- Synonyme :
- Acacia leucocephala (Lam.) Link.
- Leucaena glauca auct. non (L.) Benth.
- Mimosa leucocephala Lam.
- Ordre : Fabales.
- Sous-famille : Mimosoideae.
- Tribu : Mimoseae.
- Genre : Leucaena Benth.
- Origine : Mexique.
Leucaena leucocephala (Lam.) de Wit., appartient à la famille des Fabaceae à la sous-famille des Mimosoideae et au genre Leucaena Benth., qui comprend environ 24 espèces originaires d'Amérique centrale.
Son nom Leucaena vient du grec leukos qui signifie blanc et leucocephala leukos et de kephalê qui désigne la tête, faisant référence à ses gros glomérules blancs.
Origine, distribution Leucaena leucocephala.
Leucaena leucocephala est originaire du Mexique, l'espèce a été introduite dans de nombreuses régions comme plante fourragère ainsi que pour ses qualités fixatrices du sol et d'amélioration de la composition du sol. Aujourd'hui Leucaena leucocephala est une espèce devenue pantropicale, souvent naturalisée, elle est reconnue comme peste végétale dans plus de 20 pays sur tous les continents hors Europe et Antarctique. Elle est classée par l'UICN parmi les 100 espèces les plus envahissantes. Elle forme des couverts monospécifiques qui remplacent peu à peu la forêt naturelle. A court terme, les fourrés peuvent rendre de grandes surfaces inutilisables et inaccessibles.
Leucaena leucocephala à La Réunion.
Leucaena leucocephala a été introduit à La Réunion entre 1820 - 1830, largement utilisé à cette époque comme plante fourragère. L'espèce s'est largement naturalisée sur les zones de basse altitude.
Nuisibilité de Leucaena leucocephala à La Réunion.
Leucaena leucocephala envahit les brousailles sur l'ensemble de La Réunion quelque soit l'altitude et forme des peuplements monospécifiques. Il est présent dans les habitats ouverts, semi-naturels, dégradés, perturbés, les friches ou les zones rocailleuses. Leucaena leucocephala (Lam.) de Wit., est inscrit dans la liste des espèces envahissantes de La Réunion, niveau 5 sur 5, niveau 5 : taxon exotique (ou cryptogène) très envahissant, dominant ou co-dominant dans les milieux naturels ou semi-naturels, ayant un impact direct fort sur la composition, la structure et le fonctionnement des écosystèmes.
Description de Leucaena leucocephala.
Le Faux mimosa Leucaena leucocephala est un arbuste tropical au port étalé pouvant atteindre environ 4 mètres de hauteur. Il supporte tout type de sol, apprécie le soleil et est parfaitement adapté à la sécheresse.
Son écorce est lisse, brun grisâtre, avec de nombreuses petites taches. Les jeunes tiges vertes sont en général densément couverte de poils de couleur grisâtre.
Le faux mimosa a un feuillage persistant de couleur vert. Les feuilles sont alternes pétiolées et bipennées. Elles sont composées de paires de folioles ( 5 - 10 ) ayant une quinzaine de paires de foliolules linéaires.
Les fleurs sont des glomérules axillaires blanc crème de 2 cm de diamètre. Elles ressembles à des pompons lorsqu'elles sont ouvertes. Les glomérules sont composés de petites fleurs à cinq petits sépales, de cinq petits pétales et de dix étamines de couleur jaune pâle ou blanchâtre.
Les fruits sont de longues gousses plates au bout pointu de 10 à 15 cm, vertes translucides virant au brun à maturité qui laissent voir par transparence des petites graines. Une gousse contient entre 10 à 25 graines dures, aplaties, de forme ovale.
Attaque de Leucaena leucocephala par un psylle.
Décembre 1991, Leucaena leucocephala (Lam.) De Wit est attaqué par un psylle jusqu'alors inconnu à la Réunion. Il s'agit d'Heteropsylla cubana Crawford, connu dans toute l'Asie du Sud-Est, le Pacifique et l'Australie pour ses attaques sur le genre Leucaena.
Heteropsylla cubana Crawford, est un ravageur du faux-mimosa, la femelle dépose ses oeufs dans les tissus tendres des jeunes pousses. Les oeufs éclosent en deux ou trois jours et le développement larvaires de cinq stades se fait en huit ou neuf jours. La faune présente à La Réunion et s'attaquant à Heteropsylla cubana a été inventoriée en 1994, parmi celle-ci, la coccinelle très polyphage Exochomus laeviusculus Weise.
Cette faune ne s'avérant pas suffisante pour assurer le contrôle naturel du psylle, des introductions de prédateurs ont été réalisées :
- Curinus coeruleus Mulsant, importé de Thaïlande.
- Olla v.nigrum (Mulsant), importé de la Nouvelle-Calédonie.
Multiplication de Leucaena leucocephala.
Leucaena leucocephala se multiplie par ses graines ou par rejet de souche après coupe ou blessure.
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Melinis repens (Willd.) Zizka. - Herbe rose. - Poaceae
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Melinis repens (Willd.) Zizka. - Herbe rose. - Poaceae - origine Incertaine
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Melinis repens (Willd.) Zizka.
Herbe rose.
- Nom à La Réunion : Herbe rose.
- Autre nom : Foin. Herbe-la-misère. Herbe papangue. Zerbe rose.
- Nom scientifique : Melinis repens (Willd.) Zizka.
- Synonymes :
- Rhynchelythrum repens (Willd.) C.E. Hubb.
- Rhynchelythrum roseum (Nees) Stapf et C.E. Hubb.
- Saccharum repens Willd.
- Tricholaena repens (Willd.) Hitchc.
- Tricholaena rosea Nees.
- Ordre : Poales.
- Famille : Poaceae - Poacées.
- Sous-famille : Panicoideae.
- Tribu : Paniceae.
- Sous-tribu : Melinidinae.
- Genre : Melinis P. Beauv.
- Origine : Incertaine.
Melinis repens (Willd.) Zizka est une herbe annuelle, rarement pérenne de la famille des Poaceae et du genre Melinis qui compte environ 30 espèces. Melinis repens est probablement originaire d'Afrique tropicale, cette graminée est largement naturalisée en régions tropicales et subtropicales.
Melinis repens à La Réunion.
Melinis repens (Willd.) Zizka est une espèce cryptogène à La Réunion son origine exotique ou indigène n'est pas connue avec certitude. Cette herbe porte le nom d'Herbe rose, elle est très commune partout à La Réunion, y compris en altitude. Fortement héliophile, (qui poussent de manière optimale uniquement en pleine lumière), elle est présente dans des sites très divers allant des bords de chemins et jachères récentes de la zone humide, aux savanes des régions côtières de l'Ouest.
Nuisibilité de Melinis repens à La Réunion.
Melinis repens (Willd.) Zizka est une espèce adventice, une mauvaise herbe qui peut former de petit peuplement dans certaines cultures comme le maïs, plus rare en culture de canne à sucre, où elle infeste essentiellement les jeunes cannes. Melinis repens est une herbe rudérale classée niveau 3 sur 5 dans la liste des espèces envahissantes de La Réunion : Taxon envahissant seulement en milieux anthropisés ou perturbés.
Description de Melinis repens.
