Un sentier au frais sous le couvert

C'est un petit chemin, qu'il faut trouver dans les cannes sous le regard des éoliennes. S’y déploient les fleurs mgnifiques de  l'Hibiscus surrattensis. Il descend, remonte , repart vers les arbres aux approches de la vallée de la Rivière Saint-Suzanne (carte). 

Très vite sous le couvert, au frais, la progression se fait rapide le long des canalisations. Quelques traces de goyaviers tombés parsèment le sol sous les souliers. 

Un coude et le sentier suit la rivière qu'on entend beaucoup plus bas, toujours sous un couvert végétal de plus en plus imposant. 

La richesse botanique de ce sentier surprend tout le monde. C'est un vrai plaisir de retrouver ici des plantes trouvées ailleurs certes, mais aussi des espèces plus souvent rencontrées dans l'Est. 

Notons entre autres de magnifiques Cynorkis purpurescens, l'Obebia disticha (merci A.F.), de jeunes Bois de perroquet et de jeunes Bois de punaise un peu perdus au milieu des omniprésents jeunes Bois de Noël. Plus loin de jeunes Bois de violon.  Beaucoup de jeunesses donc aux bords du sentier.

Plus arbustifs, des pieds de Bois de cannelle, de Champacs, de Bois de cabri rouge et blanc. 

Plus loin sur le sentier on commence à voir les Elastotema  fagifolium

Un bosquet de Palmistes rouges fait office de cathédrale végétale et filtre la lumière. 

Bientôt un premier bassin, le Bassin Carosse (merci A.F.) que l'on découvre mieux après s'être fait copieusement douché par une fuite de la canalisation. 

Il faut grimper une échelle. On se hisse sur une sorte de plateforme rocheuse d'où l'on découvre de superbes cascades.

La progression se poursuite sur des rochers plats, humides, glissants mais à l'ombre, toujours en suivant une canalisation. 

 Arrivés au but, c'est une série de bassins qu'il faut explorer. Nager dans l'eau fraîche sous des ramures suspendues au-dessus de soi à vingt mètres de haut en ce lieu sauvage au rêve hospitalier a vite fait de suspendre  le vol du temps. 





© François DUBAN 2016