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Météo officiellement menaçante mais il ne pleut pas quand nous arrivons à la Plaine des Cafres. Nos voitures sinuent dans un paysage pastoral sur la piste bétonnée commune au GR2. Une fois sur le sentier, nous grimpons un petit rempart où subsistent des restes de forêt primaire des Hauts qui cachent en partie ce qui doit être un petit dyke.

De vastes prairies nous accueillent où paissent des vaches placides, où fleurissent les mauves digitales. Impression bizarre de voir les fougères arborescentes pousser aux limites des prés.

Bientôt l'ascension des flancs du Piton Rouge. Extraordianire densité et santé d'une foêt de vieux branles tout moussus et barbus où s'épanouissent des espèces connues avec des aspects subtilement différents en cette période de printemps austral. Les Change-écorces portent leurs petits fruits blancs. Les photographes s'en donnent à cœur joie pour saisir en macros les détails des fleurs d'orchidées Angrecum et Cynorkis.

Dans une montée Nicole Crestey pense qu'il y a par ici un site favorable aux Heterochenia ensifolia. Effectivement nous en trouvons deux pieds dans l'instant qui suit. Bonheur des botanistes.

Nous grimpons dans une forêt riche et dense. Quelques platanes ponctuent le sentier boueux.

Nous trouvons une prairie si accueillante qu'il est vite décidé que ce sera là le lieu du pique-nique. Le bonheur est dans le pré : il ne pleut pas et l'air embaume du parfum des foins. Un papangue passe et repasse avant de disparaître.

Sur le chemin du retour, Diane chasseresse se rue sur une maman Tangue mais Jean-P. la rattrape par la peau du dos et ainsi évite de laisser dans la forêt une nichée de petits orphelins.

Visite à M. P. qui nous accueille avec son hospitalité coutumière.

© François DUBAN 2016