Melinis repens se développe à partir de racines fasciculées, formant des touffes lâches de 30 à 100 cm de haut. La base des rameaux est étalée sur le sol, des racines en échasse naissent à partir des noeuds de la base, les extrémités fleuries sont dressées et au moment de la floraison donne un aspect visuel banc et rose d'où son nom vernaculaire d'herbe rose.
Le chaune (tige) de couleur verdâtre, souvent teinté de pourpre est cylindrique généralement glabre mais parfois recouvert de poils raides, dressés, rectilignes. Les noeuds de couleur claire sont bordés de poils.
Les feuilles de couleur verte, dressées obliquement le long de la tige sont alternes, la gaine cylindrique est glabre à hispide à carène ronde peu marquée. La ligule est ciliée, haute de 1 mm. Le limbe est de forme linéaire à lancéolé, au sommet longuement effilé en pointe aiguë, il est parfois non poilu, mais souvent couvert de poils raides.
L’inflorescence est une panicule lâche, de forme ovoïde de 5 à 20 cm de long et 3 à 10 cm de large. La panicule est abondamment ramifiée près de la base, les ramifications flexueuses, finement pubescentes se terminent en une petite coupelle portant de longs cils et sur laquelle est inséré l’épillet.
Les épillets solitaires sont couverts de longs poils raides de couleur blanc argenté à rose. L'épillet comprend deux fleurs, l’inférieure est mâle ou stérile, la supérieure est fertile.
Le grain est fusiforme, long de 1,5 à 2 mm et reste inclus dans la paléa et la lemma.
Multiplication.
Melinis repens (Willd.) Zizka se multiplie par ses graines.
V
Nephrolepis abrupta - Nephrolepidaceae -
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Nephrolepis abrupta - Nephrolepidaceae - Réunion. Maurice. Madagascar. Comores.
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Nephrolepis abrupta (Bory) Mett. Nephrolepis abrupta (Bory) Mett.
Néphrolépide abrupte.
- Nom commun : Néphrolépide abrupte.
- Nom scientifique : Nephrolepis abrupta (Bory) Mett.
- Synonymes :
- Dicksonia abrupta Bory.
- Nephrolepis exaltata sensu Cordem.
- Ordre : Polypodiales.
- Genre : Nephrolepis Schott.
- Origine : Réunion. Maurice. Madagascar. Comores.
Nephrolepis abrupta porte le nom vernaculaire de néphrolépide abrupte, cette fougère appartient au genre Nephrolepis Schott qui contient environ 30 espèces de fougères de la famille Nephrolepidaceae ou Lomariopsidaceae ou inclus dans la famille des Davalliaceae dans certaines classifications.
Origine de Nephrolepis abrupta.
Nephrolepis abrupta est présente à La Réunion, à l'île Maurice, à Madagascar et aux Comores, à La Réunion elle est une des espèces pionnières après les mousses et les lichens comme le Stereocaulon vulcani à coloniser les coulées de laves du volcan le Piton de la Fournaise.
Nephrolepis abrupta à La Réunion.
Nephrolepis abrupta est une espèce commune à La Réunion dans la région du Grand Brûlé, présente de Saint-Benoît à Saint-Philippe, sur les terrains formés de laves récentes. Elle est plus rare en altitude.
Description de Nephrolepis abrupta.
Nephrolepis abrupta est une fougère au rhizome court, généralement dressé, il est couvert d’écailles brunes, peltées, ovales-lancéolées, à marge très denticulée, il développe des stolons ramifiès, pourvus d’écailles denses, sans tubercules.
Les feuilles sont généralement en touffe, pouvant atteindre plus de 1 m de longueur. Le pétiole est gris brunâtre, long de 10-22 cm, épais et de 2-4,5 mm de diamètre, couvert d’écailles étalées, denses à l’état juvénile, persistantes surtout à la base du pétiole. Le limbe est papyracé, elliptique, long de 23 cm à plus de 1 m, large de 5-11 cm, penné, progressivement et fortement réduit à la base, atténué au sommet.
Les pennes sont nombreuses, glabres, généralement contiguës, deltoïdes (les inférieures très réduites, presque semi-circulaires), tronquées à la base, à peine à longuement (pennes fertiles) rétrécies au sommet ; marge sinuée-crénelée (pennes fertiles à marge très nettement denticulée). Le rachis est pourvu d’écailles persistantes denses ou éparses, nervures peu distinctes.
Les sores sont disposés dans les crénelures de la marge des pennes.
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Nephrolepis biserrata - Fougère rivière - Nephrolepidaceae
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Nephrolepis biserrata - Fougère rivière - Nephrolepidaceae
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Fougère rivière.
- Nom à La Réunion : Fougère rivière.
- Autre nom à La Réunion : Fougère noire.
- Nom scientifique : Nephrolepis biserrata (Sw.) Schott.
- synonyme :
- Aspidium acutum Schkuhr.
- Aspidium biserratum Sw.
- Aspidium mauritianum Desv.
- Aspidium splendens Willd.
- Hypopeltis biserrata (Sw.) Bory.
- Nephrodium splendens (Willd.) Desv.
- Nephrolepis acuta (Schkuhr) C. Presl.
- Nephrolepis exaltata (L.) Schott var. biserrata (Sw.) Baker.
- Nephrolepis exaltata sensu Cordem.
- Ordre : Polypodiales.
- Genre : Nephrolepis Schott.
- Origine : Pantropicale.
Nephrolepis biserrata (Sw.) Schott. appartient à la famille des Nephrolepidaceae et au genre Nephrolepis qui compte environ 30 espèces de fougères à répartition pantropicale, (dans toutes les zones tropicales du globe).Certaines fougères du genre sont abondamment cultivées et ont donné naissance à différents hybrides et cultivars.
Nephrolepis biserrata à La Réunion.
Nephrolepis biserrata est une fougère indigène à La Réunion, assez commune elle est présente sur toute l'île, en zones humides de basse altitude, en sous-bois et forêts, sur les coulées volcaniques récentes. L'espèce est nommée dans l'île, Fougère rivière ou Fougère noire.
Description de Nephrolepis biserrata.
Nephrolepis biserrata est une fougère terrestre parfois épiphyte à frondes en touffe d'environ 1,5 m retombantes.
Le rhizome est court, dressé, couvert d’écailles peltées, brun roux, lancéolées, longuement acuminées, à marge pourvue de poils fins.
Pétiole atteignant 40 cm de longueur brun jaunâtre, couvert à l’état juvénile, d’écailles étalées. Rachis pourvu d’écailles denses ou éparses, surtout sur la face supérieure.
La fronde est retombante, épaisse plus ou moins coriace. Le limbe est elliptique atténué au sommet, à pennes nombreuses, allongées, étroites, plus ou moins espacées, un peu réduites à la base. Pennes subsessiles, pourvues de minuscules écailles et couvertes de minuscules poils sur les 2 faces à l’état juvénile, glabres à l’état adulte, oblongues-lancéolées, progressivement rétrécies à acuminées au sommet, dissymétriques et en coin à la base, marge sinuée-crénelée, la denticulations plus profondes sur les pennes fertiles, nervures peu distinctes.
Sores submarginaux ou médians, lunulés. Indusie lunulée, à sinus étroit, libre du côté de la marge des pennes.
