Cette sortie, que l'on a pu craindre trop courte, s'est avérée pleine de surprises.
Après le regroupement à la marine Langevin nous partons vers la cascade Jacqueline.
N. C reste y nous donne quelques explications sur le monticule devant nous( en regardant vers l’ouest). Il s'agit dun lahar.
Un lahar (mot d’ origine indonésienne) est une coulée boueuse d’origine volcanique. Dépôt remanié provenant de la resédimentation des produits pyroclastiques les plus meubles par des débordements fluviatiles, des fontes de neige et de glace et des pluies torrentielles, elle est principalement formée d’ eau, de cendres volcaniques et de téphras et se rencontre donc le plus souvent sur les pentes des volcans gris émettant des laves andésitiques. Wikipedia
Le sentier est magnifique, malgré quelques ordures sur ses abords et dans le bassin jouxtant la mer. Beaucoup d'exotiques sur ce sentier encastré entre la rivière et de hautes falaises de basalte. Nous progressons donc dans l'ombre de la ravine, au frais, au bruit des murmures des eaux, de la rivière et de la mer.
Entre autres découvertes nous trouvons un ananas fleur. Et surtout un arbre grêle, dont les feuilles pourraient être celles du Ricin, ou du Papayer, voire celles du Bois d'ortie, ce qui serait une formidable trouvaille.
Au retour, les Créoles assis sur les murets de la marine hésitent. Plantnet se plante. Le mystère reste entir à l'heure où ces lignes montent en ligne.
Nous atteignons la cascade et son vaste bassin.
Splendide !
Ce lieu au rêve hospitalier eût mérité la visite de Leconte de Lisle.
Sur le chemin du retour, émois et cris stridents montent de la ravine. On a découvert un jeune oiseau empêtré dans les herbes, sans doute tombé là après avoir heurté un obstacle plus haut. Récupéré, l'oiseau crie et essaie de son bec fin et long de piquer les mains qui l’enserrent. Son petit cœur bat à tout rompre. Il est immédiatement confié aux soins experts d'A. -C. qui a une expérience invétérée de ce genre de situation à la S. E. O. R. L’envol d’un oiseau rendu à sa liberté est toujours aussi émouvant.
On peut l’admirer grâce à J. Qui a eu le temps de filmer !
Par la suite nous reprendrons le sentier littoral vers l’est.
La mer y pète en fleurs d'écume sur des falaises de lave torturée.
Courte visite à la pointe la plus au sud des territoires européens.
Nous quittons l'abri de la forêt ces grands filas que le vent parcourt de soyeux balancements pour un espace littoral couvert de Manioc bor'd'mer.
Une touffe de Lobelia serpens fleurie éclate un soleil.
La suite sera la recherche d'un passage vers le cap jaune par la côte_ Amis une grimpette dans l'ombre d'une forêt de filaos nous nous heurtons au mur d'une propriété. C'est bien regrettant_
Pique-nique sens les bas filaos agité nan un vent fort.
Monsieur le premier adjoint nous fera d'honneur d'une courte visite.
Ce sentier littoral mérite d'être parcouru sans modération par grands et petits de par ses aménagements bien conçus et la splendeur du cadre où souffle l’alizé, si cher au paille-en-queue.