On consultera utilement le site d’une précédente visite sur la même sentier.
Pari finalement pas trop risqué que de faire cette sortie au Piton Tortue (Plaine des Cafres) en période pluvieuse, mais les orchidées sont en fleur.
On épargnera au lecteur les allusions aux entités et autres vibrations hantant ces lieux chargés de mystères ésotériques.
Le sentier n'est pas trop boueux qui va droit vers le Piton Tortue et accessoirement vers le Piton des Neiges.
Une fois arrivés à l'entrée du sentier du Piton Tortue, il faut se rendre à l'évidence : la descente sera glissante. De fait les chutes et glissades ont été nombreuses.
Passer sous le Platane aux abords de la ravine est un ravissement en soi. Il semble être la sentinelle en poste à l'entrée d'une forêt magique.
En contrebas murmure la ravine aux eaux limpides.
La remontée du flanc opposé est tout aussi casse-cou mais bientôt nous entrons dans la forêt de Branles verts séculaires sans doute, aux énormes troncs moussus, aux sommets visiblement éclaircis par les intempéries. Mousses et sphaignes abritent tout un peuple de petites plantes, dont de superbes petites orchidées.
A noter :
— des pieds de Bois de quivi (thouarsiana ?) ainsi que des pieds de Bois de joli cœur des Hauts, poussant dans un milieu ouvert et tels qu'en eux-mêmes ce site les dévoile.
— la présence de nombreuses Cannes marron, des spécimens de Weinmannia tinctoria, un pied de Bois de Papaye, des Change-écorces, et de Losto café un peu partout...
— surtout, l'absence de Longoses, ce qui décuple le bonheur de la découverte de tous ces petits peuples de minuscules orchidées.
Il pleuvra, un peu...