Soleil radieux et regroupement autour de la baleine ornée de jolis motifs par les collégiens à la sortie sud de Saint-Gilles. Sur le sentier balisé d’icônes d’Endormi (Caméléon).
Très vite chacun dit sa surprise de voir au cœur de l’empire tropézien bétonné des vestiges encore vivants de lieux dont Leconte de Lisle et Roussin ont rapporté les splendeurs.
En matière d’art, on trouvera sous les piles des bretelles de la rocade d’évitement quelsques exemples de ce qui doit être du street art.
La ravine coule même en cette fin de saison sèche entre des parois encaissées à l’assaut desquelles sont montées les Roses des bois qui s’accrochent aux grands arbres. On entend les poules d’eau, on ne les voit pas, cachées qu‘elles sont par les songes et toute une végétation aquatique. De grands Zévis au tronc lisse, des Arbres à pain, des Bananiers, des Tamarins, un Litsea glutinosa(private joke)atteignent ici des tailles impressionnantes.
Imperceptiblement on passe à l’ombre des grands bambous avant d’atteindre ce qui a été le Verger Bottard. On déchiffre les panneaux.
Mireille A.-P. évoque ses souvenirs de jeunesse en ces parages où le souvenir du Père Loulou reste vivace. Les trésors disparus du lagon sont aussi évoqués : moules, crevettes, huîtres...
Parmi les plantes remarquées, le Bois malgache, la Liane d’argent, la Liane papillon, envahissante comme au Bernica.
La lente montée jusqu’au théâtre permet de découvrir les paysages qui ensserrent la ravine, et des parois desséchées où s’accroche la Liane papillon.
Redescente jusqu’au point de départ à la baleine dans les feux de midi, « roi des étés, étendu sur la plaine ».
Merci à Mireille et Josette pour l’organisation de cette sortie, et beaucoup plus !