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A. FEMENIA - Nous avons retrouvé les Heterochaenia ... ! Deux pieds sont fanés (la floraison date de 2018 et nous avions pu l'admirer !), deux autres pieds devraient fleurir cette année... C'est une petite population cachée dans un cassé de la ravine qui mérite la montée (un peu) acrobatique pour y parvenir.

La détermination reste toujours une énigme : rivalsii ???, plusieurs caractéristiques plaident pour cette espèce.

Un retour en décembre est prévu !

La végétation à ce niveau se résume (presque) à des tamarins (certains condamnés par les psylles - déjà observés !) et à l'ajonc d'Europe


F. Duban - Ciel immense d'azur sur un paysage comme infini de branles et d'ajoncs glissant en pente douce vers l’océan, très loin au fond de l’horizon.

Il fait froid et chaud à cette heure-ci à ces altitudes. Les tamarins et les mahots se nichent dans les ravines.

Tout au long du parcours nous trouvons les premières pontes de psylles. Triste.

Après une longue marche nous arrivons à la bonne ravine que nous remontons non sans difficultés. Un bassin, deux bassins trois bassins sont contournés.  Enfin le nid  Heterochaenia est repéré. 

On reste à chaque fois admirateur devant la géométrie complexe des feuilles au "[l]imbe finement denticulé et cilioté dans le 1⁄4 inférieur” de cette plante unique dans l’univers entier, groupées au sommet d'une tige striée de cicatrices foliaires à la douce couleur beige clair.

Le site est en lui-même d’une rare esthétique, les parois de la ravine s'élevant haut au-dessus du chaos basaltique tapissé de jouvences en fleur, ensemble couronné de hauts tamarins.

On ne sait toujours pas à quelle Heterochænia nous avons à faire.

Lent retour à la réalité festive.

© François DUBAN 2020