Coq Bankiva
Gallus gallus
Coq de bruyère
Identification dans la nature : très discret ce coq sauvage ne peut être confondu qu'avec son homologue domestique, bien que le coq pays soit nettement plus fort et élancé. La diagnose des poules est à peu près impossible.
Comportement : Extrêmement méfiant, c'est généralement à son cri dans une région de forêts inhabitées que l'on décèle le coq sauvage. Il vit en petite compagnie comprenant un mâle et quatre ou cinq poules et ne sort à découvert en lisière de forêt que tôt le matin ou tard le soir et pendant une éclaircie après une grosse pluie. Il se nourrit de graines, plantules, baies, insectes, etc. Le jour il se réfugie dans les taillis épais. Cri caractéristique, identique à celui de l'oiseau domestique mais plus clair et se terminant brusquement.
Statut, distribution : Une petite population se maintient dans les hauts de l'est, de Sainte-Marie à Saint-Benoît, vers 500-800 m en lisière de la forêt dense, au contact des zones dégagées des prairies et des cultures. Il est possible que ce noyau diffuse puisqu'un coq a été entendu vers le col du Taïbit en mai 1974 par A. Cheke. Chassée, mais se défendant bien dans son habitat impénétrable de fourrés et de ronces, cette belle espèce semble actuellement s'y développer.
Ce coq est originaire d'Asie, de l'Inde à la Malaisie. C'est l'espèce, qui par sélection, a donné toutes les races de poules domestiques. Des individus sauvages provenant d'Indochine auraient été lâchés à Bras-Panon à la fin du siècle dernier par le sénateur Crépin.
tiré de : Oiseaux de La Réunion, Nicolas Barré, Armand Barau, Christian Jouanin, Les éditions du Pacifique, 1996.