Les voitures sont parquées au niveau de la piste à la barrière cadenassée qui mène au bord du rempart surplombant la Rivière éponyme.
Discussions avec des gardes des Espaces Naturels Sensibles et des ouvriers de l’ONF pour savoir si le sentier que nous projetons d'emprunter est pratiquable. Nous saluons une fois encore le travail des hommes de terrain.
Nous grimpons dans le sous-bois et très vite nous sommes conscients de progresser dans un milieu très peu perturbé. C'est à peine si l'on remarque la présence de la Jouvence. Sinon les endémiques sont nombreuses et variées, et le sol jonché de feuilles de Mapou.
Mais ce sont les épiphytes partout densément accrochés à leurs troncs porteurs qui retiennent le regard.
Nous franchissons une ou deux ravines où la forêt se fait encore plus dense et riche, tout enveloppée de sérénité, de paix plutôt si l’on songe à la toponymie. On aperçoit la Rivière des Remparts et les flancs sud du massif du volcan à l'occasion de rares trouvées dans le feuillage au bord du précipice que nous longeons peu ou prou, avant de retrouver le sentier botanique de Notre-Dame de la Paix, dont les pancartes ont soufferts plusieurs outrages, et pas que ceux du temps qui passe.
Nous remercions encore Andrée F. pour avoir repéré cette possibilité de marche qui s'avère être bien plus q'une agréable surprise.
Pique-nique plutôt sage.
Pour réfléchir