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Merci, merci A. pour ces deux jours de pur bonheur.  Ce n’est pas le lieu ici de rapporter la superbe ambiance qui a régné dans le groupe pendant ce séjour à Mafate dans un décor toujours aussi grandiose, mais qu’au moins il en soit fait une fois mention.



Grands Jours de Mafate


Le départ se fait dans le brouillard et la petite farine oblige à mettre les capes sur la plateforme d'où l'on découvre Mafate. 

La descente est aisée et les premiers spécimens observés nous font vite comprendre que sans les Maîtres en botanique nous sommes réduits à des supputations plausibles certes, mais des supputations. 

En tout état de cause ce que nous remarquons c'est la belle santé des plantes ici. Altitude ? Précipitations fréquentes ? Absence de pollution ? C'est un bonheur de plus de trouver une végétation en forme. 

Les rondins allongés sur le sentier et les premiers Tamarins des Hauts annoncent la Tamarinaie et le plat. 

Beaucoup de passages de joyeux randonneurs descendant ou remontant de La Nouvelle que nous saluons lors de la halte collation. 

Nous prenons le sentier qui va directement sur Marla toujours sous les Tamarins encerclant de larges prairies ou de placides vaches regardent passer les trains de randonneurs. 

Le sentier plonge ensuite sur le Rivière des Galets et nous retrouvons sur les flancs du relief de nombreux Bois maigres en fleur. Leur parfum n'est pas sans rappeler le Lilas, en plus subtil encore. 

Impossible pour nous de vraiment déterminer les Bois de Quivi. 

Pique-nique près de l'eau dans les gros rochers polis d'une ravine. Des "prêles". 

Installés au gîte, nous montons au Plateau de Kelval.  

Rude est la montée dans les chaos de la ravine. Des pétales du rarissime Trochetia granulata  jonchent parfois le sentier. Nous finirons par distinguer ses fleurs blanches dans la pénombre du jour finissant. 

Une fois hissés sur le plateau, c'est un paysage une fois de plus grandiose qui nous attend, avec levers de brumes et lumière de soleil couchant. 

L'apothéose est la découverte de l'étang dans ce décor d'un ailleurs épuré. 

Retour au gîte à la nuit. Repas très, très convivial et joyeux sous le signe du Cerf au chapeau. 

Aperçus, un lièvre, Castor et Pollux.

Le lendemain, après une visite à la chapelle de Marla pour certains, et une rencontre très intéressante avec un agent de l'ONF nous prenons un des sentiers qui mènent à La Nouvelle. Ombre fraîche, murmure des ravines, où se perd le sentier dans le dédale des rochers polis, déouvertes d'immenses paysages au cœur du cirque. 

Et toujours les dernières inflorescences des Bois maigres. 

Collation à La Nouvelle. 

Ici débute ce qui aurait pu ête un calvaire mais qui n'est qu'une longue remontée vers le Col des Bœufs. Halte pique-nique à la Tamarinaie. 

A la fin du sentier, une fois repris de l'altitude, d'immense cumulus resplendissant de blancheur masquent le rempart du Maïdo mais font un décor grandiose au Cirque dégagé, immense sous un ciel bleu intense. Les sommets du côté du Morne de Fourche sont parfaitement visibles et caressés par la lumière de fin d'après-midi. 

Nous sommes tous à nous congratuler...


© François DUBAN 2016