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Pandanus utilis Bory - Pinpin Vacoa - Panadaceae [Rivages et Patrimoine]
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En bord de mer on trouve principalement Pandanus utilis. Les Pandanus sont une variété végétale tropicale et subtropicale, décrits la premi- ère fois par le naturaliste et officier français Jean-Baptiste
Bory de Saint-Vincent (1778-1846). Les racines-échasses qui naissent à mi-hauteur des tiges consolident leur base comme des étais. Elles confèrent aux Pandanus un grand intérêt écologique ces racines-contreforts leur permettant de résister aux cyclones et de maintenir les sols notamment le long des côtes. Une autre particu- larité, les Pandanus sont une variété végétale dioïque, les fleurs mâles et les fleurs femelles se trouvent sur des pieds séparés.
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Il existe une variété endémique de La Réunion le Pandanus Montanus, plus petit mesurant 2 à 3 mètres
de haut et présent entre 400 et 1700 m d’altitude.
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Pandanus utilis Bory.
Vacoa. Vacoi.
- Nom commun : Vacoi utile.
- Nom à La Réunion : Vacoa. Vacoi.
- Autre nom : Baquois. Vacois. Vacoua. Vaquois.
- Nom du fruit à La Réunion : Pimpin.
- Nom scientifique : Pandanus utilis Bory.
- Genre : Pandanus Rumph. ex L. f.
- Espèce : Pandanus utilis.
- Origine : Incertaine. [Peut-être originaire de La Réunion !]
Pandanus utilis Bory. appartient à la famille des Pandanaceae et au genre Pandanus qui comprend selon the Plant List 748 espèces originaires des tropiques de l'Ancien Monde et des régions subtropicales. Pandanus utilis a été découvert par le naturaliste français Jean Baptiste Bory de Saint-Vincent.
Origine, distribution Pandanus utilis Bory.
Pandanus utilis Bory est d'origine incertaine, traditionnellement il est considéré comme originaire de Madagascar, mais plus récemment, les Mascareignes (La Réunion, Maurice, Rodrigues) ont été suggérés comme un lieu possible d'origine. La longue histoire de sa culture et de son transport dans de nombreuses parties du monde rend l'origine difficile à retracer. Pandanus utilis Bory est cultivé : Sénégal, Bénin, Tanzanie, Madagascar, La Réunion, l'île Maurice... Il a été introduit dans de nombreuses régions tropicales et subtropicales : Amérique centrale, Caraïbe, États-Unis, Brésil, Inde Indonésie...
Pandanus utilis Bory à La Réunion.
Pandanus utilis Bory nommé à La Réunion Vacoa ou Vacoi est une espèce commune présente principalement sur le Littoral de l'île.
Le genre Pandanus à La Réunion.
Le genre Pandanus est représenté à La Réunion par les espèces suivantes :
- Pandanus montanus Bory. Espèce endémique de La Réunion nommée Vacoi des montagnes ou Vacoa des montagnes, arbuste très ramifié et à port pyramidal, n'excédant pas 5 mètres de hauteur. Les branches sont flexueuses, régulièrement striées. Les feuilles linéaires ont une insertion spiralée.
- Pandanus purpurascens Thouars, c'est le vacoa marron rouge ou vacoa des hauts endémique de La Réunion. Plus robuste il affectionne les sous-bois dense des régions basses comme à Mare-longue. Ses fruits ont la taille d'un pamplemousse.
- Pandanus sylvestris Bory, endémique de La Réunion, c'est le petit vacoa pour Cordemoy. Son fruit fait penser à quelques masses d'armes échappée de belliqueux. La portion visible de chaque drupe est fortement pyramidée.
- Pandanus utilis Bory, présent sur le littoral de Saint-Philippe et Sainte-Rose, mais on le trouve aussi ailleurs sur l'île. Très rustique, très résistant aux cyclones, son enracinement protège les sols contre l'érosion.
Description Pandanus utilis Bory.
Le vacoa ou vacoi, Pandanus utilis Bory peut atteindre 15 à 20 mètres de hauteur, son tronc est simple ou à ramifications écartées avec de nombreuses racines-échasses vigoureuses et claires supportant la plante. Ces racines aident à soutenir la plante, elles ancrent l'arbre et le garde en position verticale pendant les périodes de vents violents.
Les feuilles sont insérées en spirales au bout de chacune des ramifications. Elles sont lancéolées, coriaces, légèrement épineuses sur les bords et peuvent atteindre 1,5 m de longueur.
Pandanus utilis Bory est dioïque, fleurs mâles et fleurs femelles sur des pieds distincts. Inflorescence mâle en spadice racémeux, pendants, bractées florales blanches, caduques. Inflorecence femelle en spadice.
Son fruit à La Réunion est appelé Pimpin. Sur un pimpin, on compte environ 300 gousses qui donnent en moyenne chacune quatre à cinq plants. Soit près de 1.500 petits pieds de vacoa sur une seule "boule" de pimpin.
Utilisation du Vacoa à La Réunion :
- Le vacoa est un brise vent.
- Le vacoa est un tuteur. Il sert d'appui pour la culture de la vanille.
- Le vacoa est une matière première, les feuilles, utilisées autrefois sous forme de "rak" pour cloisonner les cases, pour en faire des ballots à letchis. Aujourd'hui les feuilles du vacoa servent à confectionner divers objets, on est passé de l'objet utilitaire à l'objet d'art, de nombreux artisans à Saint-Philippe exposent et vendent des créations en tout genre servant cette fois à l'embellissement et à la décoration de la maison : lampes, mobiles, porte-objets, sacs, luminaires .....
- Le vacoa est utilisé en cuisine, le chou de vacoa se mange en salade, en gratin, en cari. Les fruits du vacoa font les délices de la table réunionnaise : Terrine de pimpin parfumée au curcuma, bavarois de pimpin rhum-vanille... et on peut en faire de délicieux confits. Sa racine peut s'utiliser, aux dires des gramouns, comme boisson rafraîchissante.
Il faut attendre 2 à 3 ans pour pouvoir récolter les feuilles et l'exploiter au maximum et c'est seulement au bout d'une dizaine d'année qu'on pourra utiliser le chou.
Fête du vacoa à La Réunion.
La fête du Vacoa courant août est une institution dans le Sud de la Réunion. Le vacoa est à l’honneur dans la commune de Saint–Philippe, qu’il soit tressé pour en faire des objets ou préparé pour le déguster.
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Phymatosorus scolopendria - Fougère patte de lézard
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Phymatosorus scolopendria - Fougère patte de lézard
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Psidium cattleianum - Goyavier - Myrtacée
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Psilotum nudum - Fougère archaïque ??? - Psilotaceae - Cosmopolite. Indigène
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Psilotum nudum - Fougère archaïque ??? - Psilotaceae - Cosmopolite. Indigène
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Psilotum nudum (L.) P. Beauv.
Psilote nu.
- Nom commun : Psilote nu.
- Nom scientifique : Psilotum nudum (L.) P. Beauv.
- Synonyme :
- Bernhardia dichotoma Willd. ex Bernh.
- Lycopodium nudum L.
- Psilotum triquetrum Sw.
- Ordre : Psilotales.
- Genre : Psilotum Sw.
- Origine : Cosmopolite. Indigène Réunion.
