Accueil fort aimable par Christophe sur le parking.

La visite commence par une petite montée qui confirme l’impression d’entrer dans une grande futaie. Et tout de suite nous remontons le temps grâce à l’évocation de l’histoire des lieux. Les reconstitutions — boutique, école, forgeron et autres — d’un village “à l’époque”, essentiellement celle des engagés, nous permet de retrouver grâce à la richesse des explications du guide l’origine de mots créoles que nous avons appris il y a longtemps mais dont nous n’avions pas forcément compris l’origine, et la force, dans la culture créole. Ainsi de la petite pièce 5 francs clouée sur le seuil de la boutique. Pour rendre riche, pour porter chance. Les commentaires détaillés de Christophe sur la machinerie de la minoterie sont extraordinairement précis. On connaît maintenant toutes les variantes du sosso maï.

Le site
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vieux_Domaine est peu disert. Les QR codes seront plus éloquents.


Bien sûr, ce sont les richesses botaniques du parc qui nous ont époustouflés. De très grands arbres, comme les kapokiers, des arbustes qui ont fait fait l’histoire de Bourbon comme les caféiers, et des espèces tropicales importées, dont cuisiniers et tisaneurs ont su tirer des saveurs et des remèdes à partir de fruits impressionnants.

Voilà un site d’une richesse botanique et culturelle exceptionnelle qu’une association de bénévoles s’efforce de sauver.

Prendre le temps d’en suspendre le vol sous les grands arbres qui ont bercé des siècles de labeur, de peines et d’espoir d’une humanité venue des tous les continents.