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Retrouvailles

À la Route cannière, à l’Etang-Salé, aux Avirons, nous nous retrouvons avec moult effusions pour reformer le groupe que les vacances avaient dispersé.

Nous pénétrons dans le domaine de JPLG par le sentier des Tamarins qui d'ailleurs se ramifie tellement que notre guide en ces lieux nous a organisé un boucle qui s'avérera une pure réussite. 

 La montée vers le point de vue sur les Makes et le Sud de l'île jusqu'à Mont-Vert se fait sous les grands Tamarins, sous un ciel d'un bleu limpide. 

Les premières observations botaniques sont pour les Fanjans, et nous déplorons les intrusions australiennes. Nous retrouvons de nombreuses espèces bien connues, facilement repérables et objets de clichés pédagogiques dans la mesure où ils sont très souvent bien déployés et non pas noyés dans une masse végétale comme c'est le plus souvent le cas sur cette île où la vagétation demeure luxuriante dans les Hauts protégés. Magie des grandes Tamarinaies  baignées d'une lumière où reignent la paix des calumets et  la légéreté de l'être.

Quand nous arrivons après quelques traversées de ravines sur  le site du panorama, le rideau n'est pas encore levé. Nous attendons au fil de coupables grignotages. Et bientôt des brumes et des nues dissipées apparaît un paysage connu mais toujours apprécié. 

Le début de la redescente est jalonné de grands Tamarins couchés par les coups de vent, et l'on distingue de superbes specimens variés de la végétation des Hauts, dont l'emblématique Laurent Martin

Le pique-nique est pris aux abords d'une ravine et se termine par du bel canto.

Le huit sera bouclé par une lente montée toujours dans la tamarinaie qui flirte bientôt avec les cendres des derniers grands incendies, avant la redescente par les routes forestières vers le parking.

Dans la lumière de la fin d'après-midi d'hiver austral qui n'est pas sans rappeler celle de septembre en France continentale, nous terminons la randonnée sous une voûte aérienne d'immenses et vénérables Tamarins.

© Cire 2014