Psilotum nudum (L.) P. Beauv. appartient à la famille des Psilotaceae et au genre Psilotum. Cette espèce est présente dans les régions tropicales et tempérées-chaudes des 2 hémisphères, en Europe on la trouve exclusivement dans le sud de l'Espagne dans la province de Cadix. Le nom du genre nudum fait allusion aux sporanges apparaissant épars et dénudés sur des tiges quasiment sans feuilles.
Psilotum nudum à La Réunion.
Psilotum nudum (L.) P. Beauv. est une espèce indigène de La Réunion, elle est assez commune et très éclectique, à la fois épiphyte, terrestre, saxicole, présente de très basse à très haute altitude, en régions humides comme en zones semi-sèches, en sous-bois forestier comme en zones exposées, Sur les vieux arbres ou dans les fentes des basaltes.
Description de Psilotum nudum.
Psilotum nudum est une plante vivace issue d'un rhizome souterrain ramifié dépourvu de racines, mais pourvu de rhizoïdes. Le rhizoïde est l'ancêtre de la racine, sorte de poil qui assure la fonction de fixation des prothalles et de certains thalles.
Psilotum nudum présente des tiges vertes, dressées, jusqu'à 20 cm de hauteur. Les tiges sont anguleuses, ramifiées de façon répétée en fourche dichotomes.
Les feuilles sont réduites à des petites écailles dispersées.
Les tiges aériennes portent des sporanges jaunes, d'environ 2 mm de diamètre. Les sporanges sont groupés par 3 et prennent naissance à l'aisselle de petites bractées bifides. Chaque groupe de sporange est nommé un synange. Les sporanges libèrent de nombreuses spores identiques (isosporie).
Psilotum nudum a un mode de dissémination anémochore, qualifie un mode de dispersion des spores par le vent. http://www.mi-aime-a-ou.com/psilotum_nudum.php
V
Scaevola taccada - Manioc bord de mer - GOODENIACEE
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Scaevola taccada - Manioc bord de mer - GOODENIACEE  Indigène
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Photo
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Descriptif
CIRAD
Arbuste buissonnant atteignant une hauteur de 2 m. Simples, alternes, entières, disposées en hélice, ou groupées au sommet du rameau; feuilles sessiles. Limbe spatulé, ovale, charnu. Marge grossièrement dentée. Les aisselles foliaires sont garnies de touffes de polis blancs soyeux. Cymes bipares régulières. Jaunes très pales ou blanches, veinées de mauve pale, tube du calice soudé à l'ovaire. Drupes. Plante indigène aux Mascareignes, d’origine Indo-Pacifique. Zone littorale jusqu'à 200 m d’altitude sur sol sableux même superficiel à rocheux bien drainant, et soumis aux embruns. Ornement, restauration écologique.
Documentation transmise par Nicole CRESTEY
GOODENIACEES
Herbes ou arbustes. Feuilles simples sans stipules, disposées en hélice, radicales ou groupées au sommet des rameaux, très rarement opposées. Inflorescences : cymes, fascicules ou fleurs solitaires. Fleurs hermaprodites, 5-mères ; calice gamosépale, à tube presque toujours soudé à l'ovaire, lobes généralement bien développés. Corolle gamopétale ; tube fendu dorsalement ; lobes à marges membraneuses. Etamines 5, épigynes, libres ou rarement soudées par leurs anthères, celles-ci basifixes, introrses. Ovaire supère, semi-infère ou infère, uni ou bi-loculaire ; style simple (rarement bi- ou trifide : Calogyne) ; stigmate entouré d'une membrane généralement ciliée. Ovules 1 ou plusieurs par loge. Fruits capsulaires, quelquefois drupacés. Graines albuminées. Présence d'inuline.
V
Schinus terebinthifolia - Baie rose/ Faux-poivrier / Lencens -Anacardiaceae - Amérique du Sud
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Schinus terebinthifolia - Baie rose/ Faux-poivrier / Lencens -Anacardiaceae - Amérique du Sud
essentiel du phénome
Photos
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Duban Coulée 1977 (2018) Baie rose en bas à gauche
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Descriptifs
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Espèce envahissante à La Réunion.
- Nom commun : Schinus à feuille de térébinthe.
- Nom à La Réunion : Faux poivrier, Baie rose.
- Fruit : Baie rose. Baie rose de bourbon. Poivre marron.
- Autre nom : Café de Chine. Encens. L'encens. Poivrier des bas.
- Nom scientifique : Schinus terebinthifolia Raddi.
- Synonymes :
- Sarcotheca bahiensis Turcz.
- Schinus mellisii Engl.
- Schinus mucronulatus Mart.
- Ordre : Sapindales.
- Famille : Anacardiaceae - Anacardiacées :: 7 espèces sur le site.
- Sous-famille : Anacardioideae.
- Genre : Schinus L.
- Origine : Amérique du Sud.
Schinus terebinthifolia Raddi, appartient à la famille des Anacardiaceae à la sous-famille des Anacardioideae et au genre Schinus qui comprend une trentaine d'espèces.
Origine, répartition de Schinus terebinthifolia.
Schinus terebinthifolia est une espèce originaire d'Amérique du Sud, elle a été introdroduite pour l'ornement, pour l'alimentation, comme plante médicinale, comme brise-vent dans de nombreuses régions tropicales. Souvent naturalisée Schinus terebinthifolia est considérée dans de nombreuses régions comme une espèce envahissante.
Schinus terebinthifolia à La Réunion.
Cet arbre très résistant à croissance rapide, qui aime les températures élevées et qui n'a pas besoin de beaucoup d'eau, résistant aux insectes et maladies a trouvé des conditions très favorables de développement dans l'île, de plus les oiseaux frugivores se chargent de disperser ses graines. Le plus souvent nommé Faux-poivrier et son fruit la Baie rose connu également sous le nom de " poivre de Bourbon " ou " poivre de la Réunion ", il doit ses diverses appellations à l’île de la Réunion qui sous la royauté, au 18ème siècle, portait le nom d’île Bourbon.
Nuisibilité Schinus terebinthifolia à La Réunion.
Très présent sur toute l'île le faux poivrier est inscrit dans la liste des espèces envahissantes de La Réunion. L'espèce se développe et forme des fourrés très denses empêchant le développement et la régénération de la flore indigène. Schinus terebinthifolia est classé au niveau 5, le plus fort dans l'échelle de C. Lavergne concernant les espèces envahissantes de La Réunion. Niveau 5 : taxon exotique (ou cryptogène) très envahissant, dominant ou co-dominant dans les milieux naturels ou semi-naturels, ayant un impact direct fort sur la composition, la structure et le fonctionnement des écosystèmes.
Description Schinus terebinthifolia.
Schinus terebinthifolia est le plus souvent un arbuste multicaule de 3 à 6 mètres de hauteur, parfois il devient un véritable arbre pouvant mesurer 15 m. L'arbre produit une résine odorante d'où son autre nom vernaculaire de encens.
Les feuilles sont persistantes, composées, imparipennées, elles peuvent avoir jusqu’à 9 folioles et mesurent de 15 à 20 cm de long, Elles dégagent une odeur poivrée.
La floraison au printemps est de couleur blanc crème. Les fleurs petites sont disposées en grappes pendantes, elles sont mellifères et permettent la production d'un miel discrètement parfumé. La fleur est blanche, calice à lobes ovales, longs de 5 mm, 5 pétales elliptiques, longs de 2 mm, 10 étamines, longues de 0.8 à 1.5 mm.
