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La montée vers la Plaine des Cafres laisse augurer une journée radieuse. Sur la route du volcan, le Piton des Neiges et tous les grands sommets resplendissent dans la lumière du matin.

Nous partons d'un bon pied à neuf heures du parking en suivant comme la dernière fois le sentier qui avance dans un milieu typiquement éricoïde où l'on trouve l'Ambaville blanche, le Branle bâtard, les Branles blancs et les Petits Tamarins des Hauts (Sophora denudata), ces derniers  terminant leur floraison à cette altitude.Plus bas les gousses sont formées.

Nous arrivons au bosquet de grands Tamarins des Hauts toujours aussi tourmentés et magnifiques. 

Nous suivons ensuite la piste et le sentier qui la borde où nous retrouvons entre autres Heterochenia Revalsii, mais aussi le Psiadia anchusifolia, le Petit velours, Psiadia Calocephalus, la Petite liane savon (??? Ambelia demisa), Elichrysum arnicoides aux étranges allures d'Edelweiss, le Branle vert, le Petit Mahot et le Chasse-vieillesse.

Bientôt les prairies où paissent des vaches dont les sonnailles résonnent dans l'air calme annoncent la proche arrivée.

La montée vers Piton de l'eau est toujours un régal pour les botanistes  qui voient là concentrées nombre d'espèces endémiques  : Bois de nèfles, Bois de fer bâtard, Change-écorce, et bien d'autres.

L'étang est serti dans un écrin d'arums en fleurs.

Le pique-nique sera bercé par un concert de coassements apaisant et ininterrompu, aux cycles subtils et indéchiffrables pour le bipède vertical.

Au retour, les sommets en pleine lumière s'entourent d'écharpes de vapeur blanche.

Magique...

© Cire 2014