Le temps est couvert et la route paraît longue jusqu'à Grand Étang en passant par les Plaines.
Une fois arrivés sur le parking, Gislein F. donne des explications sur la formation de Grand Étang, vallée creusée par l'érosion depuis longtemps dans le massif du Piton des Neiges quand une série d’éruptions au creux de cette vallée l'a bouchée. Le niveau de l'étang fluctue autant en raison des pluies que des infiltrations dans un sol très poreux.
La montée du flanc de ce cône obstructeur se fait au milieu d'une forêt dense, et une fois de plus nous observons la variété et la luxuriance de la végétation de la Côte au vent.
La vue sur le Grand Étang est toujours un instant de délectation paysagère.
Nous continuons notre inventaire botanique en suivant les bords de l'étang puis en prolongeant notre course à travers les arbres et arbustes du fond de la vallée jusqu'aux cascades.
Pique-nique sur les bords du torrent qui traverse cette forêt.
Pour résumer, deux végétaux marqueront cette sortie.
Sur les bords du Grand Etang, le Bois de pêche marron (Psiloxylon mauritianum) (Psiloxylacée) aux feuilles (pétioles rouges) et nervures centrales (claires) caractéristiques.
Quelque part non loin de la grande cascade, une fleur d'Hibiscus Boryanus (Malvacée), minuscule miracle de couleur perdue dans ce décor de falaises abruptes, de hautes cascades, et de remparts végétaux.