Les baies qui sont en réalités des drupes d'un diamètre de 5 mm environ pendent en longues grappes, mûres l'enveloppe extérieure prend une couleur rose vif. Les baies roses possèdent un goût prononcé, mélange de poivre, d'anis et de saveurs sucrées.
La cueillette des baies s’effectue à La Réunion dans la période hivernale allant de mai à septembre sur la bande côtière de l’île et d’août à novembre dans les hauts.
Utilisation culinaire Schinus terebinthifolia.
A nouveau en vogue grâce à la nouvelle cuisine, la baie rose mérite une place de choix avec les poissons et en petite quantité avec le melon et les salades de fruits exotiques.
Huile essentielle de Baie rose.
Après cueillette, les baies provenant de différents secteurs de l’île sont transformées en huile essentielle de Baie rose. Connue comme anticatarrhale et expectorante, elle est utilisée en cas de rhum et toux. Tonifiante et chauffante, elle est aussi l'alliée des sportifs, préparant les muscles à l’effort et soulageant les douleurs musculaires et courbatures. Le parfum épicé et délicat de l'huile essentielle de Baies roses est apprécié en parfumerie pour rehausser un accord floral trop capiteux ou trop discret.
Utilisation médicinale de Schinus terebinthifolia.
Pratiquement toutes les paries de Schinus terebinthifolia, y compris ses feuilles, écorces, fruits, graines, résines et oléorésines ont été utilisé en médecine par les peuples autochtones à travers les tropiques. L'espèce est utilisée pour de nombreuses conditions dans les régions tropicales, y compris les troubles menstruels, la bronchite, la gingivite, la gonorrhée, la goutte, les infections oculaires, les rhumatismes, les plaies, les gonflements, la tuberculose, les ulcères, l'urétrite, troubles génito-urinaires, les maladies vénériennes, les verrues, et les blessures.
Toxicité de Schinus terebinthifolia..
Comme les autres espèces de la famille des Anacardiaceae, le Faux poivrier est toxique, il contient des terpènes et de phénols. Les feuilles et les fruits (utilisés comme un médicament et épices) sont toxiques à fortes doses, l'ingestion peut être mortelle pour les herbivores.
7 espèce(s) dans la famille des Anacardiaceae - Anacardiacées
1 espèce(s) dans le genre Schinus
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Sida sp.
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Stenotaphrum  dimidiatum - Traînasse  - Poaceae
C’est l’herbe qui tapisse le sol du kipuka
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Stenotaphrum  dimidiatum - Traînasse  - Poaceae - indigène
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Descriptifs
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Stenotaphrum dimidiatum (L.) Brongn.
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Stenotaphrum dimidiatum (L.) Brongn.
Chiendent de bœuf ou Traînasse.
- Nom commun : Chiendent de bœuf ou Traînasse.
- Autre nom Courre à terre.Herbe bourrique
- Nom scientifique : Stenotaphrum dimidiatum (L.) Brongn.
- Synonyme :
- Panicum dimidiatum L.
- Rottboellia dimidiata (L.) L.f.
- Stenotaphrum complanatum (Sw.) Schrank.
- Stenotaphrum glabrum Trin.
- Stenotaphrum koenigii Schrank.
- Stenotaphrum madagascariense Kunth.
- Stenotaphrum swartzianum Nees.
- Ordre : Poales.
- Famille : Poaceae - Poacées.
- Sous-famille : Panicoideae.
- Tribu : Paniceae.
- Sous-tribu Setariinae.
- Genre : Stenotaphrum Trin.
- Origine : Indigène Réunion.
Stenotaphrum dimidiatum (L.) Brongn., appartient à la famille des Poaceae à la sous-famille des Panicoideae et au genre Stenotaphrum Trin.., qui comprend 8 espèces.
Espèces du genre Stenotaphrum Trin.
- Stenotaphrum clavigerum Stapf
- Stenotaphrum costachyum Baker
- Stenotaphrum dimidiatum (L.) Brongn.
- Stenotaphrum helferi Munro ex Hook.f.
- Stenotaphrum micranthum (Desv.) C.E.Hubb.
- Stenotaphrum oostachyum Baker
- Stenotaphrum secundatum (Walter) Kuntze
- Stenotaphrum unilaterale Baker
Origine, distribution de Stenotaphrum Trin.
Stenotaphrum dimidiatum est originaire du Kenya, la Tanzanie, le Mozambique, le Zimbabwe, Madagascar, Maurice, Réunion, Seychelles, l'Inde (Kerala) et au Sri Lanka, mais naturalisé ailleurs dans les tropiques.
Stenotaphrum dimidiatum à La Réunion.
A la Réunion, Stenotaphrum dimidiatum est une plante pionnière des côtes maritimes. On l'a trouve notamment sur la côte ouest de l'île. Elle fournie un gazon relativement épais et résistant, l'espèce préfère les zones chaudes.
Nuisibilité Stenotaphrum dimidiatum à La Réunion.
Stenotaphrum dimidiatum pousse aussi dans les champs de canne à sucre où il forme un tapis difficile à éliminer, il est donc considéré comme espèce adventice dans les cultures. Stenotaphrum dimidiatum
Description Stenotaphrum dimidiatum.
Le Chiendent de bœuf est une graminée vivace, rampante, fortement stolonifère à rhizomateuse formant un tapis dense. Les axes florifères se redressent jusqu'à 6 à 40 cm de haut. Le Chiendent de bœuf a une très bonne couverture au sol, il pousse sur des sols pauvres, il supporte le sel et il est très tolérant à l'ombre, pousse très bien sous les cocotiers.
Les feuilles ont une gaine comprimée et une très courte ligule ciliée. Le limbe est linéaire, long de 3 à 20 cm et large de 5 à 12 mm, arrondi ou obtus au sommet.
L'inflorescence terminale est un faux épi à axe large et plat, pouvant mesurer 15 cm de long. Les épillets mesurent de 4 à 5 mm de long et s'insèrent par 2 à 8 de façon distante le long de l'axe de l'épis.
Multiplication Stenotaphrum dimidiatum.
A la Réunion la multiplication se fait par bouturage, la semence n'est pas disponible dans le commerce. Le Stenotaphrum se propage par rhizomes. Grâce à sa croissance rapide il peut être utilisé pour couvrir d'assez grandes surfaces.
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Stereocaulon vulcani - Fleur de roche - Stereocaulaceae
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Stereocaulon vulcani - Fleur de roche - Stereocaulaceae -
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Photos
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Descriptifs
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- Nom commun : Lichen.
- Nom à La Réunion : Fleur de roche.
- Nom scientifique : Stereocaulon vulcani (Bory) Ach., (1810).
- Famille : Stereocaulaceae.
Il faut 2 ou 3 siècles pour que la forêt s'implante sur une coulée de lave, cette installation est préparée par les lichens. Stereocaulon vulcani est une espèce pionnière sur les coulées de lave du Piton de La Fournaise à La Réunion. En quelques années Stereocaulon vulcani donne une couleur blanche caractéristique à des coulées auparavant complètement noires.
Naissance d'une forêt.
