A. F. - - Journée de révision botanique des classiques de la forêt humide : crypto, longose, jouvence, troène... et un petit nouveau : bégonia foliosa... Heureusement que les Tan George, Tan rouge, Mahots, Branle, Bois de piment, Bois de tambour, Bois de cannelle marron etc... RÉSISTENT !
- Journée d'observation de plantes à stipules, les plus remarquables sur le Bois de source.
La route forestière est encore en bien mauvais état (nombreux éboulis suite au passage de Fakir).
F.D. Ce sont des retrouvailles avec les Hauts, la forêt, le calme, la fraîcheur, le brouillard, les endémiques les plus emblématiques, les Longoses et Cryptomeria japonica.
La piste qui monte vers la R.F. des Tamarins est toujours bloquée par les impressionnants éboulements suite au passage de Fakir.
Nous empruntons le sentier où nous retrouvons des arbres et arbustes désormais souvent repérés, dont des Bois de cabri blanc, des Bois de Perroquet, et pour la plus grande joie de nombre d’entre nous les petits Cynorkis ridleyi en fleur.
Progression lente dans le sous-bois le long du sentier suspendu à flanc de ravin. Encore une fois ( voir ici, et ici, et ici) nous pensons au labeur des ouvriers qui ont donné son nom à ce sentier.
Nous stipulons lentement dans les sous-bois, franchissons la ravine et ses Bois de source aux feuilles énormes, retrouvons les troncs tout aussi énormes de Branles verts, un pied de Tambourrissa crassa, avant de pénétrer dans l’austère pénombre de la forêt de Cryptomerias.
Pique-nique sous les kiosques abandonnés.
Au retour nous choisissons de redescendre par la piste encombrée par les éboulis, mais dont les pans côté montagne sont souvent habités par Benthamia latifolia en pleine floraison. Rencontre et discussion avec la très symatique équipe de l’ONF qui fait un remarquable travail de lutte contre les invasives. Mais le fils d’Éole ne fait pas mieux qu’eux.