A. FEMENIA - M. BEGUE : Très belle journée ce mardi : grand ciel bleu, peu de vent, température très agréable d'hiver austral.
On espérait voir des baleines...
On a eu le plaisir d'observer un ballet de Paille-en-queue jouant dans le vent, nous sommes restés au spectacle. Sans se faire prier ils nous ont gratifiés de plusieurs rappels !
Le Cap jaune doit son nom à son origine "originale" (volcanisme hydromagmatique). Chaque couche visible s'est déposée lors d'une éruption : on pourrait les compter !
Originalité aussi de la végétation de ces trottoirs rocheux qui peut résister à des conditions de vie très rudes : forte salinité de l'air, soleil, vent, roches. Elles ont développé des stratégies d'adaptation : réduction des feuilles, port rampant, nombreuses ramifications, plantes grasses...
La station de la petite EUPHORBIACEAE : Chamaesyce viridula est toujours là, menacée par d'autres espèces dont une très invasive, capable de faire des feux de camp à quelques mètres... C'est pourtant cette petite "merveille" qui a sauvé le site d'une installation hôtelière...
La majorité des espèces du lieu sont indigènes ou endémiques de La Réunion. Elles sont souvent bien petites : il faut se plier, se mettre à genoux et même s'allonger pour les observer et les photographier !
C'est donc un endroit qui n'est plus (certes) une découverte pour nous mais il reste précieux et l'on y retourne avec plaisir !