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A. FEMENIA/M. BEGUE : Randonnée sans cape de pluie sur un sentier légèrement boueux avec quelques passages techniques.

La forêt du jour (à l'inverse de la forêt de Bon accueil) est peu envahie par les longoses, même les goyaviers peinent à grandir. Les Bois de perroquet sont majoritaires et forment une canopée très dense.

Les arbres sont géants, et les cervicales ont été soumises à rude épreuve tout au long de la journée pour "essayer" de déterminer ce qui nous entouraient.

Nous nous sommes longuement arrêtés au pied d'un Corce blanc particulièrement imposant, le saluant en le contemplant. Il a perdu quelques branches depuis notre précédent passage (juin 2015).

La pluie s'est invitée au pique-nique mais grâce aux Bois de perroquet et à un Fanjan mâle (pour Nicole) nous avons été abrités ! Les couteaux plantés ont fait le reste et c'est toujours sans cape de pluie que nous avons regagné le parc des platanes.

Le pique-nique a été raisonnable...

F. DUBAN : Magie des retrouvailles avec la forêt de moyenne altitude. Impression persistante d’être dans une haute futaie dans une pénombre qu’entretient un temps très couvert. Haute futaie et végétation moyenne clairsemée. On peut marcher assez facilement entre les fûts et faire de belles découvertes comme Ptisana fraxinea (Sm.) Murdock - Fougère tortue -  Marattiaceae - indigène Réunion  et Badula borbonica - Bois de savon - PRIMULACEAE  Myrsinacée. Nombreux arbres étreints par des ficus étrangleurs, ou couchés par les cyclones. Impossible de déterminer les plus hauts specimens : les lianes grimpent et masquent tout. On prend le temps d’admirer les formes et les écorces dans la pénombre. Insistons ensore sur l’omniprésence des Bois de perroquet déjà mentionnée.

 Le sentier descend dans les ravines, remonte jusqu’à la prochaine crête, redescend, et parfois il n’est plus que pan de roche glissante où l’eau coule en filet. Quelques échelles facilitent les passages problématiques. Une fois encore, nous rendons hommage au travail d’installation et d’entretin d’un sentier, celui-ci pourtant peu connu et sportif, mais où règnait en ce mardi une atmosphère paisible entretenue par de discrets chants d’oiseaux. Nombreux arbres étreints par des ficus étrangleur. 

Sur ce sentier acrobatique, une autre belle trouvaille. Après des doutes à l’aller et quelques gouttes au retour, nous finissons par déterminer avec certitude un jeune Sideroxylon imbricarioides ou Sideroxylon majus - Bois de fer - Sapotaceae. Les iBidules s’avèrent parfois utiles.  




© François DUBAN 2020