Sur le sol nu des éboulis, sur les coulées de laves ou sur les cendres volcaniques, l'installation d'une forêt a été pendant longtemps préparée par des Mousses et des Lichens, puis les fougères et des arbustes qui sont capables de vivre sur ces sols minéraux très pauvres, capable de supporter l'intense éclairement solaire et les alternances brutales de sécheresse et d'humidité. Ces plantes pionnières ont lentement préparé des conditions favorables à l'installation des premiers arbres puis, incapables de vivre sous le couvert dense de ceux-ci, elles ont progressivement disparu en laissant la place à des espèces d'ombre. D'autres arbustes, d'autres herbes, d'autres mousses et lichens ont donc pris leur place. Un certain nombre d'arbres ne supportant pas un éclairement trop intense au début de leur développement ont à leur tour pu s'installer et c'est ainsi que s'est progressivement édifiée la forêt complexe que nous connaissons mais avec une physionomie et une richesse en espèces variable d'un point à l'autre selon l'âge des sols, l'importance des pentes.
Stereocaulon vulcani.
Stereocaulon vulcani du genre Stereocaulon appartient à la famille des Stereocaulaceae, une famille de champignons ascomycètes (champignons caractérisés par des spores formées à l'intérieur d'asques), tous lichénisés, représentée dans toutes les parties du monde.
Stereocaulon vulcani à La Réunion.
Stereocaulon vulcani est l'une des premières espèces qui colonise les coulées de laves du Piton de La Fournaise, des propagules (propagule organe de dissémination, propagation et de reproduction) sont apportées par le vent, à partir d'elles, ses thalles (Un thalle appareil végétatif ne possédant ni feuilles, ni tiges, ni racines, produit par certains organismes non-mobiles. Le thalle est aussi parfois appelé fronde chez certaines algues et chez les lichens), foliacés puis fruticuleux, se développent sur la surface rugueuse et bien éclairée de la lave. Cinq années plus tard, le lichen a pratiquement revêtu l'ensemble des surfaces éclairées.
V
Sideroxylon borbonicum - Bois de fer batard/Natte coudine/… - SAPOTACEAE - Endémique Réunion
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Sideroxylon borbonicum - Bois de fer batard/Natte coudine/… - SAPOTACEAE - Endémique Réunion
latex
feuilles simples, alternes, entières
fruits noirs
feuilles coriaces sont généralement groupées à l’extrémité des rameaux. Elles sont simples, entières, pétiolées, de forme elliptique, vert foncé et révolutées. Elles laissent suinter, comme la plupart des autres organes, un latex blanc après blessure.
Feuilles alternes ou insérées en hélice
Rameaux ne portant que les cicatrices du pétiole
Limbe à marge parfois lâchement crénelée
Limbe luisant sur le dessus et d'un vert assez clair.
Photos
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Photo de Jean-Paul Le Guelte
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Descriptifs
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- Nom commun : Bois-de-fer de Bourbon.
- Nom à La Réunion : Bois de fer bâtard.
- Autre nom à La Réunion : Natte bâtard, Natte blanc, Natte cochon, Natte coudine, Natte marron.
- Nom scientifique : Sideroxylon borbonicum DC.
- Synonyme :
- Sideroxylon floribundum Cordem.
- Sideroxylon pedicellatum Cordem.
- Sideroxylon spurium Cordem.
- Ordre : Ericales.
- Tribu : Sideroxyleae.
- Genre : Sideroxylon L.
- Origine : Endémique Réunion.
Sideroxylon borbonicum DC., appartient à la famille des Sapotaceae et au genre Sideroxylon L., qui comprend une centaine d'espèces originaires d'Amérique tropicale, de l'Asie, de l'Afrique continentale, de Madagascar, et des Mascareignes.
Le nom du genre Sideroxylon est donné par Paul Hermann, botaniste et médecin néerlandais d’origine allemande, né le 30 juin 1646 à Halle et mort le 29 janvier 1695 à Leyde. Le bois de certaines espèces, très dur, à la consistance de fer est à l'origine de leur nom vernaculaire de "Bois de fer". Paul Hermann a traduit ce nom populaire en 1689 pour créer le nom botanique de Sideroxylon, du grec : sider signifiant fer, acier et de xylon signifiant bois, tronc d'arbre. L'épithète borbonicum fait référence à l'île Bourbon ancien nom de La Réunion.
Origine de Sideroxylon borbonicum.
Sideroxylon borbonicum DC., est un arbre endémique de La Réunion, largement répandu et relativement fréquent dans les forêts tropicales hygrophiles de l'île. Sideroxylon borbonicum DC., porte le nom vernaculaire de Bois de fer Bâtard à La Réunion, il est aussi parfois nommé Natte bâtard, Natte blanc, Natte cochon, Natte coudine, Natte marron.
Le genre Sideroxylon est représenté à la Réunion par deux espèces endémiques strictes :
- Sideroxylon borbonicum DC.
- Sideroxylon majus (C.F. Gaertn.) Baehni
Sideroxylon borbonicum espèce polymorphe.
En 1895 dans son livre Flore de La Réunion, Eugène Jacob de Cordemoy, médecin et botaniste originaire de La Réunion reconnaît quatre espèces, en fonction de la pilosité des axes, des feuilles et de l'inflorescence, ainsi que la longueur des pédicelles floraux :
Sideroxylon borbonicum DC.
Sideroxylon floribundum Cordem.
Sideroxylon spurium Cordem.
Sideroxylon pedicellatum Cordem.
En 1981 Friedmann considère l'ensemble comme relevant d'une seule espèce polymorphe, au sein duquel il reconnaît deux variétés, quoique difficiles, voire impossibles à déterminer :
- Sideroxylon borbonicum DC. var. borbonicum., arbre haut de 5 à 8 m propre aux zones d'altitude moyenne à haute.
- Sideroxylon borbonicum DC. var. capuronii Aubrév., arbre pouvant atteindre 15 m de hauteur, inféodée aux zones basses de l'île.
Description Sideroxylon borbonicum DC.
Sideroxylon borbonicum est petit arbre trapu à tronc souvent tortueux à écorce grise, il peut atteindre 8 mètres de hauteur.
Ses feuilles coriaces sont généralement groupées à l’extrémité des rameaux. Elles sont simples, entières, pétiolées, de forme elliptique, vert foncé et révolutées. Elles laissent suinter, comme la plupart des autres organes, un latex blanc après blessure.
Les fleurs qui sont en général hermaphrodites sont de couleur blanche et violette. Elles sont regroupées au sein de fascicules qui apparaissent en partie sous la zone feuillée des rameaux, à l'aiselle de cicatrices foliaires. Elles sont petites et discrètes, environ 5 mm de large, à calice composé de 4-5 sépales, corolle de 5 pétales fusionnés en tube se terminant en lobe.
Les fruits sont de petites baies ovoïdes de 1 à 1.5 cm de long d'abord vertes, devenant rouges puis noire à maturité. Les baies contiennent aussi un latex abondant et renferment une seule graine côtelée à tégument très dur.
Toxicité de Sideroxylon borbonicum.
Sideroxylon borbonicum contient un latex irritant.
Guide de Mare-LongueBois de fer batard (des bas)
Guide de Mare-Longue
Feuilles alternes ou insérées en hélice
Rameaux ne portant que les cicatrices du pétiole
Limbe à marge parfois lâchement crénelée
Limbe luisant sur le dessus et d'un vert assez clair.
Petits fruits charnus noirs avec un noyau très dur.
