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Cilaos, on y revient toujours

En ces heures matinales, la gare routière de Saint-Louis, comme toutes les gares routières ou non en ce bas-monde  offre un spectacle chamarré. On croise ainsi des destins à jamais inconnus, strangers in the morning light. 

Faire la route de Cilaos en bus a le grand mérite de vous obliger à découvrir le paysage de haut, et à plonger le regard vers des précipices amers et vertigineux. La montagne est sublime dans la lumière du matin. Notons les prouesses des chauffeurs qui laissent littéralement moins de cinq centimètres de chaque côté du bus dans les tunnels. 

Arrivés à Cilaos nous prenons un petit car qui dessert Ilet à Cordes. Nous descendrons à l'arrêt Ilet Bois Rouge pour entamer directement la montée vers le GR R1. Merci à A. F. qui a tout organisé et judicieusement fait commencer la marche par ce bout du R1 qui nous permettra d'arriver à Cilaos sans devoir attendre ou courir après un bus pour y revenir. 

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Le milieu sur ce flanc de rempart est aride et l'on peine à reconnaître des plantes connues tant elles sont d'aspect transformé par l'aridité ou le soleil ou l'altitude. Les Bois de rempart et de cabri ne sont pas les seuls à être ainsi transformés. Les Bois d'olive blanc à feuilles vertes sont aussi de la partie. Nous découvrons le Psiadia dentada

Des adaptations similaires à un milieu humide et ombragé se trouvent plus loin, une fois atteint la courbe de niveau que suit le sentier jusqu'à Cilaos, sur des Bois de savon exemple. 

Curieuse impression que de découvrir des chênes, des pins au cœur de l'Île. 

Après le pique-nique, redescente vers Cilaos transformé lui aussi par le béton et le tourisme. Mais c'est encore un « lieu où l'on est en sécurité » et où les collégiens sont souriants et disent bonjour. « Cilaos, on y revient toujours »

© F. DUBAN 2015