A. FEMENIA - M. BEGUE : La météo à 9h sur le parking (assez loin des prévisions) n'était pas très engageante... mais nous avons bien fait de ne pas nous laisser décourager, la pluie s'est éloignée, le soleil est revenu !
Les paysages depuis la centrale sur électrique offrent de très beaux panoramas sur les vallées encaissées de la Rivière des Marsouins et du Bras Cabot.
Comment se lasser de ces vues sur les cascades ???
Le sentier longe la falaise, les câbles qui y sont installés facilitent les montées et les descentes !
Goyaviers, vigne marrone, longoses, jouvence nous rappellent la fragilité de nos milieux...
Nous retrouvons avec plaisir les espèces de la forêt humide : Bois de pêche marron, Tan Rouge, Bois de perroquet, Bois maigre, Bois de corail, Bois de piments, Fanjans, Bois d'Osto, Petits natte et aussi des plus rares : le Tournefortia acuminata (bien reconnaissable à ses inflorescences scorpioides) et aussi le Begonia salenziensis (Merci Olivier !). Ce Bégonia endémique des Mascareignes, identifiable par ses feuilles ovales et asymétriques est considéré en danger d'extinction.
Encore quelques belles orchidées en fleurs bordent le chemin qui conduit au petit barrage sur le Bras patience. Pour y accéder et avant de faire demi-tour (car on ne peut aller plus loin) il faut descendre quelques échelles verticales...
Le pique-nique fut partagé sur l'aire aménagée un peu plus bas sur la route, la température était idéale, le lieu très bien entretenu : nous avons eu du mal à le quitter !
Tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes... POSSIBLES !
Resteront non résolues les énigmes du jour : "L'Homme pâtira-t-il de l'extinction massive qu'il provoque ?" et ... "Comment Laïka a-t-elle fait pour descendre les échelles toute seule ?