Arbre pouvant atteindre 15 m de hauteur souvent ramifié près de la base.
Bois de fer bâtard (des bas) (Sideroxylon borbonicum var. capwunii)
SAPOTACEAE endémique de La Réunion.
Autre
contient du latex* (c'est une Sapotacée). Ses feuilles a bord cartilagineux sont vert clair, luisantes sur le dessus, a nervure médiane encore plus claire. Ses fruits sont noirs et pourvus d'un petit noyau tres dur (endém. Réu.)
CIRAD
Petit arbre haut de 5 à 8 m : variété borbonicum. Arbre pouvant atteindre 15 m de hauteur : variété capuronii . Grise.
Simples, alternes, entières. Coriaces, groupées à l’extrémité des rameaux, d’un vert clair chez la variété capuronii, d’un vert plus foncé chez la variété borbonicum. Limbe elliptique.
Petites discrètes, groupées à l’aisselle des feuilles et sur la partie non feuillée des rameaux.
Petites baies vertes d’environ 1 cm de diamètre, devenant rouge puis noire à maturité. Une pulpe collante enveloppe la graine extrêmement dure.
Cette espèce est endémique de la Réunion. Il existe deux variétés : la variété capuronii se trouve de 0 à 800 m d’altitude. La variété borbonicum croissant de 800 à 2000 m d’altitude. Les deux variétés sont assez communes.
Groupe de succession : cette espèce est une post-pionnière. Ornement, restauration écologique.<CIRAD
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Syzygium jambos- Jambrosade, Jamerosa, Jamrosa, Jamrose - Myrtaceae
V
Terminalia catappa L - Badamier - Combretaceae
V
Badamier i L. Amandier tropical (famille des combrétacées) [Rivages et Patrimoine]
*
Arbre de la zone tropicale, le badamier tolère le vent et le sel marin, il se plait dans les
zones venteuses du littoral et on le trouve donc aussi sur le sentier des laves. Il présente un port caractéristique large avec ses branches étagées à l’horizontale ou en cône inversé. Le badamier est une espèce monoïque. Les fleurs mâles et fe- melles sont présentes sur le même arbre. Il produit des fruits de la famille des drupes, constituées d’une partie charnue, d’un noyau contenant une amande. Cette amande est comestible et peut
être valorisée en cuisine.
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Terminalia catappa L - Badamier - Combretaceae - Asie tropicale, Mélanésie, Polynésie. Micronésie.
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essentiel du phénome
Photos
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Descriptifs
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- Nom commun : Badamier, Amandier tropical.
- Autres noms : Amandier-pays. Amandier des Indes.
- Nom du fruit : Amandes de badame.
- Nom anglais : Tropical almond.
- Nom scientifique : Terminalia catappa L.
- Synonymes :
- Juglans catappa (L.) Lour.
- Myrobalanus catappa (L.) Kuntze.
- Terminalia badamia sensu Tul.
- Terminalia intermedia Bertero ex Spreng.
- Terminalia latifolia Blanco.
- Terminalia moluccana Lam.
- Terminalia myrobalana Roth.
- Terminalia ovatifolia Noronha.
- Terminalia paraensis Mart.
- Terminalia rubrigemmis Tul.
- Terminalia subcordata Humb. & Bonpl. ex Willd.
- Ordre : Myrtales.
- Famille : Combretaceae - Combretacées :: 6 espèces sur le site.
- Genre : Terminalia L.
- Origine : Asie tropicale, Mélanésie, Polynésie. Micronésie.
Terminalia catappa L, le Badamier appartient à la famille des Combretaceae et au genre Terminalia qui comprend environ 200 espèces à répartition pantropicale.
Origine, répartition Terminalia catappa.
Terminalia catappa est natif d'Asie tropicale, Mélanésie, Polynésie orientale et de la Micronésie, cet arbre fruitier a été introduit dans de nombreuses régions tropicales comme plante d'ornement pour ses fruits et pour son bois. L'espèce s'est naturalisée aux petites antilles.
Terminalia catappa à La Réunion.
Terminalia catappa, le badamier a été importé de Madagascar à Bourbon ( île de La Réunion) en 1768 par le Père Alexis Rochon. Cette espèce est assez courante à La Réunion, dans les jardins, les parcs et les espaces urbains. On trouve Terminalia catappa sur les rivages en bord de mer, et dans ces stations l'espèce à peut-être pu s'implanter naturellement.
Description Terminalia catappa.
Le badamier est un arbre en forme de pyramide pouvant atteindre 15 à 20 mètres de hauteur. Son tronc est robuste, son écorce lisse et grisâtre en dehors et rouge en dedans. Il possède des branches étagées, verticillées et horizontales en forme de main ouverte.
Son feuillage est magnifique, les feuilles caduques épaisses sont ovalisées d'une couleur vert luisante. Elles deviennent rougeâtres en fin de vie. Comme tous les arbres de la famille des Chalefs, les feuilles sont disposées à plusieurs en rosettes à chaque nœuds des branches qui les voient naître. Les pédoncules communs forment des grappes un peu moins longues que les feuilles. Le limbe de la feuille est obovale de 10 à 30 cm de longueur et de 5 à 18 cm de largeur, à sommet arrondi et parfois cuspidé, atténué vers la base, celle-ci légèrement cordée et portant 2 glandes sur la face inférieure, la nervure médiane et les 5 à 10 paires de nervures secondaires visibles dessus et nettement saillantes dessous.
Terminalia catappa est monoïque, fleurs mâles et femelles sur le même arbre. Inflorescence en fascicule d'épis de 5 à 15 cm de long qui naissent à la base des feuilles. Les fleurs sont nombreuses de couleur verdâtre à blanchâtre. Les fleurs mâles et femelles avec une odeur légèrement désagréable, possèdent un calice velu en forme de coupelle, divisé en cinq découpures ouvertes en étoile.
Les fruits sont des drupes. Les fruits verts et à maturité rouges sont en forme d'amande de 4 à 6 cm de long et de 2.5 à 4 cm de large, irrégulièrement comprimé-ellipsoïde, rétus au sommet. Une coque épaisse protège un noyau allongé, très dur qui contient une amande blanche comestible au goût proche de la noisette qui a les mêmes propriétés que l'amandier d'Europe.
Utilisation médicinale de Terminalia catappa.
Le Badamier est une plante à tanins dont les feuilles et l'écorce sont utilisées en médecine traditionnelle. L'écorce est très souvent utilisée dans le traitement de la toux ou des infections urinaires. La décoction des feuilles est conseillée dans le traitement de l'hypertension artérielle.
Utilisation de Terminalia catappa.
Le bois rouge, solide, et résistant à l'eau de Terminalia catappa est utilisé pour la fabrication des pirogues. Il sert à sculpter des objets artisanaux. C'est un bon combustible et un bon bois de charpente.
Utilisation alimentaire Terminalia catappa.
Les fruits les Amandes de badame renferment une amande comestible, au goût délicat. Elles se consomment au pied de l'arbre, après avoir cassé la coque entre deux pierres. Elles se vendent aussi sèches, sur les marchés urbains.
Culture, entretien de Terminalia catappa.
Terminalia catappa aime une situation lumineuse, choisir une exposition bien ensoleillée, les températures élevées, ses besoins en eau sont modérés, sols quelconques mais frais, il tolère les embruns salés, mise à fruits au bout de 3 à 5 ans pour une récolte qui peut être pratiquée 2 fois par an.
Multiplication de Terminalia catappa.
Terminalia catappa se multiplie par ses graines, bien dépulper et semer rapidement après la récolte, germination obtenue en 3 à 8 semaines, multiplication possible aussi en bouturant les rejets qui apparaissent parfois au pied.
Utilisation Terminalia catappa en aquariophilie.
En aquariophilie, les éleveurs de Discus asiatiques utilisent les feuilles pour leurs propriétés antiseptiques. Les pouvoirs supposés de ces feuilles vont du renforcement de l'immunité des poissons à la stimulation de la reproduction, en passant par l'acidification de l'eau et leur pouvoir antiseptique.
6 espèce(s) dans la famille des Combretaceae - Combretacées
4 espèce(s) dans le genre Terminalia
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Trema orientalis - Bois d'andrèze - Cannabacée
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Trema orientalis - Bois d'andrèze - Cannabacée - I
Feuilles simples, distiques, alternes, de 5 à 15 cm de long et 2 à 7 cm de large, base cordée et inégale, extrémité en pointe, couverte de poils, marge dentée.
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Descriptifs
Source inconnue
Allure générale
Arbuste ou arbre pouvant atteindre 20 m de haut pour 80 cm de diamètre en zone humide et 3 m en zone sèche. Ecorce grise, lisse et fissurée. Branches tombantes ou étalées ± horizontalement.
Feuilles
Feuilles simples, distiques, alternes, de 5 à 15 cm de long et 2 à 7 cm de large, base cordée et inégale, extrémité en pointe, couverte de poils, marge dentée.
Fleurs
Fleurs mâles et femelles séparées (monoïque), verdâtres et minuscules, mesurant 1 à 2 mm de diamètre, regroupées en petites touffes denses à la base des feuilles.
Fruits
Fruits charnus roses puis noirs à maturité, globuleux plus ou moins compressés, de 3 à 5 mm de long. Le périanthe est persistant.
Graines Caractéristiques
Une graine noire par fruit. La graine est dure, de forme ovoïde et large, légèrement aplatie, de 2 à 5 mm de diamètre
Arbre à croissance très rapide.
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Syzygium jambos- Jambrosade, Jamerosa, Jamrosa, Jamrose - Myrtaceae - exo.
Photos
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Descriptifs
Source inconnue
Véritable peste végétale, le jamrosat produit en peuplement une ombre trés dense empêchant la régénération des plantes indigènes. Cette espèce a des feuilles lancéolées*, vert sombre, qu'on pourrait rendre pour des feuilles de Manguier mais elles n'en ont pas l’odeur. Ses fleurs a longues étamines jaunâtres font penser à un Oursin. Ses fruits jaunes pâles, à un seul noyau, ont le goût de la Rose.
mi-aime-a-ou
Syzygium jambos.
Syzygium jambos (L.) Alston.
- Nom à La Réunion : Jamrosat.
- Autre nom : Jambrosade, Jamerosa, Jamrosa, Jamrose.
- Nom scientifique : Syzygium jambos (L.) Alston.
- synonyme :
- Eugenia jambos L.
- Jambosa vulgaris DC.
- Ordre : Myrtales.
- Famille : Myrtaceae - Myrtacées.
- Sous-famille : Myrtoideae.
- Genre : Syzygium Gaertn.
- Origine : Région indo-malaise.
Syzygium jambos (L.) Alston., appartient à la famille des Myrtaceae et au genre Syzygium qui comprend environ 500 espèces que l'on trouve dans les régions tropicales et sub-tropicales de l'ancien monde.
Syzygium jambos (L.) Alston., originaire de la région indo-malaise à été introduit dans de nombreuses régions tropicales, souvent naturalisé l'espèce montre un caractère envahissant très fort, supplantant alors les formations végétales naturelles indigènes. Syzygium jambos, est connu sous les noms de : Jamrosat, jambrosade jam-rose, pomme rose, prune de Malabar, yambo, Apple rose. Il existe plusieurs variétés dans le jambosier et, selon les espèces, les fruits diffèrent.
Syzygium jambos à La Réunion.
Cette myrtacée commune introduite en 1825, croît à La Réunion comme Jamrosat, jambrosade ou jam-rose. D'abord cultivé pour ses fruits dans les jardins créoles et pour l'ornement dans les parcs, le Jamrosat fut utilisé par la suite pour reboiser les zones défrichées ou les bords de ravines. Très vite l'espèce naturalisée a colonisée des centaines d'hectares.
Nuisibilité de Syzygium jambos à La Réunion.
Syzygium jambos s'est naturalisé dans les pentes et ravines, dans les endroits ombragés ou ensoleillés au sein des forêts humides où cet arbre se développe peu à peu au détriment de la flore indigène. Il est grégaire, pousse en peuplement très dense et probablement allélopatique (empêche la régénération et le développement des autres espèces par voies chimique et mécanique). Syzygium jambos (L.) Alston., est inscrit dans la liste des espèces envahissantes de La Réunion, niveau 5 sur 5 : Taxon exotique (ou cryptogène) très envahissant, dominant ou co-dominant dans les milieux naturels ou semi-naturels, ayant un impact direct fort sur la composition, la structure et le fonctionnement des écosystèmes
Description de Syzygium jambos.
Toute l'année ce magnifique arbre est couvert de fleurs et de fruits. Il aime la chaleur et à l'état sauvage, il s'élève à une hauteur de huit à dix mètres.
Le tronc dont l'écorce est jaunâtre donne naissance à des rameaux chargés de feuilles persistantes. Le bois du jamerosier est jaune, dur, les grosses branches sont utilisées pour faire du charbon ou du bois de chauffage.
Les feuilles sont opposées, coriaces, entières, d'un beau vert foncé, elles sont en forme de lance, pointues aussi bien à la base qu'au sommet. Les feuilles juvéniles sont rouges.
Les fleurs, disposées en bouquets sommitaux, sont caractéristiques des Myrtacées, avec de nombreuses et spectaculaires étamines de couleur crème. Elles ont le parfum des roses, le calice est à quatre divisions, la corolle est composées de quatre pétales arrondis et les étamines sont nombreuses et trois fois plus longues que les pétales.
Le fruit comestible est une baie jaunâtre gros comme une prune, rond, un peu turbiné. Le sommet du fruit porte 4 sépales charnus. La chair est ferme, légèrement sucrée et a la saveur de la rose. L'unique graine à enveloppe brune contient une amande verdâtre vénéneuse. La chair a la consistance d'une pomme croquante et le parfum de la rose, d'où les noms qui sont attribués tant à l'arbre qu'à son fruit. Ce dernier peut être consommé cru, en compote ou en gelée ou servir à des préparations de liqueurs parfumées à odeur de rose surprenante.
Multiplication de Syzygium jambos.
Syzygium jambos se multiplie par ses graines souvent dispersées par les oiseaux, et aussi par multiplication végétative par rejets de souche.
Les recettes de cuisine à base de jam-rose, Jamrosat ou jambrosade :
Confiture Jam-rose.
Rhum arrangé jam-rose.
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Contact Rivages et Patrimoines
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Isabelle HUET isab.huet@laposte.net
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adresse de mon site Visite guidée coulée 1977
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